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À découvrir
Huit jours de vendanges au domaine de Vaux… Camille et son frère Malo vont tenter l’expérience. Dès leur arrivée Malo est mal à l’aise, Octave, le maître des lieux regarde sa sœur d’une bien étrange façon…
Octave qui suite à un grave accident est devenu boiteux et porte sur le visage une impressionnante cicatrice.
Camille est attirée par cet homme qui semble cacher bien des secrets…
Mais les secrets sont faits pour être gardé et notre héroïne l’apprendra à ses dépends.
La Belle et la bête version thriller et épouvante.
Un final époustouflant qui m’a fait
oublier de respirer l’espace de quelques secondes…
ma chronique: http://www.lesmiscellaneesdepapier.com/un-vent-de-cendres-sandrine-collette.html
Le mot de la fin : Une écriture avec des passages inutilement sanglants, vulgaires et sexuels, à mon goût. L’intrigue cependant est plutôt bien tournée, la résolution est intrigante et intéressante bien que totalement emprunté à un célèbre film. Cet ouvrage est une sorte d’Hitchcock viticole.
Un Vent de cendres est le deuxième livre de Sandrine Collette après Des Noeuds d'acier.
Le roman commence par un accident de voiture terrible ; Laure, décapitée, dont le sang jaillit sur Andreas qui conduisait, Octave est défiguré.
Dix ans passent, Andreas et Octave ont choisi de se terrer en Champagne. Le premier ne descend jamais des étages de la maison,il est invisible, seul Octave, qui exploite le domaine viticole, est en contact avec les jeunes et les vieilles qui viennent faire les vendanges.
Parmi les jeunes, Camille, son frère Malo, Henri, une bande de copains venus pour
gagner un peu d'argent, passer du temps ensemble, pour l'aventure.
La belle Camille ressemble terriblement à Laure et Octave, éternel second après Andréas, est fasciné. Bien qu'Octave soit défiguré, marche avec une canne, silencieux, l'attirance est réciproque, mais Malo va tenter de s'interposer. Après une dispute, il disparaît.
Dans ce roman, Sandrine Collette a su créer un univers très particulier, original :
C'est un huis-clos autour de 3 personnages, dans un univers apparemment festif - les vendanges - L'extérieur ne compte plus, le théâtre du roman est constitué par les vignes, la grande bâtisse et le bistrot du village. Les messages de Camille à sa mère restent sans réponse.
La nature est omniprésente, le temps des vendanges est évoqué d'une manière très convaincante (la fatigue, le 3ème jour qui est le plus dur...).
L'atmosphère est de plus en plus vénéneuse, cette histoire qui commence comme la Belle et la Bête finira comme le Petit Chaperon Rouge version Perrault, très mal.
L'histoire est racontée très linéairement, cliniquement, le lecteur se débat avec Camille, jeune fille fougueuse, pour retrouver son frère Malo et sortir du cauchemar.
Sandrine Collette a réussi avec ce 2ème roman à maintenir l'originalité du monde Des noeuds d'acier : la perversion des hommes comme sujet, des rapports de domination comme trame, la nature comme décor, le tout comme une manière de conte hors du temps, tout en créant une oeuvre très différente.
Que c'est long ! Il ne se passe rien ! Hormis une dernière scène captivante, tout le reste est delayage et verbiage. J'avais pourtant adoré "des noeuds d'acier" (5/5), donc énorme déception. C'est très bien écrit, les personnages sont intéressants et "fouillés", le décor fait référence à toutes nos peurs d'enfant mais quand il n'y a...rien, l'effort est vain. Ce livre est-il une commande éditeur suite au succès du premier roman ?
Je retrouve avec plaisir la plume de l'auteure qui nous entraîne cette fois-ci en Champagne, au moment des vendanges.
Le roman démarre en fanfare, 10 ans plus tôt, sur un drame. Puis le récit s'installe et la tension monte crescendo.
Des phrases courtes et sèches, un rythme soutenu, le doute s'installe, on ne lâche pas ce roman facilement.
J'ai aimé le personnage de Camille qui va jusqu'au bout de ses intuitions. J'ai aimé le personnage d'Octave, blessé par la vie.
Un second roman réussi, ce qui est assez rare pour être souligné.
L'image que je retiendrai :
Celle
des tableaux que peint Andreas, inlassablement la même scène de l'accident, avec son sang.
J'ai lu son premier roman "des nœuds d'acier" dont j'avais adoré le huis-clos tragique et violent.
"Un vent de cendres" m'a surtout plu pour la scène finale à l'atmosphère oppressante.
