Nouveauté

Tolkien et la mémoire de l'Antiquité

Par : Isabelle Pantin, Sandra Provini
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  • Nombre de pages384
  • FormatePub
  • ISBN978-2-251-92139-6
  • EAN9782251921396
  • Date de parution22/08/2025
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille2 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurLes Belles Lettres

Résumé

L'oeuvre de J. R. R. Tolkien est souvent vue comme fondatrice de la fantasy médiévaliste. Elle est volontiers rapprochée de l'imaginaire celtique et scandinave, et étudiée par des spécialistes de la culture anglo-saxonne médiévale. Adoptant une autre perspective, Tolkien et la mémoire de l'Antiquité pose la question de l'empreinte de la culture grécolatine sur le monde légendaire créé par l'auteur du Seigneur des Anneaux.
Cette approche est justifiée par la formation classique que Tolkien avait reçue, par son intérêt pour l'archéologie des mondes anciens et par sa connaissance de la pensée antique, notamment telle qu'elle transparaît dans les écrits des clercs médiévaux qu'il étudiait. De plus, la Terre du Milieu qu'il a créée s'étend sur un territoire analogue à celui de l'écoumène des Anciens, et certains de ses peuples rappellent d'antiques civilisations méditerranéennes.
Enfin, de nombreux motifs de l'oeuvre, mythologiques, dramatiques, poétiques trouvent des correspondances dans les littératures grecque et romaine. En dressant la première synthèse sur le sujet, Isabelle Pantin et Sandra Provini mettent en lumière la façon dont la mémoire de l'Antiquité ajoute une profondeur et des résonances particulières à une oeuvre qui refuse tout référent précis. Elles permettent d'enrichir la (re)lecture des oeuvres de Tolkien et d'observer un bel exemple de la vie posthume du monde antique.
L'oeuvre de J. R. R. Tolkien est souvent vue comme fondatrice de la fantasy médiévaliste. Elle est volontiers rapprochée de l'imaginaire celtique et scandinave, et étudiée par des spécialistes de la culture anglo-saxonne médiévale. Adoptant une autre perspective, Tolkien et la mémoire de l'Antiquité pose la question de l'empreinte de la culture grécolatine sur le monde légendaire créé par l'auteur du Seigneur des Anneaux.
Cette approche est justifiée par la formation classique que Tolkien avait reçue, par son intérêt pour l'archéologie des mondes anciens et par sa connaissance de la pensée antique, notamment telle qu'elle transparaît dans les écrits des clercs médiévaux qu'il étudiait. De plus, la Terre du Milieu qu'il a créée s'étend sur un territoire analogue à celui de l'écoumène des Anciens, et certains de ses peuples rappellent d'antiques civilisations méditerranéennes.
Enfin, de nombreux motifs de l'oeuvre, mythologiques, dramatiques, poétiques trouvent des correspondances dans les littératures grecque et romaine. En dressant la première synthèse sur le sujet, Isabelle Pantin et Sandra Provini mettent en lumière la façon dont la mémoire de l'Antiquité ajoute une profondeur et des résonances particulières à une oeuvre qui refuse tout référent précis. Elles permettent d'enrichir la (re)lecture des oeuvres de Tolkien et d'observer un bel exemple de la vie posthume du monde antique.