Un genre universitaire : le rapport de soutenance de thèse
Par : , ,Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages136
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-7574-2220-5
- EAN9782757422205
- Date de parution10/07/2019
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurPU du Septentrion
Résumé
Trois points de vue complémentaires sont mis à contribution pour cerner ce document familier et mal connu qui joue un rôle si important dans la vie des universitaires : le rapport de soutenance de thèse. C. Dardy a considéré cet écrit d'un point de vue socio-anthropologique, le situant dans cet ensemble plus vaste qu'est la fabrication et la soutenance de la thèse ; D. Maingueneau s'est intéressé au texte comme genre, comme dispositif socio-discursif, mettant l'accent sur les positions de subjectivité impliquées par une telle énonciation et son caractère de discours "rapporté" ; D.
Ducard s'est focalisé sur la constitution sémiotique de l'image du thésard et sur deux processus linguistiques qui lui ont paru exemplaires : les opérations de "centrage" de la notion de "thèse" (qu'en est-il d'une "bonne thèse", d'une "vraie thèse" ?) et le mouvement concessif, qui structure l'ensemble de cette énonciation. Ainsi le rapport de soutenance de thèse apparaît à la fois comme activité inscrite dans un ensemble d'autres, liée à l'institution du savoir et aux procédures d'évaluation, comme dispositif spécifique d'énonciation, comme configuration sémiotique sous-tendue par des représentations subjectives et collectives et comme agencement de formes textuelles significatives.
Ducard s'est focalisé sur la constitution sémiotique de l'image du thésard et sur deux processus linguistiques qui lui ont paru exemplaires : les opérations de "centrage" de la notion de "thèse" (qu'en est-il d'une "bonne thèse", d'une "vraie thèse" ?) et le mouvement concessif, qui structure l'ensemble de cette énonciation. Ainsi le rapport de soutenance de thèse apparaît à la fois comme activité inscrite dans un ensemble d'autres, liée à l'institution du savoir et aux procédures d'évaluation, comme dispositif spécifique d'énonciation, comme configuration sémiotique sous-tendue par des représentations subjectives et collectives et comme agencement de formes textuelles significatives.
Trois points de vue complémentaires sont mis à contribution pour cerner ce document familier et mal connu qui joue un rôle si important dans la vie des universitaires : le rapport de soutenance de thèse. C. Dardy a considéré cet écrit d'un point de vue socio-anthropologique, le situant dans cet ensemble plus vaste qu'est la fabrication et la soutenance de la thèse ; D. Maingueneau s'est intéressé au texte comme genre, comme dispositif socio-discursif, mettant l'accent sur les positions de subjectivité impliquées par une telle énonciation et son caractère de discours "rapporté" ; D.
Ducard s'est focalisé sur la constitution sémiotique de l'image du thésard et sur deux processus linguistiques qui lui ont paru exemplaires : les opérations de "centrage" de la notion de "thèse" (qu'en est-il d'une "bonne thèse", d'une "vraie thèse" ?) et le mouvement concessif, qui structure l'ensemble de cette énonciation. Ainsi le rapport de soutenance de thèse apparaît à la fois comme activité inscrite dans un ensemble d'autres, liée à l'institution du savoir et aux procédures d'évaluation, comme dispositif spécifique d'énonciation, comme configuration sémiotique sous-tendue par des représentations subjectives et collectives et comme agencement de formes textuelles significatives.
Ducard s'est focalisé sur la constitution sémiotique de l'image du thésard et sur deux processus linguistiques qui lui ont paru exemplaires : les opérations de "centrage" de la notion de "thèse" (qu'en est-il d'une "bonne thèse", d'une "vraie thèse" ?) et le mouvement concessif, qui structure l'ensemble de cette énonciation. Ainsi le rapport de soutenance de thèse apparaît à la fois comme activité inscrite dans un ensemble d'autres, liée à l'institution du savoir et aux procédures d'évaluation, comme dispositif spécifique d'énonciation, comme configuration sémiotique sous-tendue par des représentations subjectives et collectives et comme agencement de formes textuelles significatives.