Discours pour la France

Par : Philippe Séguin
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  • Nombre de pages114
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.155 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 0,6 cm
  • ISBN2-246-46641-5
  • EAN9782246466413
  • Date de parution19/05/1992
  • ÉditeurGrasset

Résumé

Voilà trente-cinq ans que le traité de Rome a été signé. Voilà trente-cinq ans que, contrairement à son esprit, une oligarchie d'experts, de juges, de fonctionnaires, de gouvernants, prend des décisions au nom des peuples, sans en avoir reçu mandat. L'Europe conçue par ces technocrates et consacrée à Maëstricht n'est ni libre ni juste. Elle enterre la conception de la souveraineté nationale et les grands principes issus de la Révolution.
"La démocratie, pour moi, se confond avec la souveraineté nationale", disait de Gaulle. On ne pouvait mieux souligner que pour qu'il y ait démocratie, il faut qu'existe un sentiment d'appartenance communautaire suffisamment puissant pour entraîner la minorité à accepter la loi de la majorité. Et la nation, c'est précisément ce par quoi ce sentiment existe, ce par quoi on accède à cette dignité suprême des hommes libres qui s'appelle la citoyenneté.
C'est assez dire que la citoyenneté ne se décrète pas, ne relève ni de la loi, ni du traité. Pour qu'il y ait une citoyenneté européenne, il faudrait qu'il y ait une Nation européenne. Mais on ne peut pas décréter une nation, fût-elle européenne, par traité.
Voilà trente-cinq ans que le traité de Rome a été signé. Voilà trente-cinq ans que, contrairement à son esprit, une oligarchie d'experts, de juges, de fonctionnaires, de gouvernants, prend des décisions au nom des peuples, sans en avoir reçu mandat. L'Europe conçue par ces technocrates et consacrée à Maëstricht n'est ni libre ni juste. Elle enterre la conception de la souveraineté nationale et les grands principes issus de la Révolution.
"La démocratie, pour moi, se confond avec la souveraineté nationale", disait de Gaulle. On ne pouvait mieux souligner que pour qu'il y ait démocratie, il faut qu'existe un sentiment d'appartenance communautaire suffisamment puissant pour entraîner la minorité à accepter la loi de la majorité. Et la nation, c'est précisément ce par quoi ce sentiment existe, ce par quoi on accède à cette dignité suprême des hommes libres qui s'appelle la citoyenneté.
C'est assez dire que la citoyenneté ne se décrète pas, ne relève ni de la loi, ni du traité. Pour qu'il y ait une citoyenneté européenne, il faudrait qu'il y ait une Nation européenne. Mais on ne peut pas décréter une nation, fût-elle européenne, par traité.

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Attention, ce n'est pas un Epub !
Le discours lui-même est excellent, et disponible gratuitement en vidéo sur le net. Ce que vous obtiendrez ici, c'est un fichier .acsm qui nécessite Adobe Digital Edition + un compte chez Adobe pour avoir accès au texte. Mon conseil : allez voir ailleurs.
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