FLICS. Chronique d'un désastre annoncé

Par : Elisabeth Weissman

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  • Nombre de pages198
  • FormatePub
  • ISBN978-2-234-06968-8
  • EAN9782234069688
  • Date de parution01/02/2012
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille229 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurStock

Résumé

Les flics vont mal. Pris eux aussi comme tous les fonctionnaires de l'état dans la tourmente de l'entreprise de déconstruction lancée par l'équipe au pouvoir contre les services publics, mais avec ce paradoxe : alors que le pouvoir fait de la lutte pour la sécurité son fonds de commerce, il attaque de plein fouet les conditions d'exercice et la nature même des missions dévolues à la police républicaine.
Étranglés par une réduction drastique d'effectifs, (11 000 effectifs en moins depuis 2004), les policiers sont empêchés d'assurer un véritable service de proximité, d'accueil et de secours sur le terrain. Soumis à la dictature du chiffre qui les pousse à faire de l'interpellation et du contrôle à tout va, ils sont contraints de se livrer à des pratiques aux frontières de l'illégalité, le profilage ethnique par exemple.
Accablés de directives ultra sécuritaires, ils voient leurs fonctions de prévention détournées au profit exclusif de la répression. Managés à coup de peur, de prime et de triche, ils ont le sentiment de ne plus travailler que pour fournir à la hiérarchie des résultats qui pourront être utilisés à des fins de communication politique. Expropriés de leur mission républicaine de service public, ils sont pris dans les rais d'une idéologie racisante consistant à stigmatiser toute une partie de la population reléguée dans des ghettos de misère à la périphérie des grandes villes, qu'on leur demandera d'aller pacifier, au cours d'opérations coups de poing, sans autre objectif que d'épater la galerie et rassurer l'électeur en voie de lepénisation. Tandis que le ministre de l'Intérieur Claude Guéant continue ses sorties fracassantes sur sa volonté d'éradiquer la délinquance à coup d'effets d'annonces, les policiers sur le terrain font les frais du double langage.
Ni effectifs ni moyens supplémentaires ne leur sont alloués, mais ce sont au contraire les polices municipales, les réserves civiles, les officines privées de sécurité et les systèmes de vidéo-surveillance qui sont convoqués en lieu et place de la police nationale. Aux risques et périls de nos libertés démocratiques.
Les flics vont mal. Pris eux aussi comme tous les fonctionnaires de l'état dans la tourmente de l'entreprise de déconstruction lancée par l'équipe au pouvoir contre les services publics, mais avec ce paradoxe : alors que le pouvoir fait de la lutte pour la sécurité son fonds de commerce, il attaque de plein fouet les conditions d'exercice et la nature même des missions dévolues à la police républicaine.
Étranglés par une réduction drastique d'effectifs, (11 000 effectifs en moins depuis 2004), les policiers sont empêchés d'assurer un véritable service de proximité, d'accueil et de secours sur le terrain. Soumis à la dictature du chiffre qui les pousse à faire de l'interpellation et du contrôle à tout va, ils sont contraints de se livrer à des pratiques aux frontières de l'illégalité, le profilage ethnique par exemple.
Accablés de directives ultra sécuritaires, ils voient leurs fonctions de prévention détournées au profit exclusif de la répression. Managés à coup de peur, de prime et de triche, ils ont le sentiment de ne plus travailler que pour fournir à la hiérarchie des résultats qui pourront être utilisés à des fins de communication politique. Expropriés de leur mission républicaine de service public, ils sont pris dans les rais d'une idéologie racisante consistant à stigmatiser toute une partie de la population reléguée dans des ghettos de misère à la périphérie des grandes villes, qu'on leur demandera d'aller pacifier, au cours d'opérations coups de poing, sans autre objectif que d'épater la galerie et rassurer l'électeur en voie de lepénisation. Tandis que le ministre de l'Intérieur Claude Guéant continue ses sorties fracassantes sur sa volonté d'éradiquer la délinquance à coup d'effets d'annonces, les policiers sur le terrain font les frais du double langage.
Ni effectifs ni moyens supplémentaires ne leur sont alloués, mais ce sont au contraire les polices municipales, les réserves civiles, les officines privées de sécurité et les systèmes de vidéo-surveillance qui sont convoqués en lieu et place de la police nationale. Aux risques et périls de nos libertés démocratiques.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

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sur 1 note dont 1 avis lecteur
Classement sans suite...
Son interview dans le journal "Metro" résumait plutôt bien, dans les grandes lignes, les travers et les déboires d'un service public muant peu à peu en SARL ; et dont le bilan douteux sert toujours à la cause politique, ou à défaut, à de belles carrières. Cependant, la partialité politique flagrante, le verbe sociologique permanent, la manière caricaturale et infantile de parler de ceux qui pratiquent le métier de policiers (en résumé, des « flics paumés qui vont voter FN ») rendent la lecture de ce document particulièrement pénible. En terme d'entretiens, on ne retient à regrets surtout que de rares citations venant de syndicalistes. Les policiers de terrain se plaignent eux-mêmes d'un syndicalisme trop proche du politique et trop éloigné de la rue et de ses dangers. Préférez sans hésitation les livres de Marc Louboutin, bien plus percutants.
Son interview dans le journal "Metro" résumait plutôt bien, dans les grandes lignes, les travers et les déboires d'un service public muant peu à peu en SARL ; et dont le bilan douteux sert toujours à la cause politique, ou à défaut, à de belles carrières. Cependant, la partialité politique flagrante, le verbe sociologique permanent, la manière caricaturale et infantile de parler de ceux qui pratiquent le métier de policiers (en résumé, des « flics paumés qui vont voter FN ») rendent la lecture de ce document particulièrement pénible. En terme d'entretiens, on ne retient à regrets surtout que de rares citations venant de syndicalistes. Les policiers de terrain se plaignent eux-mêmes d'un syndicalisme trop proche du politique et trop éloigné de la rue et de ses dangers. Préférez sans hésitation les livres de Marc Louboutin, bien plus percutants.
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