Terre somnambule

Par : Mia Couto
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  • Nombre de pages256
  • FormatMulti-format
  • ISBN979-10-226-1479-5
  • EAN9791022614795
  • Date de parution10/01/2025
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
  • ÉditeurMétailié
  • TraducteurElisabeth Monteiro Rodrigues

Résumé

Publié par Albin Michel en 1994 et épuisé aujourd'hui depuis de nombreuses années, ce premier roman de Mia Couto a surpris par sa créativité littéraire due au mélange de la langue portugaise avec les nombreuses langues mozambicaines. Il a été traduit à l'époque par Maryvonne Lapouge dans un français classique. Aujourd'hui il est traduit par Elisabeth Monteiro Rodrigues dont l'inventivité linguistique, qui a fait le succès des romans récents de Mia Couto, lui rend fidèlement la beauté surprenante de son style et son foisonnement linguistique africain pour nous faire redécouvrir un roman brillant. Sur une route déserte, un vieil homme et un enfant marchent, épuisés.
Alentour, un Mozambique déchiré entre troupes régulières et bandes armées. Devant eux, un autobus, ou ce qu'il en reste : tôles incendiées, corps pêle-mêle ; un asile, pourtant, où le vieillard et l'enfant vont faire halte et découvrir, miraculeusement intacts, les cahiers d'un certain Kindzu. Le récit de cet homme parti vers l'inconnu et l'aventure pour renouer avec l'esprit des sorciers et des guerriers sacrés leur livrera peu à peu la clé de leur destin. Épopée fascinante et douloureuse d'un peuple en proie à la guerre civile, qui survit enraciné dans ses traditions et ses mythes plus forts que toute réalité barbare, cette ouvre magique puise dans l'imaginaire africain et rejoint, par la beauté surprenante de son style, la grande tradition des romanciers de langue portugaise, de João Guimarães Rosa à José Saramago.
Publié par Albin Michel en 1994 et épuisé aujourd'hui depuis de nombreuses années, ce premier roman de Mia Couto a surpris par sa créativité littéraire due au mélange de la langue portugaise avec les nombreuses langues mozambicaines. Il a été traduit à l'époque par Maryvonne Lapouge dans un français classique. Aujourd'hui il est traduit par Elisabeth Monteiro Rodrigues dont l'inventivité linguistique, qui a fait le succès des romans récents de Mia Couto, lui rend fidèlement la beauté surprenante de son style et son foisonnement linguistique africain pour nous faire redécouvrir un roman brillant. Sur une route déserte, un vieil homme et un enfant marchent, épuisés.
Alentour, un Mozambique déchiré entre troupes régulières et bandes armées. Devant eux, un autobus, ou ce qu'il en reste : tôles incendiées, corps pêle-mêle ; un asile, pourtant, où le vieillard et l'enfant vont faire halte et découvrir, miraculeusement intacts, les cahiers d'un certain Kindzu. Le récit de cet homme parti vers l'inconnu et l'aventure pour renouer avec l'esprit des sorciers et des guerriers sacrés leur livrera peu à peu la clé de leur destin. Épopée fascinante et douloureuse d'un peuple en proie à la guerre civile, qui survit enraciné dans ses traditions et ses mythes plus forts que toute réalité barbare, cette ouvre magique puise dans l'imaginaire africain et rejoint, par la beauté surprenante de son style, la grande tradition des romanciers de langue portugaise, de João Guimarães Rosa à José Saramago.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.5/5
sur 2 notes dont 1 avis lecteur
Renaissance
Une nouvelle traduction remet à l’honneur le premier roman, paru en 1992 et déjà considéré comme un classique, de l’écrivain mozambicain de langue portugaise Mia Couto, l’un des auteurs africains contemporains les plus connus. Biologiste devenu poète et conteur, ce fils de Portugais émigrés au Mozambique au milieu du XXe siècle raconte à sa façon, entre poésie et onirisme, le douloureux réveil du pays au lendemain de la guerre civile qui l’ensanglanta de son indépendance en 1977 jusqu’à l’année d’écriture de ce livre. La guerre est donc à peine terminée. Fuyant la faim et la promiscuité d’un camp de réfugiés, un vieillard et un adolescent dénommés Tuahir et Muidinga cheminent craintivement sur une route déserte. Autour d’eux, tout n’est que ruines et désolation. Soucieux de se cacher d’éventuels bandits et pillards, ils décident de faire d’un car calciné le camp de base autour duquel ils rayonneront à la recherche de nourriture et d’autres survivants. Ils découvrent alors, miraculeusement préservés dans les bagages des passagers carbonisés, des cahiers rédigés de la main d’un certain Kundzu. Entre leur divagation le jour dans un réel figé dans ses décombres et leur lecture la nuit du récit d’un inconnu parti loin des siens en quête de lui-même et de son identité, le récit se dédouble en deux