Texte/Image. Images à lire, textes à voir
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- Nombre de pages272
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-7535-4740-7
- EAN9782753547407
- Date de parution26/09/2016
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurPresses universitaires de Rennes
Résumé
Ce travail poursuit la réflexion entamée dans L'Oil du texte qui avait tenté une première approche des questions soulevées par le rapport entre littérature et peinture. Ici, le réexamen du langage de la critique permet de proposer un affinement des catégories du descriptif liées aux pratiques intersémiotiques. C'est ce que tentent de faire les « nuances du pictural ». Les médiateurs sémiotiques autres que la peinture, qui varient le rapport texte/image, font l'objet de développements dans lesquels les rapports entre le texte et le miroir, le texte et les appareils optiques, les reflets mais aussi la photographie, la cartographie, et le « tableau vivant » sont abordés sous l'angle des « substituts du pictural ».
Le travail sur l'intersémioticité s'accompagne d'interrogations qui sont ensuite traitées. Le rapport entre texte et image est alors porté au-delà du paragone et de la division lessingienne entre arts du temps et arts de l'espace. C'est dans l'effet de lecture que se trouve l'une des clés d'approche. Les modalités du dialogue entre texte et image imposent une double lecture qui opère sur le mode de l'oscillation, de la traduction ou de la transaction.
L'image en-texte ou hors texte joue le rôle de trompe-l'oil dont le lecteur ne peut se déprendre. Ce mouvement d'oscillation se double d'une constante : le désir contradictoire de voir de près/voir de loin. Le tout et la partie, l'oscillation du regard déstabilisent le texte et le lecteur, le sortent de l'emprise du texte pour mieux l'y replonger. Enfin, le mode d'intégration de l'image et de ses substituts dans le texte peut être conçu en termes qui allient les deux critères irréductiblement opposés par Lessing.
Le temps et l'espace se trouvent réunis dans deux données fondamentales de la critique et de la physique : le rythme et la vitesse. La notion de rythme permet de repenser la relation entre texte et image non pas sur le mode agonistique mais sur le mode complémentaire de la coopération. Enfin, le corps réintroduit dans l'ouvre par la présence de la peinture se fait entendre dans la synesthésie qui allie l'oil à l'oreille, les voix au voir.
Ces propositions se trouvent assorties de lectures picturales qui offrent des mises en application du travail proposé. Ainsi, le lecteur pourra faire quelques stations en compagnie d'O. Wilde et de V. Woolf, d'H. James, E. Wharton, S. King, A. Carter, J. McGahern, Paul Auster et tant d'autres.
Le travail sur l'intersémioticité s'accompagne d'interrogations qui sont ensuite traitées. Le rapport entre texte et image est alors porté au-delà du paragone et de la division lessingienne entre arts du temps et arts de l'espace. C'est dans l'effet de lecture que se trouve l'une des clés d'approche. Les modalités du dialogue entre texte et image imposent une double lecture qui opère sur le mode de l'oscillation, de la traduction ou de la transaction.
L'image en-texte ou hors texte joue le rôle de trompe-l'oil dont le lecteur ne peut se déprendre. Ce mouvement d'oscillation se double d'une constante : le désir contradictoire de voir de près/voir de loin. Le tout et la partie, l'oscillation du regard déstabilisent le texte et le lecteur, le sortent de l'emprise du texte pour mieux l'y replonger. Enfin, le mode d'intégration de l'image et de ses substituts dans le texte peut être conçu en termes qui allient les deux critères irréductiblement opposés par Lessing.
Le temps et l'espace se trouvent réunis dans deux données fondamentales de la critique et de la physique : le rythme et la vitesse. La notion de rythme permet de repenser la relation entre texte et image non pas sur le mode agonistique mais sur le mode complémentaire de la coopération. Enfin, le corps réintroduit dans l'ouvre par la présence de la peinture se fait entendre dans la synesthésie qui allie l'oil à l'oreille, les voix au voir.
Ces propositions se trouvent assorties de lectures picturales qui offrent des mises en application du travail proposé. Ainsi, le lecteur pourra faire quelques stations en compagnie d'O. Wilde et de V. Woolf, d'H. James, E. Wharton, S. King, A. Carter, J. McGahern, Paul Auster et tant d'autres.
