La Terre immobile. Aristote, Ptolémée, Husserl

Par : Jean-Jacques Szczeciniarz

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  • Nombre de pages418
  • PrésentationBroché
  • Poids0.58 kg
  • Dimensions15,3 cm × 21,8 cm × 21,8 cm
  • ISBN2-13-053335-3
  • EAN9782130533351
  • Date de parution20/11/2003
  • CollectionScience, histoire et société
  • ÉditeurPUF
  • PréfacierThibault Damour

Résumé

Tous les commencements sont grands ! Le bel essai de Jean-Jacques Szczeciniarz sur le géocentrisme vient à point nous le rappeler. Et contrairement aux apparences, la réflexion de Jean-Jacques Szczeciniarz sur la signification profonde du géocentrisme antique pourrait bien être d'une brûlante actualité pour la science actuelle, laquelle cherche confusément un nouveau paradigme global. La myopie intellectuelle d'une certaine histoire des sciences tendrait à nous faire accroire que le géocentrisme aristotélicien était une erreur de parcours de la science, fondée sur une généralisation abusive de témoignage des sens.
Jean-Jacques Szczeciniarz démontre de façon convaincante que le géocentrisme a joué un rôle clé dans la fondation de la scientificité chez les grecs en étant une condition nécessaire de la conceptualisation globale de l'Univers sous le mode de la sphère. On découvre dans ce livre un profond jeu d'inversion par lequel la place du regard central est en dualité avec le tout systématisé sous la figure de la sphère.
L'univers antique est tout autant cosmocentrique que géocentrique. Et c'est là une des leçons majeures que je retiens de ce livre car j'y vois un message d'une grande actualité. La science grecque n'a pu commencer à décrire rationnellement la physique du monde local que quand elle a réussi à penser la globalité en termes géométriques (sphère). D'où la prégnance de la description sphérique (puis circulaire, puis épicyclique) des mouvements planétaires.
Tous les commencements sont grands ! Le bel essai de Jean-Jacques Szczeciniarz sur le géocentrisme vient à point nous le rappeler. Et contrairement aux apparences, la réflexion de Jean-Jacques Szczeciniarz sur la signification profonde du géocentrisme antique pourrait bien être d'une brûlante actualité pour la science actuelle, laquelle cherche confusément un nouveau paradigme global. La myopie intellectuelle d'une certaine histoire des sciences tendrait à nous faire accroire que le géocentrisme aristotélicien était une erreur de parcours de la science, fondée sur une généralisation abusive de témoignage des sens.
Jean-Jacques Szczeciniarz démontre de façon convaincante que le géocentrisme a joué un rôle clé dans la fondation de la scientificité chez les grecs en étant une condition nécessaire de la conceptualisation globale de l'Univers sous le mode de la sphère. On découvre dans ce livre un profond jeu d'inversion par lequel la place du regard central est en dualité avec le tout systématisé sous la figure de la sphère.
L'univers antique est tout autant cosmocentrique que géocentrique. Et c'est là une des leçons majeures que je retiens de ce livre car j'y vois un message d'une grande actualité. La science grecque n'a pu commencer à décrire rationnellement la physique du monde local que quand elle a réussi à penser la globalité en termes géométriques (sphère). D'où la prégnance de la description sphérique (puis circulaire, puis épicyclique) des mouvements planétaires.
Hommage à Jean Cavaillès
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