Prix du roman métis des lecteurs (Saint-Denis)
Coup de coeur

Rivage de la colère

Par : Caroline Laurent
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  • Nombre de pages337
  • FormatePub
  • ISBN978-2-36569-507-7
  • EAN9782365695077
  • Date de parution09/01/2020
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille2 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurLes escales éditions

Résumé

Après le succès de Et soudain, la liberté, co-écrit avec Evelyne Pisier, voici le nouveau roman de Caroline Laurent. Au coeur de l'océan Indien, ce roman de l'exil met à jour un drame historique méconnu. Et nous offre aussi la peinture d'un amour impossible. PRIX MAISON DE LA PRESSE 2020 Certains rendez-vous contiennent le combat d'une vie. Septembre 2018. Pour Joséphin, l'heure de la justice a sonné.
Dans ses yeux, le visage de sa mère... Mars 1967. Marie-Pierre Ladouceur vit à Diego Garcia, aux Chagos, un archipel rattaché à l'île Maurice. Elle qui va pieds nus, sans brides ni chaussures pour l'entraver, fait la connaissance de Gabriel, un Mauricien venu seconder l'administrateur colonial. Un homme de la ville. Une élégance folle. Quelques mois plus tard, Maurice accède à l'indépendance après 158 ans de domination britannique.
Peu à peu, le quotidien bascule et la nuit s'avance, jusqu'à ce jour où des soldats convoquent les Chagossiens sur la plage. Ils ont une heure pour quitter leur terre. Abandonner leurs bêtes, leurs maisons, leurs attaches. Et pour quelle raison ? Pour aller où ? Après le déchirement viendra la colère, et avec elle la révolte.  Roman de l'exil et de l'espoir, Rivage de la colère nous plonge dans un drame historique méconnu, nourri par une lutte toujours aussi vive cinquante ans après. Caroline Laurent est lauréate du Prix Maison de la Presse 2020. Rivage de la colère finaliste de nombreux prix : Prix des Maisons de la Presse - Lauréate Prix France Bleue/ Page des Libraires Prix des Libraires Prix Françoise Sagan Prix Orange Prix des lecteurs Babelio À propos de Et soudain, la liberté : " Singulier et attachant.
Un ouvrage né d'une promesse du crépuscule. " Olivia de Lamberterie, Elle " Un hymne à la vie, une vie dont on se souvient longtemps après avoir refermé le livre. " Françoise Dargent, Â Le Figaro- Prix Maison de la Presse 2020- Prix du Roman Métis des Lecteurs- Prix du Roman Métis des Lycéens- Grand Prix des bloggeurs 2020- Prix du Salon du Livre du Mans- Prix Louis Guilloux- Prix Paul Bourdarie de l'Académie des sciences d'Outre-Mer- Prix Cardinal-Perraud- Prix des lecteurs du Var- Prix du deuxième roman de Grignan- ?Prix Escapages 2022
Après le succès de Et soudain, la liberté, co-écrit avec Evelyne Pisier, voici le nouveau roman de Caroline Laurent. Au coeur de l'océan Indien, ce roman de l'exil met à jour un drame historique méconnu. Et nous offre aussi la peinture d'un amour impossible. PRIX MAISON DE LA PRESSE 2020 Certains rendez-vous contiennent le combat d'une vie. Septembre 2018. Pour Joséphin, l'heure de la justice a sonné.
Dans ses yeux, le visage de sa mère... Mars 1967. Marie-Pierre Ladouceur vit à Diego Garcia, aux Chagos, un archipel rattaché à l'île Maurice. Elle qui va pieds nus, sans brides ni chaussures pour l'entraver, fait la connaissance de Gabriel, un Mauricien venu seconder l'administrateur colonial. Un homme de la ville. Une élégance folle. Quelques mois plus tard, Maurice accède à l'indépendance après 158 ans de domination britannique.
Peu à peu, le quotidien bascule et la nuit s'avance, jusqu'à ce jour où des soldats convoquent les Chagossiens sur la plage. Ils ont une heure pour quitter leur terre. Abandonner leurs bêtes, leurs maisons, leurs attaches. Et pour quelle raison ? Pour aller où ? Après le déchirement viendra la colère, et avec elle la révolte.  Roman de l'exil et de l'espoir, Rivage de la colère nous plonge dans un drame historique méconnu, nourri par une lutte toujours aussi vive cinquante ans après. Caroline Laurent est lauréate du Prix Maison de la Presse 2020. Rivage de la colère finaliste de nombreux prix : Prix des Maisons de la Presse - Lauréate Prix France Bleue/ Page des Libraires Prix des Libraires Prix Françoise Sagan Prix Orange Prix des lecteurs Babelio À propos de Et soudain, la liberté : " Singulier et attachant.
Un ouvrage né d'une promesse du crépuscule. " Olivia de Lamberterie, Elle " Un hymne à la vie, une vie dont on se souvient longtemps après avoir refermé le livre. " Françoise Dargent, Â Le Figaro- Prix Maison de la Presse 2020- Prix du Roman Métis des Lecteurs- Prix du Roman Métis des Lycéens- Grand Prix des bloggeurs 2020- Prix du Salon du Livre du Mans- Prix Louis Guilloux- Prix Paul Bourdarie de l'Académie des sciences d'Outre-Mer- Prix Cardinal-Perraud- Prix des lecteurs du Var- Prix du deuxième roman de Grignan- ?Prix Escapages 2022