Ce travail poursuit la réflexion entamée dans L'Oil du texte qui avait tenté une première approche des questions soulevées par le rapport entre littérature et peinture. Ici, le réexamen du langage de la critique permet de proposer un affinement des catégories du descriptif liées aux pratiques intersémiotiques. C'est ce que tentent de faire les « nuances du pictural ». Les médiateurs sémiotiques autres que la peinture, qui varient le rapport texte/image, font l'objet de développements dans lesquels les rapports entre le texte et le miroir, le texte et les appareils optiques, les reflets mais aussi la photographie, la cartographie, et le « tableau vivant » sont abordés sous l'angle des « substituts du pictural ».
Le travail sur l'intersémioticité s'accompagne d'interrogations qui sont ensuite traitées. Le rapport entre texte et image est alors porté au-delà du paragone et de la division lessingienne entre arts du temps et arts de l'espace. C'est dans l'effet de lecture que se trouve l'une des clés d'approche. Les modalités du dialogue entre texte et image imposent une double lecture qui opère sur le mode de l'oscillation, de la traduction ou de la transaction.
L'image en-texte ou hors texte joue le rôle de trompe-l'oil dont le lecteur ne peut se déprendre. Ce mouvement d'oscillation se double d'une constante : le désir contradictoire de voir de près/voir de loin. Le tout et la partie, l'oscillation du regard déstabilisent le texte et le lecteur, le sortent de l'emprise du texte pour mieux l'y replonger. Enfin, le mode d'intégration de l'image et de ses substituts dans le texte peut être conçu en termes qui allient les deux critères irréductiblement opposés par Lessing.
Le temps et l'espace se trouvent réunis dans deux données fondamentales de la critique et de la physique : le rythme et la vitesse. La notion de rythme permet de repenser la relation entre texte et image non pas sur le mode agonistique mais sur le mode complémentaire de la coopération. Enfin, le corps réintroduit dans l'ouvre par la présence de la peinture se fait entendre dans la synesthésie qui allie l'oil à l'oreille, les voix au voir.
Ces propositions se trouvent assorties de lectures picturales qui offrent des mises en application du travail proposé. Ainsi, le lecteur pourra faire quelques stations en compagnie d'O. Wilde et de V. Woolf, d'H. James, E. Wharton, S. King, A. Carter, J. McGahern, Paul Auster et tant d'autres.
Le travail sur l'intersémioticité s'accompagne d'interrogations qui sont ensuite traitées. Le rapport entre texte et image est alors porté au-delà du paragone et de la division lessingienne entre arts du temps et arts de l'espace. C'est dans l'effet de lecture que se trouve l'une des clés d'approche. Les modalités du dialogue entre texte et image imposent une double lecture qui opère sur le mode de l'oscillation, de la traduction ou de la transaction.
L'image en-texte ou hors texte joue le rôle de trompe-l'oil dont le lecteur ne peut se déprendre. Ce mouvement d'oscillation se double d'une constante : le désir contradictoire de voir de près/voir de loin. Le tout et la partie, l'oscillation du regard déstabilisent le texte et le lecteur, le sortent de l'emprise du texte pour mieux l'y replonger. Enfin, le mode d'intégration de l'image et de ses substituts dans le texte peut être conçu en termes qui allient les deux critères irréductiblement opposés par Lessing.
Le temps et l'espace se trouvent réunis dans deux données fondamentales de la critique et de la physique : le rythme et la vitesse. La notion de rythme permet de repenser la relation entre texte et image non pas sur le mode agonistique mais sur le mode complémentaire de la coopération. Enfin, le corps réintroduit dans l'ouvre par la présence de la peinture se fait entendre dans la synesthésie qui allie l'oil à l'oreille, les voix au voir.
Ces propositions se trouvent assorties de lectures picturales qui offrent des mises en application du travail proposé. Ainsi, le lecteur pourra faire quelques stations en compagnie d'O. Wilde et de V. Woolf, d'H. James, E. Wharton, S. King, A. Carter, J. McGahern, Paul Auster et tant d'autres.