Son interview dans le journal "Metro" résumait plutôt bien, dans les grandes lignes, les travers et les déboires d'un service public muant peu à peu en SARL ; et dont le bilan douteux sert toujours à la cause politique, ou à défaut, à de belles carrières. Cependant, la partialité politique flagrante, le verbe sociologique permanent, la manière caricaturale et infantile de parler de ceux qui pratiquent le métier de policiers (en résumé, des « flics paumés qui vont voter FN ») rendent la lecture de ce document particulièrement pénible. En terme d'entretiens, on ne retient à regrets surtout que de rares citations venant de syndicalistes. Les policiers de terrain se plaignent eux-mêmes d'un syndicalisme trop proche du politique et trop éloigné de la rue et de ses dangers. Préférez sans hésitation les livres de Marc Louboutin, bien plus percutants.
Son interview dans le journal "Metro" résumait plutôt bien, dans les grandes lignes, les travers et les déboires d'un service public muant peu à peu en SARL ; et dont le bilan douteux sert toujours à la cause politique, ou à défaut, à de belles carrières. Cependant, la partialité politique flagrante, le verbe sociologique permanent, la manière caricaturale et infantile de parler de ceux qui pratiquent le métier de policiers (en résumé, des « flics paumés qui vont voter FN ») rendent la lecture de ce document particulièrement pénible. En terme d'entretiens, on ne retient à regrets surtout que de rares citations venant de syndicalistes. Les policiers de terrain se plaignent eux-mêmes d'un syndicalisme trop proche du politique et trop éloigné de la rue et de ses dangers. Préférez sans hésitation les livres de Marc Louboutin, bien plus percutants.