Rôles, statuts et représentations des femmes en Roussillon et en Europe méridionale du Moyen Age au XIXe siècle

Par : Christophe Juhel
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  • Nombre de pages202
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-35412-337-6
  • EAN9782354123376
  • Date de parution19/04/2018
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurPresses universitaires de Perpig...

Résumé

Les femmes, dans la société roussillonnaise et catalane d'Ancien Régime, ne sont pas vouées à une vie de soumission et de violences, condamnées à l'inaction ou la passivité. Loin de subir les événements elles deviennent actrices de leur destin dès que l'opportunité s'offre à elles. Les toutes jeunes filles sont certes vulnérables mais devenues de jeunes femmes, elles savent défendre leurs droits, notamment en cas de rupture de promesse de mariage.
Aspirant à occuper la place que toute femme ambitionne selon les moeurs de l'époque, elles sont promptes à sauvegarder leur honneur pour accéder au mariage. Elles ne sont alors pas abandonnées à leur sort, estant en justice avec l'accord d'un proche, généralement leur père, voire accompagnées ou représentées par lui. L'étroitesse des liens familiaux, souvent perçue comme une pesanteur se mue en solidarité protectrice.
Les représentations religieuses de la femme ne rendent pas compte de la place qu'elle occupe dans le siècle ni en justice et esquissent les traits de femmes idéalisées. La perfection est incarnée par celles qui se vouent à Dieu mais le plus souvent les oeuvres d'art ornant les églises roussillonnaises retracent les étapes de la vie de bonnes chrétiennes ayant fondé une famille. Epouses et mères attentionnées, elles sont dépeintes comme dévotes au moment de recevoir leurs sacrements.
Cependant, les femmes portent à tout jamais la culpabilité du péché originel que véhicule l'Eglise catholique et qui imprègne l'inconscient collectif. Elles pâtissent d'une réputation de tentatrice peu compatible avec le statut de victime. Les juges peinent à les reconnaître comme des victimes totalement innocentes dans les affaires de moeurs. Les criminelles sont d'ailleurs bien identifiées, notamment lorsqu'il s'agit d'empoisonneuses.
Les femmes, dans la société roussillonnaise et catalane d'Ancien Régime, ne sont pas vouées à une vie de soumission et de violences, condamnées à l'inaction ou la passivité. Loin de subir les événements elles deviennent actrices de leur destin dès que l'opportunité s'offre à elles. Les toutes jeunes filles sont certes vulnérables mais devenues de jeunes femmes, elles savent défendre leurs droits, notamment en cas de rupture de promesse de mariage.
Aspirant à occuper la place que toute femme ambitionne selon les moeurs de l'époque, elles sont promptes à sauvegarder leur honneur pour accéder au mariage. Elles ne sont alors pas abandonnées à leur sort, estant en justice avec l'accord d'un proche, généralement leur père, voire accompagnées ou représentées par lui. L'étroitesse des liens familiaux, souvent perçue comme une pesanteur se mue en solidarité protectrice.
Les représentations religieuses de la femme ne rendent pas compte de la place qu'elle occupe dans le siècle ni en justice et esquissent les traits de femmes idéalisées. La perfection est incarnée par celles qui se vouent à Dieu mais le plus souvent les oeuvres d'art ornant les églises roussillonnaises retracent les étapes de la vie de bonnes chrétiennes ayant fondé une famille. Epouses et mères attentionnées, elles sont dépeintes comme dévotes au moment de recevoir leurs sacrements.
Cependant, les femmes portent à tout jamais la culpabilité du péché originel que véhicule l'Eglise catholique et qui imprègne l'inconscient collectif. Elles pâtissent d'une réputation de tentatrice peu compatible avec le statut de victime. Les juges peinent à les reconnaître comme des victimes totalement innocentes dans les affaires de moeurs. Les criminelles sont d'ailleurs bien identifiées, notamment lorsqu'il s'agit d'empoisonneuses.