Une femme chez les chasseurs de têtes. et autres reportages

Par : Tita Na

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  • Nombre de pages270
  • FormatePub
  • ISBN979-10-95582-03-8
  • EAN9791095582038
  • Date de parution04/05/2016
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille5 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurMarchialy

Résumé

Les récits d'aventures d'une pionnière du journalisme littéraire qui ont marqué une génération entière au côté des reportages d'Albert Londres et de Joseph Kessel. Bourlingueuse des années folles, Titaÿna parcourt le monde à la recherche d'expériences extrêmes et de sujets hors du commun. Au fin fond de la jungle indonésienne, elle rend visite aux Toradjas, aussi surnommés « les chasseurs de têtes ».
Depuis la Perse, elle traverse le désert et accompagne des cadavres pour un dernier pèlerinage à la Mecque. Aux États-Unis, c'est à bord des « avions ivres » qui transportent l'alcool de contrebande pendant la prohibition que Titaÿna survole le pays. Pour compléter ce triptyque, ses « Mémoires de reporter », publiés pour la première fois, révèlent les coulisses de sa carrière de femme journaliste au long cours. Titaÿna, alias Elisabeth Sauvy, née en 1897, est l'une des rares femmes françaises qui accède au statut de grand reporter dans les années 1920.
Avide de sensations fortes et d'exotisme, elle parcourt le monde et rapporte de ses voyages des textes insolites et poétiques.
Les récits d'aventures d'une pionnière du journalisme littéraire qui ont marqué une génération entière au côté des reportages d'Albert Londres et de Joseph Kessel. Bourlingueuse des années folles, Titaÿna parcourt le monde à la recherche d'expériences extrêmes et de sujets hors du commun. Au fin fond de la jungle indonésienne, elle rend visite aux Toradjas, aussi surnommés « les chasseurs de têtes ».
Depuis la Perse, elle traverse le désert et accompagne des cadavres pour un dernier pèlerinage à la Mecque. Aux États-Unis, c'est à bord des « avions ivres » qui transportent l'alcool de contrebande pendant la prohibition que Titaÿna survole le pays. Pour compléter ce triptyque, ses « Mémoires de reporter », publiés pour la première fois, révèlent les coulisses de sa carrière de femme journaliste au long cours. Titaÿna, alias Elisabeth Sauvy, née en 1897, est l'une des rares femmes françaises qui accède au statut de grand reporter dans les années 1920.
Avide de sensations fortes et d'exotisme, elle parcourt le monde et rapporte de ses voyages des textes insolites et poétiques.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
Mathilde Le GuayDecitre Part-Dieu
5/5
une poétesse baroudeuse
C'est superbement écrit : Titayna par la qualité de son regard m'a fait penser au Henri Michaux d'Un Barbare en Asie, et l'on apprend plein de choses sur des peuples encore sauvages dans les années 20 (encore maintenant, mais moins..), la survie dans la jungle hostile, les relations entre les individus et les peuples, les cultures tribales -comment tous les hommes essaient de s'arranger dans leur environnement en se racontant des histoires d'esprit.... On y redécouvre aussi quelque chose d'essentiel à l'ame humaine,de trop souvent galvaudé et dont l'authenticité est rare : l'esprit d'aventure. Ce qu'elle nous raconte là avec une élégance sans faille est du domaine de l'extrême : âmes sensibles s'abstenir? Non car la tendre intelligence de ses perceptions et conceptions du monde est aussi une leçon de bravoure à savourer à notre échelle, dans notre contexte -toutes proportions gardées. En creux, c'est aussi une inestimable réflexion sur les conditions de possibilité de la dignité, du rôle pervers de l'argent et de l'appropriation "civilisante"des colons, des missionnaires et de la religion imposée, des ravages de la colonisation- qui n'impose jamais de jugement définitif et prend le temps de l'observation en immersion. Car c'est bien cette capacité inouie à s'immerger dans l'altérité, voire dans l'hostilité (plus des éléments que des hommes, d'ailleurs..) sans jamais se cabrer, que Titayna doit la formidable acuité de ses observations. Elisabeth Sauvy, dont Titayna est le nom de plume, ne fut elle-même pas exempte de tous reproches -en témoigne son penchant intellectuel en faveur de l'antisémitisme dans des revues de l'époque-ce qui n'entache en rien le plaisir de lecture de ce texte incroyable (nul n'est parfait ..? il faudrait considérer comment une époque troublée trouble les esprits, et la psychologie personnelle de la personne, non pas dans le but d'excuser mais de comprendre les racines d'un certain antisémitisme à la française -ce qui n'est pas le propos ici.). Un grand texte accessible à tous, en poche ou dans la très belle traduction (et le très bel objet-livre) des éditions Marchialy.
