Voie chilienne au socialisme et luttes paysannes. Approche théorique et pratique d'une transition capitaliste non révolutionnaire

Par : Patrick Castex, Charles Bettelheim, Jacques Charrière

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  • Nombre de pages328
  • FormatePub
  • ISBN2-348-03160-4
  • EAN9782348031601
  • Date de parution01/01/1977
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille77 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurLa Découverte (réédition numériq...

Résumé

Au Chili, le mouvement paysan n'a pas permis de bouleverser les rapports d'exploitation capitalistes. Or, il n'y a pas « une » paysannerie, mais « des » couches sociales exploitées et exploiteuses. Les paysans ne sont pas « la force révolutionnaire par excellence », pas plus qu'ils ne sont « réactionnaires par nature ». Car le chemin est tortueux, de la séparation des travailleurs et des moyens de production à leur réappropriation.
C'est l'histoire de ce « chemin tortueux » que relate Patrick Castex, l'histoire du secteur agricole chilien, l'histoire d'une transition capitaliste non révolutionnaire. L'auteur, qui a pu suivre pendant deux ans la réalité chilienne sur place en travaillant à l'Instituto de Capacitación y de Investigación en Reforma Agraria, tente de répondre à plusieurs questions :  - que signifie l'existence d'éléments du mode de production féodal tout au long de l'histoire du secteur agricole chilien ?  - qu'est-ce qu'une transition capitaliste non-révolutionnaire ?  - en quoi cette transition capitaliste « non révolutionnaire » entraîne-t-elle, dans le secteur agricole, des contradictions relativement bloquantes dans les luttes de classes des masses paysannes ?  - quel est le rôle des « réformes agraires » en tant qu'intervention exogène de l'Etat capitaliste, sur l'alliance classe ouvrière-paysannerie et sur les contradictions exploités-exploiteurs.
Quelles sont, en un mot, les stratégies des alliances de classes dans la lutte « pour » ou « contre » le socialisme ?
Au Chili, le mouvement paysan n'a pas permis de bouleverser les rapports d'exploitation capitalistes. Or, il n'y a pas « une » paysannerie, mais « des » couches sociales exploitées et exploiteuses. Les paysans ne sont pas « la force révolutionnaire par excellence », pas plus qu'ils ne sont « réactionnaires par nature ». Car le chemin est tortueux, de la séparation des travailleurs et des moyens de production à leur réappropriation.
C'est l'histoire de ce « chemin tortueux » que relate Patrick Castex, l'histoire du secteur agricole chilien, l'histoire d'une transition capitaliste non révolutionnaire. L'auteur, qui a pu suivre pendant deux ans la réalité chilienne sur place en travaillant à l'Instituto de Capacitación y de Investigación en Reforma Agraria, tente de répondre à plusieurs questions :  - que signifie l'existence d'éléments du mode de production féodal tout au long de l'histoire du secteur agricole chilien ?  - qu'est-ce qu'une transition capitaliste non-révolutionnaire ?  - en quoi cette transition capitaliste « non révolutionnaire » entraîne-t-elle, dans le secteur agricole, des contradictions relativement bloquantes dans les luttes de classes des masses paysannes ?  - quel est le rôle des « réformes agraires » en tant qu'intervention exogène de l'Etat capitaliste, sur l'alliance classe ouvrière-paysannerie et sur les contradictions exploités-exploiteurs.
Quelles sont, en un mot, les stratégies des alliances de classes dans la lutte « pour » ou « contre » le socialisme ?