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Coup de coeur
En 2018, Joséphin vient assister au jugement de la Cour internationale de Justice à La Haye, qui, il l’espère, tranchera enfin en faveur de la cause qu’il a passé toute sa vie à défendre, en mémoire de sa mère. En 1967, Marie-Pierre Ladouceur vit à Diego Garcia, aux Chagos, archipel de l’Océan Indien rattaché à l’île Maurice. L’existence y est simple, mais libre et paisible, entre pêche et récolte du coprah. Lorsque la jeune femme découvre l’amour auprès de Gabriel Neymorin, Mauricien venu seconder l’administrateur colonial, elle est loin d’imaginer que son monde est sur le point de s’effondrer. Mettant fin à 158 ans de présence britannique, l’île Maurice accède à l’indépendance après avoir cédé les Chagos aux Anglais, qui, l’archipel devant devenir une base militaire américaine, s’emploient à en expulser les habitants. Déportés sans explication ni préavis, sans indemnisation d’aucune sorte, les Chagossiens se retrouvent abandonnés dans les bidonvilles de Maurice… Sensibilisée au drame des Chagos par sa mère mauricienne, l’auteur s’est inspirée de ses recherches et de ses rencontres pour créer les personnages de ce roman soigneusement fidèle aux faits historiques. Alors qu’un demi-siècle après l’arrachement des habitants à leur archipel, le Royaume-Uni n’a toujours pas donné suite à l’injonction de l’ONU en 2019 de restituer ce bout de territoire à l’île Maurice, ce livre porte l’espoir de sensibiliser l’opinion publique à la cause chagossienne, ultime levier sur la politique britannique. De fait, Caroline Laurent parvient haut la main à émouvoir le lecteur, stupéfait du sort imposé il y a cinquante ans, dans le plus grand secret et dans le pire mépris humanitaire, aux 2000 autochtones, et scandalisé qu’aucun des jugements rendus par les plus hautes instances internationales n’ait pu, à ce jour, se voir appliqué. Tandis que le récit nous fait nous glisser dans la peau des îliens, chassés de leur terre arbitrairement et manu militari, emmenés à fond de cale après avoir dû tout abandonner en l’espace d’une heure, puis, sans autre forme de procès, laissés à leur misérable sort une fois débarqués sans bagages ni ressources à Maurice, comment ne pas partager leur désespoir, leur révolte et leur impuissance quand personne n’a d’abord conscience de leur cauchemar, puis quand aucune justice ne semble jamais pouvoir leur être enfin rendue ? Par la voix de ses touchants personnages, ce captivant roman restitue une part de leur dignité à ces hommes et ces femmes honteusement bafoués par l’Histoire, et à qui le monde contemporain peine tant à rendre justice. Coup de coeur.
En 2018, Joséphin vient assister au jugement de la Cour internationale de Justice à La Haye, qui, il l’espère, tranchera enfin en faveur de la cause qu’il a passé toute sa vie à défendre, en mémoire de sa mère. En 1967, Marie-Pierre Ladouceur vit à Diego Garcia, aux Chagos, archipel de l’Océan Indien rattaché à l’île Maurice. L’existence y est simple, mais libre et paisible, entre pêche et récolte du coprah. Lorsque la jeune femme découvre l’amour auprès de Gabriel Neymorin, Mauricien venu seconder l’administrateur colonial, elle est loin d’imaginer que son monde est sur le point de s’effondrer. Mettant fin à 158 ans de présence britannique, l’île Maurice accède à l’indépendance après avoir cédé les Chagos aux Anglais, qui, l’archipel devant devenir une base militaire américaine, s’emploient à en expulser les habitants. Déportés sans explication ni préavis, sans indemnisation d’aucune sorte, les Chagossiens se retrouvent abandonnés dans les bidonvilles de Maurice… Sensibilisée au drame des Chagos par sa mère mauricienne, l’auteur s’est inspirée de ses recherches et de ses rencontres pour créer les personnages de ce roman soigneusement fidèle aux faits historiques. Alors qu’un demi-siècle après l’arrachement des habitants à leur archipel, le Royaume-Uni n’a toujours pas donné suite à l’injonction de l’ONU en 2019 de restituer ce bout de territoire à l’île Maurice, ce livre porte l’espoir de sensibiliser l’opinion publique à la cause chagossienne, ultime levier sur la politique britannique. De fait, Caroline Laurent parvient haut la main à émouvoir le lecteur, stupéfait du sort imposé il y a cinquante ans, dans le plus grand secret et dans le pire mépris humanitaire, aux 2000 autochtones, et scandalisé qu’aucun des jugements rendus par les plus hautes instances internationales n’ait pu, à ce jour, se voir appliqué. Tandis que le récit nous fait nous glisser dans la peau des îliens, chassés de leur terre arbitrairement et manu militari, emmenés à fond de cale après avoir dû tout abandonner en l’espace d’une heure, puis, sans autre forme de procès, laissés à leur misérable sort une fois débarqués sans bagages ni ressources à Maurice, comment ne pas partager leur désespoir, leur révolte et leur impuissance quand personne n’a d’abord conscience de leur cauchemar, puis quand aucune justice ne semble jamais pouvoir leur être enfin rendue ? Par la voix de ses touchants personnages, ce captivant roman restitue une part de leur dignité à ces hommes et ces femmes honteusement bafoués par l’Histoire, et à qui le monde contemporain peine tant à rendre justice. Coup de coeur.