C'était Jacques Doucet

Note moyenne 
François Chapon - C'était Jacques Doucet.
Secret, masqué par son extrême élégance, Jacques Doucet reste une énigme au centre de la Belle Epoque dont il est le couturier (il est le seul à... Lire la suite
29,00 € Neuf
Expédié sous 2 à 4 semaines
Livré chez vous entre le 17 mai et le 31 mai
En librairie

Résumé

Secret, masqué par son extrême élégance, Jacques Doucet reste une énigme au centre de la Belle Epoque dont il est le couturier (il est le seul à rivaliser avec Worth, son presque voisin de la rue de la Paix) et le confident. Grâce à la fortune que lui assure sa clientèle d'actrices et de femmes, venues des deux côtés de l'Atlantique admirer le raffinement de ses collections (il habille Sarah Bernhardt, Réjane, la Belle Otéro...), cet homme constitue de fabuleuses bibliothèques qu'il offre aux savants.
Après avoir réuni des objets d'art du XVIIIe siècle, peintures, dessins, sculptures, ou encore des chefs-d'œuvre d'ébénisterie, il vend cette première collection en 1912 afin d'acquérir, entre autres, des toiles de Cézanne, de Van Gogh, de Picasso ou de Matisse. Son mobilier évolue également - il s'assied dans des fauteuils de Jacob, puis d'Iribe, enfin de Legrain, tandis qu'il s'entoure de conseillers littéraires tels qu'André Suarès et André Breton.
Il s'intéresse ainsi aux manuscrits de Stendhal, Verlaine, Rimbaud, puis à ceux d'auteurs contemporains (Apollinaire, Proust, Gide, Claudel, Mauriac...). Il pensionne Reverdy, Max Jacob, Aragon, Desnos en échange de lettres, manuscrits et enquêtes. Les bibliothèques d'art et d'archéologie, puis de littérature française, qu'il forme avant de les offrir à l'Université de Paris, sont des ressources documentaires exceptionnelles, constituant un ensemble considérable de livres, de manuscrits, mais aussi d'estampes, de photographies, de dessins.
Il crée la première cinémathèque. Il rajeunit ses visées là où les autres, vieillissant, récapitulent. Il se recommence sans cesse. Cette vertu scandalise. On mesure sa singularité dans la réprobation de ses contemporains. Proche de tout ce qui compte dans les années 1880-1930, sa présence se devine, discrète, efficace, déconcertante. On reste confondu de cette sûreté instinctive, chez un homme sans culture, qui a été notamment un des initiateurs du style Art déco, 1925.
François Chapon a mené une enquête difficile sur les pas de ce mécène exceptionnel. Il nous introduit, à sa suite, au cœur d'une des périodes les plus brillantes de notre civilisation.

Sommaire

    • Pour un portrait de Jacques Doucet
    • Le dernier couturier de la " femme ornée "
    • La collection du XVIIIe
    • La Bibliothèque d'art et d'archéologie
    • Un temps pour conserver et un temps pour rejeter
    • Le condottiere et le magicien
    • Entre Byzance et le monde à venir
    • Création de la Bibliothèque littéraire
    • Mes jeunes tigres
    • C'est toujours en avant que je veux voir
    • Il était âgé et n'était guère plus utile à personne

Caractéristiques

  • Date de parution
    11/10/2006
  • Editeur
  • ISBN
    2-213-63029-1
  • EAN
    9782213630298
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    546 pages
  • Poids
    0.92 Kg
  • Dimensions
    16,0 cm × 24,0 cm × 4,0 cm

Avis libraires et clients

Avis audio

Écoutez ce qu'en disent nos libraires !

À propos de l'auteur

Biographie de François Chapon

François Chapon est directeur honoraire de la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, où il organisa des expositions sur Supervielle, Jouve, Ponge, Char, Claudel, Suarès, Mauriac, Valéry (il en est le bibliographe dans un volume qui fait référence), et put s'intéresser à des artistes tels que Rouault, Sima, Estève, Charles Marq ou Brigitte Simon. Le livre illustré reste pour lui le site par essence d'une unité moderne qu'il a tenté de définir dans Le Peintre et le livre (Flammarion, 1987).
Il a publié la correspondance choisie d'André Suarès et de Jacques Doucet, sous le titre : Le Condottiere et le magicien (Julliard, 1994).

Du même auteur

Derniers produits consultés

29,00 €