Un vent de cendres est un roman qui procure des sensations fortes. Après un avis quelque peu mitigé sur le premier roman de Sandrine Collette, me voici obligée de réviser mon jugement ; peut-être est-ce dû au cadre dans lequel se déroule l’intrigue, peut-être aux personnages, au encore au final fracassant. Toujours est-il que ce deuxième roman m’a tenue en haleine jusqu’à la dernière page et que je ne suis pas prête d’oublier les surprises qui m’ont été réservées lors de ma lecture.
Tout commence lorsque Malo et sa sœur Camille arrivent en Champagne pour participer
aux vendanges. Le domaine sur lequel ils travaillent appartient à deux hommes étranges et inquiétants, Octave et Andreas, qui ont été brisés par un accident survenu des années auparavant. S’installe une relation étrange entre Octave et Camille, relation qui ne plaît pas du tout à Malo et qui suscite les moqueries de leurs compagnons de travail. Au fil des jours, l’ambiance se fait plus tendue... et l’inévitable finit par se produire. Est-il encore temps d’échapper au piège qui se referme lentement ?
Les protagonistes de ce roman sont sans conteste une de ses grandes forces. Tous sont bien développés et attachants, ou intrigants : Camille et Malo, bien entendu, mais surtout Octave, cet homme défiguré qui ne sait plus vivre en compagnie des autres. Il y a aussi la présence de Laure, tel un spectre venu hanter les lieux et l’esprit des personnages. Des liens se font et se défont entre ces derniers, laissant présager une fin qui ne sera pas forcément heureuse.
Sandrine Collette prépare bien le terrain : dans les premières pages, nous découvrons l’univers des vendanges : il nous paraissait accueillant au premier abord, mais se révèle bien vite oppressant. Petit à petit, le domaine se fait plus hostile, imperceptiblement, et des indices nous indiquent que quelque chose de dangereux menace les protagonistes. Bien que réparties en neuf jours, les différentes parties du livre sont assez inégales, tant du point de vue de l’action que de l’information transmise.
Quiconque aura lu la quatrième de couverture saura à quoi s’attendre et j’ai trouvé dommage qu’autant de détails concernant le déroulement de l’histoire aient été dévoilés. Nous connaissons donc déjà une bonne partie de l’intrigue, car la mise en place est plutôt lente, et je pense que certains lecteurs reprocheront à l’auteur quelques longueurs dans la partie centrale. Cependant, elles me paraissent nécessaires pour que l’atmosphère soit « juste » et puisse à ce point jouer avec nos peurs.
Vous l’aurez compris, le suspense n’est pas au centre du roman. Cette impression est peut-être due au trop grand nombre de détails dans le résumé et j’ai eu l’impression – sans vouloir gâcher le suspense – de souvent deviner les évènements avant qu’ils ne se produisent... Et pourtant ! La fin surprendra sans aucun doute la plupart des lecteurs. Bien malin serait celui capable de soupçonner l’horreur de cette affaire. Même plusieurs minutes après avoir refermé le livre, j’ai eu du mal à digérer. Le contraste avec le début est flagrant, et il suffit de quelques lignes pour que les pièces du puzzle s’emboîtent.
Des nœuds d’acier m’avait dérangé pour sa violence, une violence crue qui se retrouve dans Un vent de cendres, mais de manière beaucoup plus subtile, implicite, presque. Il n’y a pas beaucoup de scènes de violence, pourtant, on se sent oppressé dès l’arrivée de Malo et Camille au domaine. Je dirais sans hésiter que ce deuxième roman m’a plus marquée, plus entraînée que le premier... peut-être parce que c’est moins le mal qui se cache dans le quotidien, mais plutôt une série de malheurs qui conduit à une véritable stratégie. Cela rend la psychologie des personnages d’autant plus intéressante que l’on a l’impression de pouvoir les comprendre. Et même si on voudrait en détester certains, on n’y parvient pas.
Un vent de cendres est un très bon roman, tant du point de vue de l’intrigue que de l’écriture. Sandrine Collette fait montre de son talent pour créer une atmosphère réussie, des descriptions vivantes – surtout celles des courses-poursuites – et une intrigue terrifiant. Je recommande ce livre à tous les amateurs du thriller psychologique ainsi qu’à ceux qui apprécient des bons romans policiers, sachant toutefois qu’ils pourraient y trouver quelques longueurs.
Je termine en remerciant Babelio pour l’organisation des Masses Critiques, et les Éditions Denoël pour leur confiance. Un merci particulier à l’auteur également, qui m’a fait vivre des émotions fortes avec ce roman. Vivement le prochain !
