La traduction du droit dans la procédure judiciaire. Contribution à l'étude de la linguistique juridique

Par : Sylvie Monjean-Decaudin

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  • Nombre de pages521
  • PrésentationBroché
  • Poids0.766 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,3 cm
  • ISBN978-2-247-11911-0
  • EAN9782247119110
  • Date de parution15/08/2012
  • CollectionBibliothèque de la justice
  • ÉditeurDalloz
  • PréfacierSerge Guinchard
  • PostfacierSophie Robin-Olivier

Résumé

"Dans ledit champ de recherche, on trouve beaucoup à méditer et outre, l'état très complet des règles de droit des langues régissant la traduction, ainsi que de très claires réflexions sur les fonctions de la traduction du droit dans la procédure judiciaire, Mme Monjean-Decaudin fait opportunément porter son analyse sur les modes de traduction du droit dans la procédure judiciaire. Le très classique dilemme traduction/trahison, qui oblige à s'interroger sur la corrélation, nullement évidente, entre littéralité et fidélité de la traduction, aboutit à un constat inconfortable : il y a plusieurs façons d'être fidèles ! De ce chef des exigences déontologiques ou éthiques sont souhaitables, mais l'équivalence entre la traduction juridique et le texte original, enjeu crucial, soulève des difficultés spéciales en raison de l'impossibilité, souvent vérifiée en pratique, de parvenir à l'équivalence stricte, à la correspondance exacte, faute d'identité parfaite entre les termes juridiques censément équivalents dans les langues du texte original et de la traduction.
Le "juritraductologue", à la lumière du droit comparé, cherche des équivalents fonctionnels fiables entre les termes des deux langues, ce qui amène à insérer la comparaison des droits dans le processus et la méthodologie de la traduction, à coupler le processus traductif et le processus comparatif, Mme Monjean-Decaudin montrant comment le couplage fonctionne, quitte à reconnaître parfois que la traduction est impossible et à conserver le terme étranger tel quel, en l'accompagnant d'explications, ou encore à fabriquer un vocable dans la langue de la traduction.
Ce dernier procédé aboutit, soit à "réactiver" un mot rare puisé dans un dictionnaire mais peu ou pas du tout usité, soit à inventer un néologisme. Quoi qu'il en soit, l'étude menée à bien par Mme Monjean-Decaudin, en analysant tout à la fois le droit de la traduction et la traduction du droit, fait oeuvre utile dans un domaine qui mérite d'être exploré".
"Dans ledit champ de recherche, on trouve beaucoup à méditer et outre, l'état très complet des règles de droit des langues régissant la traduction, ainsi que de très claires réflexions sur les fonctions de la traduction du droit dans la procédure judiciaire, Mme Monjean-Decaudin fait opportunément porter son analyse sur les modes de traduction du droit dans la procédure judiciaire. Le très classique dilemme traduction/trahison, qui oblige à s'interroger sur la corrélation, nullement évidente, entre littéralité et fidélité de la traduction, aboutit à un constat inconfortable : il y a plusieurs façons d'être fidèles ! De ce chef des exigences déontologiques ou éthiques sont souhaitables, mais l'équivalence entre la traduction juridique et le texte original, enjeu crucial, soulève des difficultés spéciales en raison de l'impossibilité, souvent vérifiée en pratique, de parvenir à l'équivalence stricte, à la correspondance exacte, faute d'identité parfaite entre les termes juridiques censément équivalents dans les langues du texte original et de la traduction.
Le "juritraductologue", à la lumière du droit comparé, cherche des équivalents fonctionnels fiables entre les termes des deux langues, ce qui amène à insérer la comparaison des droits dans le processus et la méthodologie de la traduction, à coupler le processus traductif et le processus comparatif, Mme Monjean-Decaudin montrant comment le couplage fonctionne, quitte à reconnaître parfois que la traduction est impossible et à conserver le terme étranger tel quel, en l'accompagnant d'explications, ou encore à fabriquer un vocable dans la langue de la traduction.
Ce dernier procédé aboutit, soit à "réactiver" un mot rare puisé dans un dictionnaire mais peu ou pas du tout usité, soit à inventer un néologisme. Quoi qu'il en soit, l'étude menée à bien par Mme Monjean-Decaudin, en analysant tout à la fois le droit de la traduction et la traduction du droit, fait oeuvre utile dans un domaine qui mérite d'être exploré".