
Prix ARLLFB - Prix Verdickt-Rijdams
Une autre science est possible !. Manifeste pour un ralentissement des sciences suivi de Le poulpe du doctorat
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- Nombre de pages172
- FormatePub
- ISBN978-2-7071-9819-8
- EAN9782707198198
- Date de parution16/11/2017
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille7 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurLa Découverte
- AuteurWilliam James
Résumé
Le compromis qui a longtemps assuré aux chercheurs le minimum d'indépendance vitale est mort. L'économie de la connaissance est dépendante des intérêts privés. Un plaidoyer pour la slow science auquel répond, en miroir, et à un siècle de distance, un brillant pamphlet du philosophe William James. Comme le
fast food, la
fast science, c'est vite fait, pas bon et pas très digeste ! Une économie spéculative - avec ses bulles et ses krachs - s'est emparée de la recherche scientifique : les chercheurs doivent intéresser des " partenaires " industriels, participer aux jeux guerriers de l'économie compétitive.
Conformisme, compétitivité, opportunisme et flexibilité : c'est la formule de l'excellence. Mais comment poser publiquement la question d'un désastre lorsque l'on ne veut pas que le public perde confiance en " sa " science ? Les mots d'ordre comme " Sauvons la recherche " font consensus, alors qu'ils ne posent surtout pas la bonne question : " Mais de quoi faut-il la sauver ? " Ce livre montre que les chercheurs doivent cesser de se prendre pour le " cerveau pensant, rationnel, de l'humanité ", refuser que leur expertise serve à faire taire l'inquiétude de l'opinion, à propager la croyance en un progrès scientifique inéluctable capable de résoudre les grands problèmes de société.
Et qu'ils auraient avantage à nouer des liens avec un public potentiellement intelligent et curieux, c'est-à-dire aussi à produire des savoirs dignes de cette ambition.
Conformisme, compétitivité, opportunisme et flexibilité : c'est la formule de l'excellence. Mais comment poser publiquement la question d'un désastre lorsque l'on ne veut pas que le public perde confiance en " sa " science ? Les mots d'ordre comme " Sauvons la recherche " font consensus, alors qu'ils ne posent surtout pas la bonne question : " Mais de quoi faut-il la sauver ? " Ce livre montre que les chercheurs doivent cesser de se prendre pour le " cerveau pensant, rationnel, de l'humanité ", refuser que leur expertise serve à faire taire l'inquiétude de l'opinion, à propager la croyance en un progrès scientifique inéluctable capable de résoudre les grands problèmes de société.
Et qu'ils auraient avantage à nouer des liens avec un public potentiellement intelligent et curieux, c'est-à-dire aussi à produire des savoirs dignes de cette ambition.
Le compromis qui a longtemps assuré aux chercheurs le minimum d'indépendance vitale est mort. L'économie de la connaissance est dépendante des intérêts privés. Un plaidoyer pour la slow science auquel répond, en miroir, et à un siècle de distance, un brillant pamphlet du philosophe William James. Comme le
fast food, la
fast science, c'est vite fait, pas bon et pas très digeste ! Une économie spéculative - avec ses bulles et ses krachs - s'est emparée de la recherche scientifique : les chercheurs doivent intéresser des " partenaires " industriels, participer aux jeux guerriers de l'économie compétitive.
Conformisme, compétitivité, opportunisme et flexibilité : c'est la formule de l'excellence. Mais comment poser publiquement la question d'un désastre lorsque l'on ne veut pas que le public perde confiance en " sa " science ? Les mots d'ordre comme " Sauvons la recherche " font consensus, alors qu'ils ne posent surtout pas la bonne question : " Mais de quoi faut-il la sauver ? " Ce livre montre que les chercheurs doivent cesser de se prendre pour le " cerveau pensant, rationnel, de l'humanité ", refuser que leur expertise serve à faire taire l'inquiétude de l'opinion, à propager la croyance en un progrès scientifique inéluctable capable de résoudre les grands problèmes de société.
Et qu'ils auraient avantage à nouer des liens avec un public potentiellement intelligent et curieux, c'est-à-dire aussi à produire des savoirs dignes de cette ambition.
Conformisme, compétitivité, opportunisme et flexibilité : c'est la formule de l'excellence. Mais comment poser publiquement la question d'un désastre lorsque l'on ne veut pas que le public perde confiance en " sa " science ? Les mots d'ordre comme " Sauvons la recherche " font consensus, alors qu'ils ne posent surtout pas la bonne question : " Mais de quoi faut-il la sauver ? " Ce livre montre que les chercheurs doivent cesser de se prendre pour le " cerveau pensant, rationnel, de l'humanité ", refuser que leur expertise serve à faire taire l'inquiétude de l'opinion, à propager la croyance en un progrès scientifique inéluctable capable de résoudre les grands problèmes de société.
Et qu'ils auraient avantage à nouer des liens avec un public potentiellement intelligent et curieux, c'est-à-dire aussi à produire des savoirs dignes de cette ambition.

















