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Inattendu
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Ironique
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XXIe siècle
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Bea
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Crispant
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Arctique
Béa, la petite trentaine, caricaturiste politique norvégienne de renom, s'est inscrite sans raison apparente pour une croisière hors de prix dans l'Arctique. Elle va tout quitter pour participer à ce voyage : Andersen, la perruche qui partage sa vie, son travail, ses amants et ses amis. Quelles peuvent donc être les motivations qui poussent cette jeune femme qui n'a pas langue de sa poche et qui a un fort penchant pour la bouteille à entreprendre un tel périple, coincée parmi dix-neuf passagers plus différents les uns que les autres ?
MON AVIS : J'ai découvert l'auteure Anne B.
Ragde par le biais de sa trilogie "La terre des mensonges" que j'avais dévorée en quelques jours. C'est donc avec beaucoup de plaisir que je me suis lancée dans les eaux glaciales de "Zona Frigida". Les descriptions de l'Arctique et de sa faune sont vraiment magnifiques. L'écriture d'Anne B. Ragde est tellement imagée et détaillée que j'ai eu à plusieurs reprises la sensation de respirer l'air glacial du grand Nord. L'auteure prend son temps pour camper l'histoire, ses personnages et le drame qui va se jouer, car ce n'est pas qu'un plaidoyer pour l'écologie qu'elle nous propose, c'est aussi la quête d'une jeune femme qui veut enfin vivre sa vie. Ainsi, si Béa peut sembler loufoque et dévergondée voire carrément antipathique en début de croisière, elle se révèle au fil du roman beaucoup plus attachante à mesure qu'elle dévoile ses failles... la suite sur le blog Meellit lit...
Caustique
C'était ma première rencontre avec l'auteure. J'ai aimé son style, son humour, et rencontrer des ours polaires en liberté. J'ai aimé qu'elle nous parle de l'environnement avec subtilité, sans message appuyé toutes les dix pages. j'ai souri, comme tous les français sans doute, en lisant cette phrase:
Soudain, j'ai compris quelque chose: ce n'est pas l'homme qui prend la mer maisla mer qui prend l'homme.
J'ai presque rajouté "Tintintin" dans ma tête. Ces touristes qui veulent voir du spectaculaire sans prendre de risque m'ont amusée mais je sais bien qu'au fond, nous sommes tous un peu ainsi:
Elle avait envie de rencontrer un ours blanc mais il fallait qu'il soit inoffensif. Rien ne devait être dangereux, seulement extraordinaire, exotique et surtout, écologiquement correct.
J'ai par contre trouvé l'histoire d'amour entre Bea et son marin un peu fleur bleue.