PSM 1-2024. Souffrance et travail
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- FormatMulti-format
- ISBN979-10-346-0885-0
- EAN9791034608850
- Date de parution05/04/2024
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec Watermark, Mobipocket avec Watermark et Accès streaming
- ÉditeurChamp social Editions
Résumé
Avec l'apparition d'un monde digitalisé, de surcroît dans une période post-covid, le travail revêt progressivement de nouvelles formes. On constate d'une part un envahissement du numérique, d'autre part une augmentation du télétravail et des activités « distancielles » même parfois dans les milieux thérapeutiques, et enfin une remise en question de la logique hiérarchique traditionnelle (mouvement que l'on retrouve initialement dans les start-up).
Pourtant, malgré les changements repérés, la souffrance au travail reste à un « niveau élevé et inquiétant », selon une étude réalisée par Opinion Way en 2023.
Selon ces chiffres, la détresse psychologique au travail toucherait presqu'un salarié sur deux (48 %). En outre, un tiers des salariés français seraient en burn-out, et parmi eux 12 % en burn-out qualifié de « sévère » (soit plus de 2, 5 millions de personnes). Ainsi, bien que le travail représente une épreuve subjective majeure au regard de l'accomplissement de soi et un puissant opérateur de santé, il semble également jouer un rôle puissant dans les décompensations psychiatriques et psychosomatiques, tels que le burnout ou syndrome d'épuisement professionnel, etc. Face à cette souffrance accrue, on constate simultanément une « accélération des transformations en cours dans le champ de la santé au travail.
» De nombreux dispositifs de prévention et de prise en charge existent en effet aujourd'hui, de plus en plus variés, de ceux dits de « l'urgence psychologique » jusqu'à ceux visant le développement des ressources psycho-sociales (RPS). On peut citer la digitalisation des plateformes de prévention, le développement des méthodes d'analyses du travail, un maillage du territoire encore plus accru, avec le réseau de consultations « souffrance et travail », la présence prépondérante de psychologues en entreprise et dans le secteur hospitalier, la proposition quasi systématique d'interventions immédiates et post-immédiates après événement grave, etc. Mais alors, face à cette souffrance qui ne cesse d'augmenter, que penser des dispositifs de gestion des RPS ? Doit-on penser que la prévention et la gestion de la souffrance serait l'apanage de l'expert-consultant, du psychologue ou du médecin ? Que les acteurs de l'organisation eux-mêmes n'auraient pas, ou prou, à intervenir ? En effet, qu'en est-il de la fonction possible des dirigeants ? Des professionnels eux-mêmes ? Ce fut notre questionnement de départ. Pour construire ce numéro, nous sommes allés à la rencontre des acteurs de la santé mentale au travail, que ce soit le salarié qui a vécu un épisode de burn-out, le psychologue du personnel d'un hôpital psychiatrique, en passant par un dirigeant architecte et un Professeur émérite en psychologie du travail, etc.
Selon ces chiffres, la détresse psychologique au travail toucherait presqu'un salarié sur deux (48 %). En outre, un tiers des salariés français seraient en burn-out, et parmi eux 12 % en burn-out qualifié de « sévère » (soit plus de 2, 5 millions de personnes). Ainsi, bien que le travail représente une épreuve subjective majeure au regard de l'accomplissement de soi et un puissant opérateur de santé, il semble également jouer un rôle puissant dans les décompensations psychiatriques et psychosomatiques, tels que le burnout ou syndrome d'épuisement professionnel, etc. Face à cette souffrance accrue, on constate simultanément une « accélération des transformations en cours dans le champ de la santé au travail.
» De nombreux dispositifs de prévention et de prise en charge existent en effet aujourd'hui, de plus en plus variés, de ceux dits de « l'urgence psychologique » jusqu'à ceux visant le développement des ressources psycho-sociales (RPS). On peut citer la digitalisation des plateformes de prévention, le développement des méthodes d'analyses du travail, un maillage du territoire encore plus accru, avec le réseau de consultations « souffrance et travail », la présence prépondérante de psychologues en entreprise et dans le secteur hospitalier, la proposition quasi systématique d'interventions immédiates et post-immédiates après événement grave, etc. Mais alors, face à cette souffrance qui ne cesse d'augmenter, que penser des dispositifs de gestion des RPS ? Doit-on penser que la prévention et la gestion de la souffrance serait l'apanage de l'expert-consultant, du psychologue ou du médecin ? Que les acteurs de l'organisation eux-mêmes n'auraient pas, ou prou, à intervenir ? En effet, qu'en est-il de la fonction possible des dirigeants ? Des professionnels eux-mêmes ? Ce fut notre questionnement de départ. Pour construire ce numéro, nous sommes allés à la rencontre des acteurs de la santé mentale au travail, que ce soit le salarié qui a vécu un épisode de burn-out, le psychologue du personnel d'un hôpital psychiatrique, en passant par un dirigeant architecte et un Professeur émérite en psychologie du travail, etc.
