Trente ans de violence politique en Guinée : 1954-1984

Par : Thierno Bah

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  • Nombre de pages422
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-21446-0
  • EAN9782296214460
  • Date de parution01/07/2009
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille8 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

La Guinée avait des cadres, ils ont péri dans le geôles de Sékou Touré. Il est arrivé au pouvoir par la violence politique. Il s'y est maintenu par l'addition de deux facteurs qu'il a manipulés avec une habileté redoutable. Le premier levier de son ascension a été l'instauration de la violence brutale contre ses adversaires à l'occasion de son élection comme conseiller territorial de Beyla en 1953.
De 1954 à sa mort en 1984, il a ordonné l'assassinat de cinquante mille personnes dans les affrontements préélectoraux en 1953, 1956,1957 et 1958 ; et dans les sinistres geôles des casernes du pays. Dans cette hécatombe, cinq mille hauts fonctionnaires ont été brutalement éliminés. Comme Robespierre et Fouquier-Tinville, pour Sékou Touré, la révolution n'a pas besoin de savants. Les victimes de toutes les répressions politiques du PDG sont regroupées dans l'Association des Victimes du camp Boiro, quel que soit le lieu où les martyrs ont été exécutés.
Le deuxième levier de son maintien au pouvoir à vie lui a été servi par les accords signés avec les partenaires de la Guinée, de l'Europe de l'Est et de l'Ouest, pour l'exploitation des richesses minières du pays dont la gestion reste inconnue du public depuis le début des exportations jusqu'aujourd'hui. Les communistes et les capitalistes des deux camps de la guerre froide lui ont fourni les moyens de tous ordres pour s'assurer une sécurité totale de leur approvisionnement en bauxite et autres matières précieuses.
La Guinée avait des cadres, ils ont péri dans le geôles de Sékou Touré. Il est arrivé au pouvoir par la violence politique. Il s'y est maintenu par l'addition de deux facteurs qu'il a manipulés avec une habileté redoutable. Le premier levier de son ascension a été l'instauration de la violence brutale contre ses adversaires à l'occasion de son élection comme conseiller territorial de Beyla en 1953.
De 1954 à sa mort en 1984, il a ordonné l'assassinat de cinquante mille personnes dans les affrontements préélectoraux en 1953, 1956,1957 et 1958 ; et dans les sinistres geôles des casernes du pays. Dans cette hécatombe, cinq mille hauts fonctionnaires ont été brutalement éliminés. Comme Robespierre et Fouquier-Tinville, pour Sékou Touré, la révolution n'a pas besoin de savants. Les victimes de toutes les répressions politiques du PDG sont regroupées dans l'Association des Victimes du camp Boiro, quel que soit le lieu où les martyrs ont été exécutés.
Le deuxième levier de son maintien au pouvoir à vie lui a été servi par les accords signés avec les partenaires de la Guinée, de l'Europe de l'Est et de l'Ouest, pour l'exploitation des richesses minières du pays dont la gestion reste inconnue du public depuis le début des exportations jusqu'aujourd'hui. Les communistes et les capitalistes des deux camps de la guerre froide lui ont fourni les moyens de tous ordres pour s'assurer une sécurité totale de leur approvisionnement en bauxite et autres matières précieuses.