HERODOTE N° 85 2EME TRIMESTRE 1997 : ETATS-UNIS. Le racisme contre la nation

Par : Revue Hérodote

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  • Nombre de pages226
  • PrésentationBroché
  • Poids0.29 kg
  • Dimensions17,0 cm × 20,0 cm × 1,7 cm
  • ISBN2-7071-2722-1
  • EAN9782707127228
  • Date de parution01/09/1997
  • ÉditeurLa Découverte

Résumé

Après plus de vingt ans d'existence, Hérodote publie son premier numéro sur les Etats-Unis et s'interroge sur l'état de la nation américaine. Essentiellement constituée d'immigrés, celle-ci a montré et montre encore une forte capacité d'intégration, mais elle est aussi profondément raciste et xénophobe. Et depuis quelques années, le débat sur l'identité américaine et la question raciale s'est de nouveau radicalisé, traduisant une aggravation des tensions géopolitiques internes. Si les représentations de la nation furent toujours diverses, du melting pot au multiculturalisme, celles-ci s'opposent de plus en plus fortement. Ainsi, l'aggravation de la situation économique et sociale d'une partie de la population noire marque l'échec de la politique " des ségrégations " amorcée dans les années soixante : elle accentue, d'une part, le racisme des classes moyennes blanches, hostiles à toute aide à ces " éternels assistés " jugés trop coûteux ; et, d'autre part, celui d'une partie des Noirs, convaincus de l'impossible égalité et intégration au sein de la population américaine, les plus extrémistes comme Louis Farrakhan réclamant un développement séparé. A cela s'ajoutent les rivalités politiques et territoriales entre minorités ethniques noire, hispanique et asiatique liées à l'arrivée massive et continue des Latinos et à celle plus récente des Asiatiques.
Après plus de vingt ans d'existence, Hérodote publie son premier numéro sur les Etats-Unis et s'interroge sur l'état de la nation américaine. Essentiellement constituée d'immigrés, celle-ci a montré et montre encore une forte capacité d'intégration, mais elle est aussi profondément raciste et xénophobe. Et depuis quelques années, le débat sur l'identité américaine et la question raciale s'est de nouveau radicalisé, traduisant une aggravation des tensions géopolitiques internes. Si les représentations de la nation furent toujours diverses, du melting pot au multiculturalisme, celles-ci s'opposent de plus en plus fortement. Ainsi, l'aggravation de la situation économique et sociale d'une partie de la population noire marque l'échec de la politique " des ségrégations " amorcée dans les années soixante : elle accentue, d'une part, le racisme des classes moyennes blanches, hostiles à toute aide à ces " éternels assistés " jugés trop coûteux ; et, d'autre part, celui d'une partie des Noirs, convaincus de l'impossible égalité et intégration au sein de la population américaine, les plus extrémistes comme Louis Farrakhan réclamant un développement séparé. A cela s'ajoutent les rivalités politiques et territoriales entre minorités ethniques noire, hispanique et asiatique liées à l'arrivée massive et continue des Latinos et à celle plus récente des Asiatiques.