Avec l'apparition d'un monde digitalisé, de surcroît dans une période post-covid, le travail revêt progressivement de nouvelles formes. On constate d'une part un envahissement du numérique, d'autre part une augmentation du télétravail et des activités « distancielles » même parfois dans les milieux thérapeutiques, et enfin une remise en question de la logique hiérarchique traditionnelle (mouvement que l'on retrouve initialement dans les start-up).
Pourtant, malgré les changements repérés, la souffrance au travail reste à un « niveau élevé et inquiétant », selon une étude réalisée par Opinion Way en 2023.
Selon ces chiffres, la détresse psychologique au travail toucherait presqu'un salarié sur deux (48 %). En outre, un tiers des salariés français seraient en burn-out, et parmi eux 12 % en burn-out qualifié de « sévère » (soit plus de 2, 5 millions de personnes). Ainsi, bien que le travail représente une épreuve subjective majeure au regard de l'accomplissement de soi et un puissant opérateur de santé, il semble également jouer un rôle puissant dans les décompensations psychiatriques et psychosomatiques, tels que le burnout ou syndrome d'épuisement professionnel, etc. Face à cette souffrance accrue, on constate simultanément une « accélération des transformations en cours dans le champ de la santé au travail.
» De nombreux dispositifs de prévention et de prise en charge existent en effet aujourd'hui, de plus en plus variés, de ceux dits de « l'urgence psychologique » jusqu'à ceux visant le développement des ressources psycho-sociales (RPS). On peut citer la digitalisation des plateformes de prévention, le développement des méthodes d'analyses du travail, un maillage du territoire encore plus accru, avec le réseau de consultations « souffrance et travail », la présence prépondérante de psychologues en entreprise et dans le secteur hospitalier, la proposition quasi systématique d'interventions immédiates et post-immédiates après événement grave, etc. Mais alors, face à cette souffrance qui ne cesse d'augmenter, que penser des dispositifs de gestion des RPS ? Doit-on penser que la prévention et la gestion de la souffrance serait l'apanage de l'expert-consultant, du psychologue ou du médecin ? Que les acteurs de l'organisation eux-mêmes n'auraient pas, ou prou, à intervenir ? En effet, qu'en est-il de la fonction possible des dirigeants ? Des professionnels eux-mêmes ? Ce fut notre questionnement de départ. Pour construire ce numéro, nous sommes allés à la rencontre des acteurs de la santé mentale au travail, que ce soit le salarié qui a vécu un épisode de burn-out, le psychologue du personnel d'un hôpital psychiatrique, en passant par un dirigeant architecte et un Professeur émérite en psychologie du travail, etc.
Selon ces chiffres, la détresse psychologique au travail toucherait presqu'un salarié sur deux (48 %). En outre, un tiers des salariés français seraient en burn-out, et parmi eux 12 % en burn-out qualifié de « sévère » (soit plus de 2, 5 millions de personnes). Ainsi, bien que le travail représente une épreuve subjective majeure au regard de l'accomplissement de soi et un puissant opérateur de santé, il semble également jouer un rôle puissant dans les décompensations psychiatriques et psychosomatiques, tels que le burnout ou syndrome d'épuisement professionnel, etc. Face à cette souffrance accrue, on constate simultanément une « accélération des transformations en cours dans le champ de la santé au travail.
» De nombreux dispositifs de prévention et de prise en charge existent en effet aujourd'hui, de plus en plus variés, de ceux dits de « l'urgence psychologique » jusqu'à ceux visant le développement des ressources psycho-sociales (RPS). On peut citer la digitalisation des plateformes de prévention, le développement des méthodes d'analyses du travail, un maillage du territoire encore plus accru, avec le réseau de consultations « souffrance et travail », la présence prépondérante de psychologues en entreprise et dans le secteur hospitalier, la proposition quasi systématique d'interventions immédiates et post-immédiates après événement grave, etc. Mais alors, face à cette souffrance qui ne cesse d'augmenter, que penser des dispositifs de gestion des RPS ? Doit-on penser que la prévention et la gestion de la souffrance serait l'apanage de l'expert-consultant, du psychologue ou du médecin ? Que les acteurs de l'organisation eux-mêmes n'auraient pas, ou prou, à intervenir ? En effet, qu'en est-il de la fonction possible des dirigeants ? Des professionnels eux-mêmes ? Ce fut notre questionnement de départ. Pour construire ce numéro, nous sommes allés à la rencontre des acteurs de la santé mentale au travail, que ce soit le salarié qui a vécu un épisode de burn-out, le psychologue du personnel d'un hôpital psychiatrique, en passant par un dirigeant architecte et un Professeur émérite en psychologie du travail, etc.