Un mystère plus lointain que l'inconscient
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- Nombre de pages321
- FormatPDF
- ISBN978-2-08-027724-4
- EAN9782080277244
- Date de parution27/04/2010
- Copier CollerNon Autorisé
- Protection num.Adobe DRM
- Taille4 Mo
- Transferts max.6 copie(s) autorisée(s)
- ÉditeurAubier
Résumé
Qu'y a-t-il dans le regard étonné que le nouveau-né pose sur le monde ? dans le "pourquoi" insistant de l'enfant ? dans la sidération de l'adulte à l'écoute d'une note, d'un rythme, d'un trait d'esprit inouïs ? dans le vol suspendu du danseur ? Le surgissement d'un nouveau radical qui va bien au-delà du renouveau lié à la remémoration d'un signifiant refoulé, tel que Freud l'avait formulé. Il est la clé d'un lieu auquel le mot ne donne pas accès et que Lacan situait "plus loin" que l'inconscient.
Mais comment s'approcher d'un tel lieu ? L'acte de création semble y mener lorsqu'il offre à notre perception de quoi appréhender l'invisible, l'inouï. Et n'y a-t-il qu'une réponse à cet étonnement ? Quelles instances psychiques met-il en jeu ? Pour répondre à ces questions, la religion offre une piste intéressante : le choix inconscient que provoque le nouveau radical sera celui de l'hérétique (qui veut que l'étonnement subsiste) ou celui de l'inquisiteur (qui veut le voir abdiquer).
C'est ainsi que certains philosophes contemporains - tel Alain Badiou - sont conduits, au nom du dogme chrétien inventé par saint Paul, à ne voir qu'une imposture dans l'étonnante universalité des lois de la Parole données par Moïse. L'étonnement est ce qui cesse avec le dogme : lorsqu'il est la voie par laquelle le sujet entre en résonance avec la loi et l'outrepasse ; lorsqu'il rend le complexe d'Odipe plus complexe en le renvoyant à son ancêtre Dionysos, dieu de ce qui sonne et résonne ; lorsqu'il donne accès au nouveau absolu délivrable par le réel.
Mais comment s'approcher d'un tel lieu ? L'acte de création semble y mener lorsqu'il offre à notre perception de quoi appréhender l'invisible, l'inouï. Et n'y a-t-il qu'une réponse à cet étonnement ? Quelles instances psychiques met-il en jeu ? Pour répondre à ces questions, la religion offre une piste intéressante : le choix inconscient que provoque le nouveau radical sera celui de l'hérétique (qui veut que l'étonnement subsiste) ou celui de l'inquisiteur (qui veut le voir abdiquer).
C'est ainsi que certains philosophes contemporains - tel Alain Badiou - sont conduits, au nom du dogme chrétien inventé par saint Paul, à ne voir qu'une imposture dans l'étonnante universalité des lois de la Parole données par Moïse. L'étonnement est ce qui cesse avec le dogme : lorsqu'il est la voie par laquelle le sujet entre en résonance avec la loi et l'outrepasse ; lorsqu'il rend le complexe d'Odipe plus complexe en le renvoyant à son ancêtre Dionysos, dieu de ce qui sonne et résonne ; lorsqu'il donne accès au nouveau absolu délivrable par le réel.
Qu'y a-t-il dans le regard étonné que le nouveau-né pose sur le monde ? dans le "pourquoi" insistant de l'enfant ? dans la sidération de l'adulte à l'écoute d'une note, d'un rythme, d'un trait d'esprit inouïs ? dans le vol suspendu du danseur ? Le surgissement d'un nouveau radical qui va bien au-delà du renouveau lié à la remémoration d'un signifiant refoulé, tel que Freud l'avait formulé. Il est la clé d'un lieu auquel le mot ne donne pas accès et que Lacan situait "plus loin" que l'inconscient.
Mais comment s'approcher d'un tel lieu ? L'acte de création semble y mener lorsqu'il offre à notre perception de quoi appréhender l'invisible, l'inouï. Et n'y a-t-il qu'une réponse à cet étonnement ? Quelles instances psychiques met-il en jeu ? Pour répondre à ces questions, la religion offre une piste intéressante : le choix inconscient que provoque le nouveau radical sera celui de l'hérétique (qui veut que l'étonnement subsiste) ou celui de l'inquisiteur (qui veut le voir abdiquer).
C'est ainsi que certains philosophes contemporains - tel Alain Badiou - sont conduits, au nom du dogme chrétien inventé par saint Paul, à ne voir qu'une imposture dans l'étonnante universalité des lois de la Parole données par Moïse. L'étonnement est ce qui cesse avec le dogme : lorsqu'il est la voie par laquelle le sujet entre en résonance avec la loi et l'outrepasse ; lorsqu'il rend le complexe d'Odipe plus complexe en le renvoyant à son ancêtre Dionysos, dieu de ce qui sonne et résonne ; lorsqu'il donne accès au nouveau absolu délivrable par le réel.
Mais comment s'approcher d'un tel lieu ? L'acte de création semble y mener lorsqu'il offre à notre perception de quoi appréhender l'invisible, l'inouï. Et n'y a-t-il qu'une réponse à cet étonnement ? Quelles instances psychiques met-il en jeu ? Pour répondre à ces questions, la religion offre une piste intéressante : le choix inconscient que provoque le nouveau radical sera celui de l'hérétique (qui veut que l'étonnement subsiste) ou celui de l'inquisiteur (qui veut le voir abdiquer).
C'est ainsi que certains philosophes contemporains - tel Alain Badiou - sont conduits, au nom du dogme chrétien inventé par saint Paul, à ne voir qu'une imposture dans l'étonnante universalité des lois de la Parole données par Moïse. L'étonnement est ce qui cesse avec le dogme : lorsqu'il est la voie par laquelle le sujet entre en résonance avec la loi et l'outrepasse ; lorsqu'il rend le complexe d'Odipe plus complexe en le renvoyant à son ancêtre Dionysos, dieu de ce qui sonne et résonne ; lorsqu'il donne accès au nouveau absolu délivrable par le réel.