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« ?Il me paraît impossible d'imaginer qu'il n'y ait pas entre ceux qui aiment vraiment Shakespeare le partage de quelques valeurs fondamentales, dont, en premier lieu la vérité, le respect de la vérité.? » Autour de cette idée, Yves Bonnefoy a réuni quelques amis pour examiner, dans le cadre de la Fondation Hugot du Collège de France, les rapports que l'ouvre de Shakespeare a entretenus avec d'autres auteurs : Pétrarque, Castiglione, Cervantès, Machiavel, Keats, Blake, Hugo, Mallarmé, Verdi, René Girard.
Sont ainsi présentés et analysés l'influence du dramaturge élisabéthain, mais aussi les échos et parentés entre certains écrivains et Shakespeare. Il s'en dégage une ambition commune, réaffirmée à de nombreuses reprises par Yves Bonnefoy concernant la critique, celle de l'étude des faits : « ?Donner priorité [.] à la recherche des faits, c'est prendre le parti de la vérité, c'est s'éveiller de ses rêves.
Ou bien, si l'on ne cesse ou ne veut cesser de rêver, [.], ce sera substituer au rêve du "moi", heureux de ses illusions, celui d'un "Je" dont autrui pourrait être partie prenante.? »