Timor-Oriental.. Non-assistance à un peuple en danger

Par : Alexandre Messager

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  • Nombre de pages224
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-41274-2
  • EAN9782296412743
  • Date de parution01/06/2000
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille118 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

" Nous avons souffert durant de très longues années. Aujourd'hui, alors que l'indépendance est enfin à notre portée, nous devons penser à ceux qui sont morts pour notre liberté. Car nos morts sont les vrais héros de notre lutte. Peuple du Timor-Oriental, ils ont voulu te tuer. Mais tu es encore là, pleurant et souffrant, mais vivant. Ce futur vous appartient enfin et l'indépendance est entre vos mains ".
Lorsqu'il retrouve son pays en octobre 1999 après sept ans de détention, Xanana Gusmao, le chef de la résistance timoraise, lance ainsi une nouvelle fois un message d'espoir à ses compatriotes. Quelques semaines auparavant, le Timor-Oriental a connu ses premières élections depuis 1975 et a choisi l'indépendance, malgré la répression indonésienne. La tragédie du Timor-Oriental, que le Congrès juif américain a dénoncé comme " le plus grand génocide de cette moitié de siècle après la Shoah ", a pris fin à l'aube du troisième millénaire.
Mais le drame timorais a surtout mis en exergue l'hypocrisie des diplomaties occidentales et le dysfonctionnement des Nations Unies. Ce que la dictature indonésienne lui a refusé au lendemain de la décolonisation avortée du Portugal en 1974, le peuple timorais l'a obtenu par la foi. Pendant que l'écrasante majorité du peuple indonésien était elle-même obligée de se taire dans son propre pays et prenait régulièrement des risques insensés pour ébranler le régime, l'Occident pactisait avec les généraux indonésiens pour réduire au silence le Timor-Oriental.
Hormis le fait que cette tragédie marque incontestablement les errements de la politique internationale, le bourbier timorais, comme les autorités indonésiennes l'ont dénommé, ne peut que rappeler, par certains aspects, la guerre du Vietnam. Les militaires indonésiens pensaient qu'ils soumettraient le peuple du Timor-Oriental en quelques semaines. Vingt-quatre ans plus tard, ils sont obligés de se retirer.
" Nous avons souffert durant de très longues années. Aujourd'hui, alors que l'indépendance est enfin à notre portée, nous devons penser à ceux qui sont morts pour notre liberté. Car nos morts sont les vrais héros de notre lutte. Peuple du Timor-Oriental, ils ont voulu te tuer. Mais tu es encore là, pleurant et souffrant, mais vivant. Ce futur vous appartient enfin et l'indépendance est entre vos mains ".
Lorsqu'il retrouve son pays en octobre 1999 après sept ans de détention, Xanana Gusmao, le chef de la résistance timoraise, lance ainsi une nouvelle fois un message d'espoir à ses compatriotes. Quelques semaines auparavant, le Timor-Oriental a connu ses premières élections depuis 1975 et a choisi l'indépendance, malgré la répression indonésienne. La tragédie du Timor-Oriental, que le Congrès juif américain a dénoncé comme " le plus grand génocide de cette moitié de siècle après la Shoah ", a pris fin à l'aube du troisième millénaire.
Mais le drame timorais a surtout mis en exergue l'hypocrisie des diplomaties occidentales et le dysfonctionnement des Nations Unies. Ce que la dictature indonésienne lui a refusé au lendemain de la décolonisation avortée du Portugal en 1974, le peuple timorais l'a obtenu par la foi. Pendant que l'écrasante majorité du peuple indonésien était elle-même obligée de se taire dans son propre pays et prenait régulièrement des risques insensés pour ébranler le régime, l'Occident pactisait avec les généraux indonésiens pour réduire au silence le Timor-Oriental.
Hormis le fait que cette tragédie marque incontestablement les errements de la politique internationale, le bourbier timorais, comme les autorités indonésiennes l'ont dénommé, ne peut que rappeler, par certains aspects, la guerre du Vietnam. Les militaires indonésiens pensaient qu'ils soumettraient le peuple du Timor-Oriental en quelques semaines. Vingt-quatre ans plus tard, ils sont obligés de se retirer.
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Alexandre Messager
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