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Avant d'inventer Émile Ajar, Romain Gary s'est inventé un père. Bâtissant sa légende, l'écrivain a laissé entendre que ce père imaginaire était Ivan Mosjoukine, l'acteur russe le plus célèbre de son temps. La réalité n'a rien de ce conte de fées.
Drame familial balayé par l'Histoire et fable onirique, Romain Gary s'en va-t-en guerre restitue l'enfance de Gary et la figure du père absent. Avec une émotion poignante, le roman retrace vingt-quatre heures de la vie du jeune Romain, une journée où bascule son existence.
Après Les derniers jours de Stefan Zweig et Le cas Eduard Einstein, Laurent Seksik poursuit magistralement cette quête de vérité des personnages pour éclairer le mystère d'un écrivain, zones d'ombre et genèse d'un créateur, dans une histoire de génie, de ténèbres et d'amour.
24h de la vie d'un jeune Gary fantasmé
Dans "la promesse de l'aube", Gary parle beaucoup de sa mère, mais qu'en est-il de son père ?
Gary, cet écrivain à la vie passionnante fascine Seksik, et l'interroge, qui était vraiment le jeune Romain ? Et quel regard portait-il sur ce père absent ?
Dans ces pages, l'auteur imagine 24h de la vie de cette famille morcelée, d'un côté Roman et sa mère Mina, de l'autre le père adultère, tout cela sur fond d'une histoire que l'on sent arriver, terrible ... dans le ghetto juif de Wilmo en Pologne.
Un livre touchant, plein d'émotions où l'on découvre un Romain de 12 ans bouleversant.