Un débat sur l'inconscient avant Freud. La réception de Eduard von Hartmann chez les psychologues et philosophes français

Par : Serge Nicolas, Laurent Fedi

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  • Nombre de pages364
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-19837-1
  • EAN9782296198371
  • Date de parution01/06/2008
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille12 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

La notion d'inconscient n'est pas une invention psychanalytique. Les philosophes allemands du XIXe siècle en firent usage d'abord dans un contexte romantique, puis dans une perspective de plus en plus nettement référée aux sciences : sciences de la nature et sciences ale l'esprit. La vision synthétique développée en 1869 par Eduard von Hartmann dans la Philosophie de l'inconscient. lui valut un succès considérable clans le monde germanique.
En France, sa réception est d'emblée critique. Traduit en 1877, l'ouvrage intéresse les philosophes niais ceux-ci découvrent avec inquiétude un système moniste, panthéiste et pessimiste. Quant aux psychologues, ils dénoncent volontiers son caractère métaphysique et indémontrable. Le lecteur trouvera ici réunies les pièces du dossier : des textes et comptes-rendus de Dumont, Caro, Colsenet, Rabier, Fouillée, ainsi que de représentants de grands courants philosophiques - Renouvier pour le criticisme, Lesigne pour le positivisme, Franck pour le spiritualisme cousinien.
Ce livre est une contribution à l'étude des transferts culturels franco-allemands. On y trouvera aussi, peut-être. un regard nouveau sur le rapport de la pensée française à l'inconscient. L'introduction de Laurent Fedi suggère que de Maine de Biran à Merleau-Ponty et Henri Ey, en passant par Janet et Bergson. la pensée française a cherché à produire ses propres modèles, dans lesquels les lois de la conscience suffisent à rendre compte des phénomènes inconscients, dont l'existence ne faisait aucun cloute.
Dans une étude symétrique, Serge Nicolas examine le cas allemand en se concentrant sur les théories d'Ebbinghaus et de Theodor Lipps. En annexe, Claude Mouchet et L. Fedi donnent la traduction inédite d'un texte de Lipps sur " le concept d'inconscient en psychologie " qui date de 1896 et que Freud connaissait. Cette plongée dans une époque où les sciences de l'esprit commençaient à peine à se détacher du tronc commun philosophique nous renvoie à notre actualité, à l'heure où la psychanalyse, contestée, voit son autorité décliner.
La notion d'inconscient n'est pas une invention psychanalytique. Les philosophes allemands du XIXe siècle en firent usage d'abord dans un contexte romantique, puis dans une perspective de plus en plus nettement référée aux sciences : sciences de la nature et sciences ale l'esprit. La vision synthétique développée en 1869 par Eduard von Hartmann dans la Philosophie de l'inconscient. lui valut un succès considérable clans le monde germanique.
En France, sa réception est d'emblée critique. Traduit en 1877, l'ouvrage intéresse les philosophes niais ceux-ci découvrent avec inquiétude un système moniste, panthéiste et pessimiste. Quant aux psychologues, ils dénoncent volontiers son caractère métaphysique et indémontrable. Le lecteur trouvera ici réunies les pièces du dossier : des textes et comptes-rendus de Dumont, Caro, Colsenet, Rabier, Fouillée, ainsi que de représentants de grands courants philosophiques - Renouvier pour le criticisme, Lesigne pour le positivisme, Franck pour le spiritualisme cousinien.
Ce livre est une contribution à l'étude des transferts culturels franco-allemands. On y trouvera aussi, peut-être. un regard nouveau sur le rapport de la pensée française à l'inconscient. L'introduction de Laurent Fedi suggère que de Maine de Biran à Merleau-Ponty et Henri Ey, en passant par Janet et Bergson. la pensée française a cherché à produire ses propres modèles, dans lesquels les lois de la conscience suffisent à rendre compte des phénomènes inconscients, dont l'existence ne faisait aucun cloute.
Dans une étude symétrique, Serge Nicolas examine le cas allemand en se concentrant sur les théories d'Ebbinghaus et de Theodor Lipps. En annexe, Claude Mouchet et L. Fedi donnent la traduction inédite d'un texte de Lipps sur " le concept d'inconscient en psychologie " qui date de 1896 et que Freud connaissait. Cette plongée dans une époque où les sciences de l'esprit commençaient à peine à se détacher du tronc commun philosophique nous renvoie à notre actualité, à l'heure où la psychanalyse, contestée, voit son autorité décliner.