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Les problèmes de survie alimentaire que connaît le Congo actuellement en guerre se retrouvent concentrés dans la mégapole, Kinshasa. Les habitants y apportent diverses solutions pas toujours favorables au milieu naturel : petits élevages, maraîchage, transformation agro-artisanale et commercialisation (du manioc par exemple), voire cueillette ou prélèvement " sauvages " sur l'environnement dont les écosystèmes autant que la bio-diversité courent un danger.
Un état des lieux est nécessaire pour cerner la " sécurité alimentaire " : situation nutritionnelle, offre-disponibilité de denrées comestibles, qualité de l'accès à l'aliment (revenu moyen, budget de consommation des ménages), intégration aux sources d'approvisionnement du marché, rentabilisation des activités productrices, gestion institutionnelle et politique du secteur. La condition nutritionnelle d'une population dépend entre autres d'une politique alimentaire aux niveaux micro et macro économiques.
Le rôle du mouvement associatif dans l'introduction de nouvelles cultures - comme le soja - est étudié dans la lointaine région des Uélé. De même que l'agriculture de transition sans " ajustement structurel ". Les Plans d'Ajustement Structurels (PAS) introduits par la Banque Mondiale depuis les années 1980 dans l'économie agricole congolaise ont eu un impact au niveau de la sécurité alimentaire et il faut aujourd'hui redéfinir un nouveau cadre à cet " ajustement ".