C'est superbement écrit : Titayna par la qualité de son regard m'a fait penser au Henri Michaux d'Un Barbare en Asie, et l'on apprend plein de choses sur des peuples encore sauvages dans les années 20 (encore maintenant, mais moins..), la survie dans la jungle hostile, les relations entre les individus et les peuples, les cultures tribales -comment tous les hommes essaient de s'arranger dans leur environnement en se racontant des histoires d'esprit.... On y redécouvre aussi quelque chose d'essentiel à l'ame humaine,de trop souvent galvaudé et dont l'authenticité est rare : l'esprit d'aventure. Ce qu'elle nous raconte là avec une élégance sans faille est du domaine de l'extrême : âmes sensibles s'abstenir? Non car la tendre intelligence de ses perceptions et conceptions du monde est aussi une leçon de bravoure à savourer à notre échelle, dans notre contexte -toutes proportions gardées. En creux, c'est aussi une inestimable réflexion sur les conditions de possibilité de la dignité, du rôle pervers de l'argent et de l'appropriation "civilisante"des colons, des missionnaires et de la religion imposée, des ravages de la colonisation- qui n'impose jamais de jugement définitif et prend le temps de l'observation en immersion. Car c'est bien cette capacité inouie à s'immerger dans l'altérité, voire dans l'hostilité (plus des éléments que des hommes, d'ailleurs..) sans jamais se cabrer, que Titayna doit la formidable acuité de ses observations. Elisabeth Sauvy, dont Titayna est le nom de plume, ne fut elle-même pas exempte de tous reproches -en témoigne son penchant intellectuel en faveur de l'antisémitisme dans des revues de l'époque-ce qui n'entache en rien le plaisir de lecture de ce texte incroyable (nul n'est parfait ..? il faudrait considérer comment une époque troublée trouble les esprits, et la psychologie personnelle de la personne, non pas dans le but d'excuser mais de comprendre les racines d'un certain antisémitisme à la française -ce qui n'est pas le propos ici.). Un grand texte accessible à tous, en poche ou dans la très belle traduction (et le très bel objet-livre) des éditions Marchialy.
Mathilde Le GuayDecitre Part-Dieu
5/5
Une femme chez les chasseurs de tête
C'est superbement écrit : Titayna par la qualité de son regard m'a fait penser au Henri Michaux d'Un Barbare en Asie, et l'on apprend plein de choses sur des peuples encore sauvages dans les années 20 (encore maintenant, mais moins..), la survie dans la jungle hostile, les relations entre les individus et les peuples, les cultures tribales -comment tous les hommes essaient de s'arranger dans leur environnement en se racontant des histoires d'esprit.... On y redécouvre aussi quelque chose d'essentiel à l'ame humaine,de trop souvent galvaudé et dont l'authenticité est rare : l'esprit d'aventure. Ce qu'elle nous raconte là avec une élégance sans faille est du domaine de l'extrême : âmes sensibles s'abstenir? Non car la tendre intelligence de ses perceptions et conceptions du monde est aussi une leçon de bravoure à savourer à notre échelle, dans notre contexte -toutes proportions gardées. En creux, c'est aussi une inestimable réflexion sur les conditions de possibilité de la dignité, du rôle pervers de l'argent et de l'appropriation "civilisante"des colons, des missionnaires et de la religion imposée, des ravages de la colonisation- qui n'impose jamais de jugement définitif et prend le temps de l'observation en immersion. Car c'est bien cette capacité inouie à s'immerger dans l'altérité, voire dans l'hostilité (plus des éléments que des hommes, d'ailleurs..) sans jamais se cabrer, que Titayna doit la formidable acuité de ses observations. p38"Dans la foule dont la douceur ne sait pas bousculer, j'erre, si bien absorbée qu'à peine si l'on se détourne sur mon passage.(...)Une adoption mystique s'est faite à mon insu, née peut-etre de ma sympathie subite pour ce peuple au regard droit, dont la brutalité de vie n'a tué la délicatesse d'aucune émotion humaine." Pensez à la station de métro saxe-gambetta vers 19H00, à notre rapport au confort et à la sécurité : un regard d'ethnologue du quotidien qui nous ferait presque considérer notre "civilisation" comme une façon particulière d'instituer la barbarie... pp69-70"Aucun regret n'arrêtera l'évolution du monde vers la grande uniformité et la conduite de sa transformation ne sera jamais confiée aux poètes. (..) Déjà leurs cousins(..)et leurs frères ont appris des missionnaires à oublier leurs fois et leurs lois. Celles reçues en échange auront toujours pour eux l'aspect d'une langue étrangère, ils ne croient plus en rien, ne savent plus rien et les nouvelles notions de Bien et de Mal ont détruit en eux la dignité humaine". Elisabeth Sauvy, dont Titayna est le nom de plume, ne fut elle-même pas exempte de tous reproches -en témoigne son penchant intellectuel en faveur de l'antisémitisme dans des revues de l'époque-ce qui n'entache en rien le plaisir de lecture de ce texte incroyable (nul n'est parfait ..? il faudrait considérer comment une époque troublée trouble les esprits, et la psychologie personnelle de la personne, non pas dans le but d'excuser mais de comprendre les racines d'un certain antisémitisme à la française -ce qui n'est pas le propos ici.). Un grand texte accessible à tous, en poche ou dans la très belle traduction (et le très bel objet-livre) des éditions Marchialy augmentée d'autres textes passionnants..
