Toute une vie et un soir

Par : Anne Griffin

Disponible d'occasion :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub protégé est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
  • Non compatible avec un achat hors France métropolitaine
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages328
  • FormatePub
  • ISBN978-2-413-02036-3
  • EAN9782413020363
  • Date de parution03/04/2019
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille1 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurLa Croisée

Résumé

Dans une bourgade du comté de Meath, Maurice Hannigan, un vieux fermier, s'installe au bar du Rainsford House Hotel. Il est seul, comme toujours - sauf que, ce soir, rien n'est pareil : Maurice, à sa manière, est enfin prêt à raconter son histoire. Il est là pour se souvenir - de tout ce qu'il a été et de tout ce qu'il ne sera plus. Au fil de la soirée, il veut porter cinq toasts aux cinq personnes qui ont le plus compté pour lui.
Il lève son verre à son grand frère Tony, à l'innocente Noreen, sa belle-soeur un peu timbrée, à la petite Molly, son premier enfant trop tôt disparu, au talent de son fils journaliste qui mène sa vie aux États-Unis, et enfin à la modestie de Sadie, sa femme tant aimée, partie deux ans plus tôt. Au fil de ces hommages, c'est toute une vie qui se révèle dans sa vérité franche et poignante...
Dans une bourgade du comté de Meath, Maurice Hannigan, un vieux fermier, s'installe au bar du Rainsford House Hotel. Il est seul, comme toujours - sauf que, ce soir, rien n'est pareil : Maurice, à sa manière, est enfin prêt à raconter son histoire. Il est là pour se souvenir - de tout ce qu'il a été et de tout ce qu'il ne sera plus. Au fil de la soirée, il veut porter cinq toasts aux cinq personnes qui ont le plus compté pour lui.
Il lève son verre à son grand frère Tony, à l'innocente Noreen, sa belle-soeur un peu timbrée, à la petite Molly, son premier enfant trop tôt disparu, au talent de son fils journaliste qui mène sa vie aux États-Unis, et enfin à la modestie de Sadie, sa femme tant aimée, partie deux ans plus tôt. Au fil de ces hommages, c'est toute une vie qui se révèle dans sa vérité franche et poignante...

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Un roman d'une parfaite justesse
A quatre-vingt-quatre ans, l’Irlandais Maurice Hannigan ne parvient pas à faire le deuil de son épouse, décédée deux ans auparavant. Ce soir-là, au bar où il noie son désespoir dans la stout et le whisky, il soliloque sur sa vie passée, ses joies et ses regrets, en évoquant les cinq personnes qu’il a le plus aimées : son grand frère Tony emporté par la tuberculose, sa belle-sœur Noreen enfermée en asile psychiatrique, sa fille Molly morte-née, son fils journaliste en Amérique, et surtout, sa si regrettée épouse Sadie. Au fil du récit se dessine peu à peu le portrait formidablement vrai d’un homme qui, envahi au soir de sa vie par le désarroi du chagrin et de la solitude, contemple sans complaisance ce que fut son existence et décide courageusement de faire ce qu’il faut pour ne pas en perdre le contrôle. Des bonheurs et des épreuves traversés ressortent une profonde tristesse d’avoir désormais tout perdu, mais aussi une forme d’acceptation résignée née de la certitude d’avoir toujours affronté le destin d’un pied ferme et d’être resté quoi qu’il arrive fidèle à lui-même et aux siens. Sous ses dehors de dur-à-cuire taiseux, pingre et impitoyable, se cache un être d’une profonde humanité, qui se sera attaché toute sa vie à rester droit dans ses bottes, digne et fier de réussir à prendre sa revanche sur une enfance pauvre et marquée par l’injustice. L’ombre de cette vie écoulée est évoquée avec une telle vérité, les répliques y sonnent avec une telle authenticité, que Maurice Hannigan s’incarne sous les yeux du lecteur d’une manière toute cinématographique. D’ailleurs, je n’ai cessé d’y voir la silhouette, et d’y entendre la voix, de Clint Eastwood. Tout en pudeur et en émotion contenue, ce roman d’une parfaite justesse réussit à poser avec une étonnante légèreté la question de la douleur, de la solitude et de la dignité des personnes vieillies et désormais seules, parvenues au bout de leur envie de vivre.
A quatre-vingt-quatre ans, l’Irlandais Maurice Hannigan ne parvient pas à faire le deuil de son épouse, décédée deux ans auparavant. Ce soir-là, au bar où il noie son désespoir dans la stout et le whisky, il soliloque sur sa vie passée, ses joies et ses regrets, en évoquant les cinq personnes qu’il a le plus aimées : son grand frère Tony emporté par la tuberculose, sa belle-sœur Noreen enfermée en asile psychiatrique, sa fille Molly morte-née, son fils journaliste en Amérique, et surtout, sa si regrettée épouse Sadie. Au fil du récit se dessine peu à peu le portrait formidablement vrai d’un homme qui, envahi au soir de sa vie par le désarroi du chagrin et de la solitude, contemple sans complaisance ce que fut son existence et décide courageusement de faire ce qu’il faut pour ne pas en perdre le contrôle. Des bonheurs et des épreuves traversés ressortent une profonde tristesse d’avoir désormais tout perdu, mais aussi une forme d’acceptation résignée née de la certitude d’avoir toujours affronté le destin d’un pied ferme et d’être resté quoi qu’il arrive fidèle à lui-même et aux siens. Sous ses dehors de dur-à-cuire taiseux, pingre et impitoyable, se cache un être d’une profonde humanité, qui se sera attaché toute sa vie à rester droit dans ses bottes, digne et fier de réussir à prendre sa revanche sur une enfance pauvre et marquée par l’injustice. L’ombre de cette vie écoulée est évoquée avec une telle vérité, les répliques y sonnent avec une telle authenticité, que Maurice Hannigan s’incarne sous les yeux du lecteur d’une manière toute cinématographique. D’ailleurs, je n’ai cessé d’y voir la silhouette, et d’y entendre la voix, de Clint Eastwood. Tout en pudeur et en émotion contenue, ce roman d’une parfaite justesse réussit à poser avec une étonnante légèreté la question de la douleur, de la solitude et de la dignité des personnes vieillies et désormais seules, parvenues au bout de leur envie de vivre.