Histoire de la vieillesse en Occident. De l'Antiquité à la Renaissance

Par : Georges Minois
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  • Nombre de pages442
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.52 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-213-01930-4
  • EAN9782213019307
  • Date de parution01/01/1987
  • CollectionNouvelles études historiques
  • ÉditeurFayard
  • PréfacierJean Delumeau

Résumé

Chaque société a les vieillards qu'elle mérite : l'histoire antique et médiévale le démontre amplement. Chaque société sécrète un modèle d'homme idéal, et c'est de ce modèle que dépend l'image de la vieillesse, sa dévaluation ou sa mise en valeur. La Grèce classique, tournée vers la beauté et la force, relègue les vieux à une place subalterne. Au Moyen Age, le vieillard joue son rôle tant qu'il peut tenir le goupillon, l'épée, la bêche ou le livre de comptes.
La seule limite est l'incapacité physique. En fait, il n'y a pas de troisième âge : il y a la vie et la mort. A partir du mye siècle, le poids des vieux s'accroît dans la société et entraîne un regain de critique contre les vieillards. La satire des mariages entre des hommes âgés et des jeunes femmes revient à la mode, comme elle l'était à l'âge de Plaute. Quant à la Renaissance, elle renoue avec les idéaux des Gréco-Romains.
Ronsard recommande de cueillir "les roses de la vie", mais dans le même temps, les vieillards actifs n'ont jamais été aussi nombreux : l'amiral Doria, septuagénaire, lutte contre l'octogénaire Barberousse, Michel Ange atteint 89 ans et Le Titien, 99... L'ambiguïté fondamentale de l'attitude envers la vieillesse se retrouve cependant tout au long des siècles, car si le vieillard se plaint de son grand âge, il en tire gloire et cherche à prolonger ses jours.
La fontaine de jouvence n'a-t-elle pas toujours été le plus fol espoir de l'homme occidental ?
Chaque société a les vieillards qu'elle mérite : l'histoire antique et médiévale le démontre amplement. Chaque société sécrète un modèle d'homme idéal, et c'est de ce modèle que dépend l'image de la vieillesse, sa dévaluation ou sa mise en valeur. La Grèce classique, tournée vers la beauté et la force, relègue les vieux à une place subalterne. Au Moyen Age, le vieillard joue son rôle tant qu'il peut tenir le goupillon, l'épée, la bêche ou le livre de comptes.
La seule limite est l'incapacité physique. En fait, il n'y a pas de troisième âge : il y a la vie et la mort. A partir du mye siècle, le poids des vieux s'accroît dans la société et entraîne un regain de critique contre les vieillards. La satire des mariages entre des hommes âgés et des jeunes femmes revient à la mode, comme elle l'était à l'âge de Plaute. Quant à la Renaissance, elle renoue avec les idéaux des Gréco-Romains.
Ronsard recommande de cueillir "les roses de la vie", mais dans le même temps, les vieillards actifs n'ont jamais été aussi nombreux : l'amiral Doria, septuagénaire, lutte contre l'octogénaire Barberousse, Michel Ange atteint 89 ans et Le Titien, 99... L'ambiguïté fondamentale de l'attitude envers la vieillesse se retrouve cependant tout au long des siècles, car si le vieillard se plaint de son grand âge, il en tire gloire et cherche à prolonger ses jours.
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