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Max était un crève-la-faim lorsqu'il peignait Iris. Aujourd'hui, ses tableaux s'arrachent à des prix auxquels il n'aurait jamais osé rêver. Des tableaux de singes, cyniques, réalistes, grinçants. Fini les nus, fini les portraits d'enfants. Iris, journaliste politique, a passé ces deux dernières années à oublier son histoire avec Max, à se reconstruire auprès d'Antoine, député aux dents de loup en passe d'obtenir un ministère. Mais confrontée un soir à cet homme qu'elle a tant aimé autrefois, qui n'a peint qu'elle pendant quatre ans, Iris se heurte à une réalité terrifiante : Max ne la reconnaît pas.
Vengeance ? Désespoir ? Amnésie ? Comment ont-ils pu devenir deux étrangers l'un pour l'autre, avec ces souvenirs qu'elle est désormais seule à partager ? L'étrange trio va vite découvrir qu'on a parfois beaucoup à perdre à remuer le passé.
Changement de registre !
Après ses polars on ne peut plus sombres, Régis Descott nous livre un livre tout emprunt d'émotions : l'histoire d'amour "oubliée" par un des deux protagonistes. Le style reste toujours aussi juste avec une qualité d'écriture sans égal, même si l'histoire en elle-même est prévisible. Il y décrit encore une fois la nature humaine, ses méandres psychologiques. Lire d'abord ses autres livres, sinon, en commençant par celui-ci on risque de passer à côté des autres !