Un procès de Moscou au cinéma. Le pré de Béjine d'Eisenstein

Par : Eric Schmulévitch

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  • Nombre de pages156
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-20731-8
  • EAN9782296207318
  • Date de parution01/10/2008
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille6 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

En 1935, Eisenstein se voit offrir la possibilité de tourner un film - Le Pré de Béjine - et d'explorer un territoire nouveau pour lui: le travail sur le son, avec des acteurs professionnels incarnant les personnages singuliers d'un récit contemporain: la collectivisation des terres et la lutte contre les koulaks. Prétexte du film: le meurtre de Pavlik Morozov, dont la propagande officielle va s'emparer pour glorifier une figure inédite de héros-martyr, celle d'un jeune pionnier qui privilégie les liens sociaux au détriment des liens familiaux.
Eisenstein transforme ce modèle de légitimation de la domination stalinienne en une tragédie à portée philosophique, qui reprend à son compte quelques grands motifs mythiques universels. Résultat: en 1937, le film est interdit pour "formalisme et mysticisme" et son auteur échappe de peu à l'arrestation, sinon à la mort. C'est de cette "affaire" dont il est ici question, avec à la clé quelques questions relatives aux raisons esthétiques et/ou idéoloiques de son interdiction: comment ce film est-il né et quelle logique conduira à sa disparition?
En 1935, Eisenstein se voit offrir la possibilité de tourner un film - Le Pré de Béjine - et d'explorer un territoire nouveau pour lui: le travail sur le son, avec des acteurs professionnels incarnant les personnages singuliers d'un récit contemporain: la collectivisation des terres et la lutte contre les koulaks. Prétexte du film: le meurtre de Pavlik Morozov, dont la propagande officielle va s'emparer pour glorifier une figure inédite de héros-martyr, celle d'un jeune pionnier qui privilégie les liens sociaux au détriment des liens familiaux.
Eisenstein transforme ce modèle de légitimation de la domination stalinienne en une tragédie à portée philosophique, qui reprend à son compte quelques grands motifs mythiques universels. Résultat: en 1937, le film est interdit pour "formalisme et mysticisme" et son auteur échappe de peu à l'arrestation, sinon à la mort. C'est de cette "affaire" dont il est ici question, avec à la clé quelques questions relatives aux raisons esthétiques et/ou idéoloiques de son interdiction: comment ce film est-il né et quelle logique conduira à sa disparition?