Le poète et les saltimbanques

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Guillaume Apollinaire - Le poète et les saltimbanques. 3 CD audio
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Caractéristiques

  • Date de parution
    13/04/2011
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-36285-007-3
  • EAN
    9782362850073
  • Présentation
    Boîte
  • Nb. de pages
    3 pages
  • Poids
    0.155 Kg
  • Dimensions
    14,0 cm × 12,5 cm × 2,0 cm

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À propos de l'auteur

Guillaume Apollinaire

Biographie de Guillaume Apollinaire

Guillaume Apollinaire de Kostrowitsky naît à Rome en 1880 d'un père inconnu - un noble italien probablement - et d'une mère d'origine polonaise qui fréquente assidûment les tables de jeu. En dépit d'une scolarité régulière à Monaco et à Nice, il échoue en 1897 au baccalauréat. Rompant avec les études, il lit abondamment, découvre la poésie de son temps, s'intéresse au journalisme et s'essaie à traduire Boccace.
En 1899, Madame de Kostrowitsky et ses deux fils (Guillaume et son frère Albert né en 1882) quitte Monaco pour Aix-les-Bains, Lyon, Paris, Stavelot (près du casino de Spa) avant de se fixer à Paris. Contraint de gagner sa vie, Apollinaire devient "nègre" „ pour un feuilletoniste, puis part un an (août 1901 - août 1902) en Allemagne en tant que précepteur et tombe amoureux d'Annie Pleyden, la gouvernante de son élève, qui repousse ses avances.
De cet échec naîtra "La Chanson du mal aimé". Il traverse Berlin, Dresde, Prague, Vienne, Munich puis, de retour à Paris, devient employé de banque. Il élargit sa connaissance du milieu littéraire - André Salmon, Alfred Jarry, Max Jacob - et s'ouvre à celui des peintres - Albert Derain, Maurice Vlaminck et Pablo Picasso. En 1907, il quitte le domicile maternel, abandonne la banque, publie sous le manteau ses "Onze mille verges" et se lie avec Marie Laurencin.
Pour subsister, il écrit dans les journaux les plus divers - du "Financier" à "La Culture physique" -, multiplie les articles de critique, les préfaces de catalogue (Georges Braque), rédige des présentations de textes libertins dont ceux du Marquis de Sade. Il découvre aussi Henri Rousseau et la peinture naïve. En septembre 1911, injustement accusé de recel d'oeuvres d'art, il est incarcéré quelques jours à la prison de la Santé.
Profondément affecté par les attaques envers sa probité et son statut d'étranger, il supporte d'autant plus mal, en juin 1912, la rupture avec Marie Laurencin. Par ses relations avec les futuristes italiens et le groupe berlinois" Der Sturm", avec Blaise Cendrars, Francis Picabia, Sonia et Robert Delaunay, par son intérêt pour l'art africain, Apollinaire est de plus en plus mêlé à l'avant-garde, en peinture comme en poésie ainsi qu'en témoignent, en 1913, les retentissantes parutions des poèmes d'"Alcools" puis du recueil "Les peintres cubistes".
En 1914, il publie ses premiers "idéogrammes" ( les futurs "calligrammes"). Dès la déclaration de guerre il dépose une double demande : d'engagement (il est incorporé en décembre 1914) et de naturalisation (qu'il obtient en 1916). Il vit auprès de Louise de Coligny-Chatillon, "Lou", une liaison aussi brève que passionnée. Il participe à l'offensive de septembre 1915. Fantassin dans les tranchées, il est blessé le 17 mars 1916 d'un éclat d'obus à la tempe.
Après une longue convalescence, il est affecté dans les bureaux à Paris et peut revenir à la vie littéraire. Il fait représenter en juin 1917 "Les Mamelles de Tirésias", prépare la parution de "Calligrammes" et devient une référence pour les poètes de la nouvelle génération (Soupault, Breton, Cocteau, Aragon, Eluard, Tzara, Reverdy, Albert-Birot). En mars 1918 celle qui fut son infirmière, "la jolie rousse" Jacqueline Kolb, devient son épouse mais, atteint par l'épidémie de grippe espagnole, il meurt le 9 novembre 1918.
"Placé au centre de son temps comme une araignée au centre de sa toile" selon Ribemond-Dessaignes, Apollinaire, esprit éclectique et d'une curiosité insatiable, sans rompre avec ses prédécesseurs, intègre et développe toutes les expérimentations de son temps. Son oeuvre constitue le passage obligé entre le symbolisme et l'émergence du dadaïsme puis du surréalisme. A propos d'Apollinaire et la musique : Attentif aux progrès techniques, Guillaume Apollinaire enregistre 3 de ses poèmes pour les Archives de la Parole en 1913.
Peu satisfait du résultat, il déclare : "comme je fais mes poèmes en les chantant sur des rythmes qu'a notés mon ami Max Jacob, j'aurais dû les chanter". En août 1918, Apollinaire écrit le livret de l'opéra-bouffe "Casanova" dont la musique, écrite par le chef d'orchestre Henri Defosse, ne sera prête qu'en 1920. Peut être a t-il, auparavant, entendu les mises en musique de 6 de ses poèmes d'"Alcools" qu'effectue en 1916 et 1917 Arthur Honneger (1892-1955).
Dès 1919, Louis Duray (1888-1979) compose à partir du "Bestiaire". En 1925, Jean Rivier (1896-1987) aborde à son tour les textes du poète. Il est suivi de Francis Poulenc (1889-1963) qui écrit les premières de ses 38 mélodies à partir de 1931. Avec plus de 100 partitions dont une grande part est à découvrir, le compositeur Robert Caby (1905-1992) propose un parcours très vaste de l'oeuvre. Dans le domaine de la chanson, deux grands succès sont nés des poèmes d'Apollinaire : "Saltimbanques" (popularisé par Yves Montand) et "Le pont Mirabeau", respectivement mis en musique par Louis Bessières (né en 1913) et Léo Ferré (1916-1993) pour lequel il convient d'ajouter la création, en 1954, de l'oratorio "La Chanson du mal aimé".
Bernard Ascal

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