fils narratifs avant de retrouver son unité, la démarche de l’un initiant au final celle des autres dans la reprise en main de leurs destins. C’est ainsi bel et bien une renaissance, qu’au travers du cheminement allégorique de deux rescapés d’abord réduits à l’état d’ombres errantes et retrouvant peu à peu la force de vivre malgré la mort et l’exil, l’auteur s’attache à raconter dans une curieuse atmosphère largement teintée de réalisme magique. Sur cette terre d’Afrique, les esprits des morts ne quittent jamais les vivants, mêlant étroitement fantastique et surnaturel au réel. Puisés dans la tradition orale mozambicaine, mythes et croyances traditionnelles viennent nourrir les métaphores et les néologismes poétiques qui, fort ingénieusement traduits, donnent au texte une résonance sans pareille, profonde de sens et révélatrice d’une maîtrise littéraire hors pair. Loin du récit classique et linéaire, le livre s’avère une véritable expérience de lecture, désarçonnante, très exigeante, mais bluffante de beauté et de poésie, alors que sur le terreau de la souffrance et de la mort s’imprime peu à peu l’image d’une résilience et d’une renaissance à soi-même, celles d’un pays certes meurtri, mais désormais libre, malgré les embûches et pour peu que les mains tendues par tous les personnages se fassent la courte échelle dans un regain d’espoir et de solidarité, de renouer avec son identité profonde. Considéré comme l’un des meilleurs livres africains du XXe siècle, un ouvrage d’une rare maîtrise jusque dans la recréation de sa langue, portugais mâtiné de mozambicain, qui vaut largement l’effort d’une lecture volontiers déstabilisante pour les esprits cartésiens occidentaux.
Une nouvelle traduction remet à l’honneur le premier roman, paru en 1992 et déjà considéré comme un classique, de l’écrivain mozambicain de langue portugaise Mia Couto, l’un des auteurs africains contemporains les plus connus. Biologiste devenu poète et conteur, ce fils de Portugais émigrés au Mozambique au milieu du XXe siècle raconte à sa façon, entre poésie et onirisme, le douloureux réveil du pays au lendemain de la guerre civile qui l’ensanglanta de son indépendance en 1977 jusqu’à l’année d’écriture de ce livre. La guerre est donc à peine terminée. Fuyant la faim et la promiscuité d’un camp de réfugiés, un vieillard et un adolescent dénommés Tuahir et Muidinga cheminent craintivement sur une route déserte. Autour d’eux, tout n’est que ruines et désolation. Soucieux de se cacher d’éventuels bandits et pillards, ils décident de faire d’un car calciné le camp de base autour duquel ils rayonneront à la recherche de nourriture et d’autres survivants. Ils découvrent alors, miraculeusement préservés dans les bagages des passagers carbonisés, des cahiers rédigés de la main d’un certain Kundzu. Entre leur divagation le jour dans un réel figé dans ses décombres et leur lecture la nuit du récit d’un inconnu parti loin des siens en quête de lui-même et de son identité, le récit se dédouble en deux fils narratifs avant de retrouver son unité, la démarche de l’un initiant au final celle des autres dans la reprise en main de leurs destins. C’est ainsi bel et bien une renaissance, qu’au travers du cheminement allégorique de deux rescapés d’abord réduits à l’état d’ombres errantes et retrouvant peu à peu la force de vivre malgré la mort et l’exil, l’auteur s’attache à raconter dans une curieuse atmosphère largement teintée de réalisme magique. Sur cette terre d’Afrique, les esprits des morts ne quittent jamais les vivants, mêlant étroitement fantastique et surnaturel au réel. Puisés dans la tradition orale mozambicaine, mythes et croyances traditionnelles viennent nourrir les métaphores et les néologismes poétiques qui, fort ingénieusement traduits, donnent au texte une résonance sans pareille, profonde de sens et révélatrice d’une maîtrise littéraire hors pair. Loin du récit classique et linéaire, le livre s’avère une véritable expérience de lecture, désarçonnante, très exigeante, mais bluffante de beauté et de poésie, alors que sur le terreau de la souffrance et de la mort s’imprime peu à peu l’image d’une résilience et d’une renaissance à soi-même, celles d’un pays certes meurtri, mais désormais libre, malgré les embûches et pour peu que les mains tendues par tous les personnages se fassent la courte échelle dans un regain d’espoir et de solidarité, de renouer avec son identité profonde. Considéré comme l’un des meilleurs livres africains du XXe siècle, un ouvrage d’une rare maîtrise jusque dans la recréation de sa langue, portugais mâtiné de mozambicain, qui vaut largement l’effort d’une lecture volontiers déstabilisante pour les esprits cartésiens occidentaux.
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