C'est superbement écrit : Titayna par la qualité de son regard m'a fait penser au Henri Michaux d'Un Barbare en Asie, et l'on apprend plein de choses sur des peuples encore sauvages dans les années 20 (encore maintenant, mais moins..), la survie dans la jungle hostile, les relations entre les individus et les peuples, les cultures tribales -comment tous les hommes essaient de s'arranger dans leur environnement en se racontant des histoires d'esprit.... On y redécouvre aussi quelque chose d'essentiel à l'ame humaine,de trop souvent galvaudé et dont l'authenticité est rare : l'esprit d'aventure. Ce qu'elle nous raconte là avec une élégance sans faille est du domaine de l'extrême : âmes sensibles s'abstenir? Non car la tendre intelligence de ses perceptions et conceptions du monde est aussi une leçon de bravoure à savourer à notre échelle, dans notre contexte -toutes proportions gardées. En creux, c'est aussi une inestimable réflexion sur les conditions de possibilité de la dignité, du rôle pervers de l'argent et de l'appropriation "civilisante"des colons, des missionnaires et de la religion imposée, des ravages de la colonisation- qui n'impose jamais de jugement définitif et prend le temps de l'observation en immersion. Car c'est bien cette capacité inouie à s'immerger dans l'altérité, voire dans l'hostilité (plus des éléments que des hommes, d'ailleurs..) sans jamais se cabrer, que Titayna doit la formidable acuité de ses observations. p38"Dans la foule dont la douceur ne sait pas bousculer, j'erre, si bien absorbée qu'à peine si l'on se détourne sur mon passage.(...)Une adoption mystique s'est faite à mon insu, née peut-etre de ma sympathie subite pour ce peuple au regard droit, dont la brutalité de vie n'a tué la délicatesse d'aucune émotion humaine." Pensez à la station de métro saxe-gambetta vers 19H00, à notre rapport au confort et à la sécurité : un regard d'ethnologue du quotidien qui nous ferait presque considérer notre "civilisation" comme une façon particulière d'instituer la barbarie... pp69-70"Aucun regret n'arrêtera l'évolution du monde vers la grande uniformité et la conduite de sa transformation ne sera jamais confiée aux poètes. (..) Déjà leurs cousins(..)et leurs frères ont appris des missionnaires à oublier leurs fois et leurs lois. Celles reçues en échange auront toujours pour eux l'aspect d'une langue étrangère, ils ne croient plus en rien, ne savent plus rien et les nouvelles notions de Bien et de Mal ont détruit en eux la dignité humaine". Elisabeth Sauvy, dont Titayna est le nom de plume, ne fut elle-même pas exempte de tous reproches -en témoigne son penchant intellectuel en faveur de l'antisémitisme dans des revues de l'époque-ce qui n'entache en rien le plaisir de lecture de ce texte incroyable (nul n'est parfait ..? il faudrait considérer comment une époque troublée trouble les esprits, et la psychologie personnelle de la personne, non pas dans le but d'excuser mais de comprendre les racines d'un certain antisémitisme à la française -ce qui n'est pas le propos ici.). Un grand texte accessible à tous, en poche ou dans la très belle traduction (et le très bel objet-livre) des éditions Marchialy augmentée d'autres textes passionnants..
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