Hérodote N° 100 1er trimestre 2001 : Ecologie et géopolitique

Par : Revue Hérodote

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  • Nombre de pages204
  • PrésentationBroché
  • Poids0.3 kg
  • Dimensions17,0 cm × 20,0 cm × 1,1 cm
  • ISBN2-7071-3377-9
  • EAN9782707133779
  • Date de parution15/03/2001
  • ÉditeurLa Découverte

Résumé

Pour ce centième numéro - qui marque le vingt-cinquième anniversaire de la revue -, Hérodote a choisi d'aborder la question des rapports entre écologie et géopolitique, en s'appuyant d'abord sur le cas français. Les militants écologistes sont aujourd'hui largement acquis à l'idée d'une écologie politique, visant à la mobilisation de l'opinion. Mais la dimension proprement géopolitique de leurs interventions, malgré son importance, reste largement ignorée. Or, au-delà de la dénonciation des menaces planétaires comme l'effet de serre ou la pollution des océans, la plupart des luttes écologistes concernent des territoires précis où s'exerce le pouvoir de l'Etat ou celui d'une grande firme (sites nucléaires, usines polluantes, autoroutes, etc.). Rivalités de pouvoirs sur des territoires et débats d'opinion, telles sont les caractéristiques de tout phénomène géopolitique, tout comme de la plupart des actions menées par les mouvements écologistes. Beaucoup de militants écologistes privilégient ainsi le " local " ou la " région ", quelles que soient - comme en Corse - les forces politiques qui s'y manifestent. A l'inverse, pour les mouvements écologistes, l'État est par principe objet de défiance, la nation étant parfois même considérée par eux comme une vue périmée, devant se dissoudre dans une " Europe des régions ". Ces visées sont, en vérité, très loin de l'écologie, mais elles utilisent l'intérêt que celle-ci suscite dans l'opinion pour promouvoir une idéologie qui n'est pas sans danger.
Pour ce centième numéro - qui marque le vingt-cinquième anniversaire de la revue -, Hérodote a choisi d'aborder la question des rapports entre écologie et géopolitique, en s'appuyant d'abord sur le cas français. Les militants écologistes sont aujourd'hui largement acquis à l'idée d'une écologie politique, visant à la mobilisation de l'opinion. Mais la dimension proprement géopolitique de leurs interventions, malgré son importance, reste largement ignorée. Or, au-delà de la dénonciation des menaces planétaires comme l'effet de serre ou la pollution des océans, la plupart des luttes écologistes concernent des territoires précis où s'exerce le pouvoir de l'Etat ou celui d'une grande firme (sites nucléaires, usines polluantes, autoroutes, etc.). Rivalités de pouvoirs sur des territoires et débats d'opinion, telles sont les caractéristiques de tout phénomène géopolitique, tout comme de la plupart des actions menées par les mouvements écologistes. Beaucoup de militants écologistes privilégient ainsi le " local " ou la " région ", quelles que soient - comme en Corse - les forces politiques qui s'y manifestent. A l'inverse, pour les mouvements écologistes, l'État est par principe objet de défiance, la nation étant parfois même considérée par eux comme une vue périmée, devant se dissoudre dans une " Europe des régions ". Ces visées sont, en vérité, très loin de l'écologie, mais elles utilisent l'intérêt que celle-ci suscite dans l'opinion pour promouvoir une idéologie qui n'est pas sans danger.