Questions de phrasé

Par : Antoine Bonnet, François Nicolas, Thierry Paul

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  • Nombre de pages308
  • FormatPDF
  • ISBN979-10-370-2801-3
  • EAN9791037028013
  • Date de parution23/01/2012
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille14 Mo
  • Infos supplémentairespdf
  • ÉditeurHermann

Résumé

Actes du colloque des 23-25 septembre 2010 (ENS-Ulm, Paris) Comment un discours se phrase-t-il ? Cette question, venue de la musique : elle opère au coeur du jeu musical, en particulier dans toute lecture interprétative d'une écriture arrêtée, semble adressable à bien des disciplines. La musique l'adresse traditionnellement aux autres arts avec lesquels elle s'allie : à la poésie dans le lied, au théâtre dans l'opéra, à la danse dans la chorégraphie, au discours de l'image dans le cinéma.
Dans chacune de ces occurrences, il s'agit de faire résonner deux logiques discursives hétérogènes, et donc deux manières de phraser en sorte qu'elles s'entrelacent et se rehaussent. Mais plus généralement, la musique ne pourrait-elle adresser le même type de question aux disciplines scientifiques ? Si, en première approche, on appelle phraser une manière de nouer momentanément un corps à un discours, nouage qui oriente le découpage linéaire du discours en unités régionales de sens (selon une dynamique des profils, des attaques et des chutes), de telles opérations à une telle logique du phraser, donc : ne sont-elles pas également à l'oeuvre dans la compréhension d'une démonstration, dans la transmission d'une expérience, dans la lecture d'une équation ou d'une formule, dans l'appréhension d'un graphe ou d'un diagramme, que chacune de ces pratiques relève alors de la mathématique, de la physique, de la chimie, de la biologie ou d'autres sciences encore...
Actes du colloque des 23-25 septembre 2010 (ENS-Ulm, Paris) Comment un discours se phrase-t-il ? Cette question, venue de la musique : elle opère au coeur du jeu musical, en particulier dans toute lecture interprétative d'une écriture arrêtée, semble adressable à bien des disciplines. La musique l'adresse traditionnellement aux autres arts avec lesquels elle s'allie : à la poésie dans le lied, au théâtre dans l'opéra, à la danse dans la chorégraphie, au discours de l'image dans le cinéma.
Dans chacune de ces occurrences, il s'agit de faire résonner deux logiques discursives hétérogènes, et donc deux manières de phraser en sorte qu'elles s'entrelacent et se rehaussent. Mais plus généralement, la musique ne pourrait-elle adresser le même type de question aux disciplines scientifiques ? Si, en première approche, on appelle phraser une manière de nouer momentanément un corps à un discours, nouage qui oriente le découpage linéaire du discours en unités régionales de sens (selon une dynamique des profils, des attaques et des chutes), de telles opérations à une telle logique du phraser, donc : ne sont-elles pas également à l'oeuvre dans la compréhension d'une démonstration, dans la transmission d'une expérience, dans la lecture d'une équation ou d'une formule, dans l'appréhension d'un graphe ou d'un diagramme, que chacune de ces pratiques relève alors de la mathématique, de la physique, de la chimie, de la biologie ou d'autres sciences encore...