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Jamais plus les flâneries sur le pont Elisabeth, les marches sur la Grande Allée du Prater, l'éclat des dorures du palais Schönbrunn, ni le long déploiement du soleil rougeoyant sur les rives du Danube. La nuit était tombée pour toujours. Le 22 février 1942, en exil au Brésil, Stefan Zweig et sa femme Lotte mettent fin à leurs jours. Des fastes de Vienne à l'appel des ténèbres, ce roman restitue les six derniers mois du grand humaniste devenu paria et de son épouse.
Deux êtres emportés par l'épouvante de la guerre : Lotte, éprise jusqu'au sacrifice ultime, et Stefan Zweig, inconsolable témoin du "monde d'hier".
Vie et mort d'un grand écrivain
Fin 1941, Stefan Zweig et sa femme se réfugient au Brésil, où Zweig se rend compte que les événements lui ont ôté jusqu’à l’envie d’écrire. Désespérés par la situation en Europe, ne croyant plus que les Alliés peuvent gagner la guerre, lui et sa femme décident de se suicider.
Je ne connaissais pas la vie de Stefan Zweig, et j'ai trouvé ce livre intéressant et bien écrit, même s'il ne parle que, eh bien, des derniers mois. L’angoisse et l’incertitude de la guerre sont très bien rendues.
La grande force du livre, cela dit, est de donner envie de relire Zweig, et peut-être une biographie plus longue.