J’ai suivi sur les différents blogs les avis enthousiastes sur le premier roman de l’auteur, Des noeuds d’acier. Mais l’occasion de lecture ne s’est pas présentée chez moi et je tenais à y remédier avec ce second roman. Beaucoup le disent moins violent, moins fort. Personnellement, arrivant avec un regard neuf sur l’auteur, j’ai trouvé ce second roman bien construit et angoissant. L’objectif de l’auteur est atteint : j’ai tourné les pages avec intérêt et j’avais hâte de connaître le dénouement.
Dès le prologue, l’accident meurtrier de ces trois jeunes personnes
de retour d’un mariage plante le décor dans l’horreur et laisse présager des mémoires hantées pour les survivants. Andréas, le conducteur et Octave seront transfigurés après la mort de Laure.
Dix ans plus tard, Camille et son frère Malo participent aux vendanges dans la propriété d’Andréas et d’Octave. "La silhouette trop blonde de Camille", cette grande ressemblance avec Laure vont réveiller de sombres pensées.
Curieusement, la belle Camille est attirée par Octave, la bête du domaine.
" Le dos tordu par la boiterie, cette affreuse cicatrice. Du bon côté, le si beau regard."
L’auteur parvient à complexifier ses personnages pour nous perdre dans le doute. La relation entre Camille et Octave est un mélange d’attrait et de crainte. De même elle oppose aisément les côtés ténébreux des deux accidentés, Andréas et Octave avec la bonhommie, la jeunesse et l’humour de l’équipe de vendangeurs. Ainsi, on s’amuse dans les vignes et l’on tremble dans la forêt ou à l’étage de la sombre demeure. Tout comme le soleil des premiers jours s’oppose vite à ce temps d’orage qui excite les esprits.
Par la dualité des sentiments, le mystère des personnages, les scènes oppressantes, l’auteur m’a tenue en alerte d’un bout à l’autre du récit. La fin, apothéose d’angoisse, maintient le doute et peut même surprendre malgré les évidentes résolutions que j’avais pu supposer en cours de lecture.
Comme le roman précédent, celui-ci est un roman d'ambiance ; il ne faut pas s'attendre à beaucoup d'action mais je l'ai tout de même préféré au précédent parce que j'ai aimé le jeu autour du conte. La relation entre Camille et Octave fait tout de suite penser à la Belle et la Bête, la maison dans laquelle vivent Octave et Andreas (je vous laisse découvrir ce personnage) ressemble au châteaux des contes de fée. Je ne suis malgré tout pas assez enthousiaste pour avoir envie de continuer à découvrir l'auteure. La scène finale m'a rappelé un film ou une série dont je n'arrive
pas à me souvenir du titre (ni de grand chose à vrai dire à part cette scène marquante). Si quelqu'un a lu ce titre et a aussi eu cette impression de déjà-vu mais contrairement à moi, a retrouvé de quoi il s'agit, ce serait gentil de me donner le titre par mail parce que ça m'agace de ne pas le retrouver.
Sandrine Collette aurait pu juste offrir un conte moderne reprenant les codes de "La Belle et la Bête", elle a préféré entrainer son lecteur sur une pente beaucoup plus noir.
Alors que l'histoire continue de se jouer au grand air, l'orage qui couve apporte soudainement une ambiance lourde et menaçante.... D'ailleurs, chacun devient nerveux et irascible, ne prenant pas en compte les craintes de Camille lorsqu'elle découvre que Malo est soudainement absent.
Les personnages sont travaillés à la perfection et oscillent entre obsession, folie ordinaire, souffrance et force de vie... Octave
est absolument fascinant parce que mystérieux jusqu'à la toute fin.
La structure du roman, découpé en 9 sections, crée doucement le sentiment d'angoisse et fait lentement monter le suspens jusqu'à un dernier chapitre particulièrement percutant.
Sandrine Collette appréhendait l'épreuve du second roman... qu'elle se rassure, elle a su confirmer son talent de conteuse à suspens.
Un polar caniculaire !
Dans les vignes champenoises, cet été-là, Camille et son frère Malo commencent les vendanges au domaine de Vaux.
La chaleur est écrasante et, très vite, Malo est troublé par l'attitude d'Octave, le gérant du domaine. Il sent une terrible menace planer au-dessus de lui et de sa sœur et veut quitter les lieux au plus vite tandis que Camille, elle, est de plus en plus fascinée...
Sera-t-il trop tard pour la sauver ?
Un roman noir puissant dont les ombres vous hanteront pendant longtemps...