Pouvoir des vivants, langage des morts. Idéo - logiques sakalava
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- Nombre de pages178
- FormatePub
- ISBN2-348-03067-5
- EAN9782348030673
- Date de parution01/01/1977
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille32 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurLa Découverte (réédition numériq...
Résumé
Comment transformer l'histoire en présent ? Pourquoi, à l'intérieur d'un petit royaume du nord-ouest de Madagascar, les morts ne cessent de parler ? Des morts ou plutôt ces étonnantes personnalités, les possédés royaux, qui représentent tous les rois morts depuis la fondation des dynasties sakalava. C'est la place prise par leurs paroles que l'auteur cherche à restituer ici : comment peuvent-ils être à la fois contemporains et passés, vivants et morts ? Interrogation qui pourrait être étendue à l'ensemble des faits malgaches les plus actuels.
Cet ouvrage tente ainsi de répondre à deux questions. Comment la hiérarchie sociale déterminée par l'ordre monarchique se conserve-t-elle ? Comment est-elle liée à un appareil et à une hiérarchie politique ? Il tente aussi de montrer qu'il est impossible d'isoler une sorte de niveau premier, « objectif », du système socio-culturel étudié - par exemple « la parenté », « l'économie » - qui fonderait et déterminerait le reste de l'intérieur de la boîte de Pandore.
Si les Sakalava sont hiérarchisés, c'est du fait de leurs propres conceptions du statut, conceptions qui reposent à leur tour sur une sorte de contrat premier assurant la légitimité monarchique. Entre l'ordre politique et l'ordre social, c'est une cohérence d'ordre intellectuel, pensée, qui est en jeu.
Cet ouvrage tente ainsi de répondre à deux questions. Comment la hiérarchie sociale déterminée par l'ordre monarchique se conserve-t-elle ? Comment est-elle liée à un appareil et à une hiérarchie politique ? Il tente aussi de montrer qu'il est impossible d'isoler une sorte de niveau premier, « objectif », du système socio-culturel étudié - par exemple « la parenté », « l'économie » - qui fonderait et déterminerait le reste de l'intérieur de la boîte de Pandore.
Si les Sakalava sont hiérarchisés, c'est du fait de leurs propres conceptions du statut, conceptions qui reposent à leur tour sur une sorte de contrat premier assurant la légitimité monarchique. Entre l'ordre politique et l'ordre social, c'est une cohérence d'ordre intellectuel, pensée, qui est en jeu.
Comment transformer l'histoire en présent ? Pourquoi, à l'intérieur d'un petit royaume du nord-ouest de Madagascar, les morts ne cessent de parler ? Des morts ou plutôt ces étonnantes personnalités, les possédés royaux, qui représentent tous les rois morts depuis la fondation des dynasties sakalava. C'est la place prise par leurs paroles que l'auteur cherche à restituer ici : comment peuvent-ils être à la fois contemporains et passés, vivants et morts ? Interrogation qui pourrait être étendue à l'ensemble des faits malgaches les plus actuels.
Cet ouvrage tente ainsi de répondre à deux questions. Comment la hiérarchie sociale déterminée par l'ordre monarchique se conserve-t-elle ? Comment est-elle liée à un appareil et à une hiérarchie politique ? Il tente aussi de montrer qu'il est impossible d'isoler une sorte de niveau premier, « objectif », du système socio-culturel étudié - par exemple « la parenté », « l'économie » - qui fonderait et déterminerait le reste de l'intérieur de la boîte de Pandore.
Si les Sakalava sont hiérarchisés, c'est du fait de leurs propres conceptions du statut, conceptions qui reposent à leur tour sur une sorte de contrat premier assurant la légitimité monarchique. Entre l'ordre politique et l'ordre social, c'est une cohérence d'ordre intellectuel, pensée, qui est en jeu.
Cet ouvrage tente ainsi de répondre à deux questions. Comment la hiérarchie sociale déterminée par l'ordre monarchique se conserve-t-elle ? Comment est-elle liée à un appareil et à une hiérarchie politique ? Il tente aussi de montrer qu'il est impossible d'isoler une sorte de niveau premier, « objectif », du système socio-culturel étudié - par exemple « la parenté », « l'économie » - qui fonderait et déterminerait le reste de l'intérieur de la boîte de Pandore.
Si les Sakalava sont hiérarchisés, c'est du fait de leurs propres conceptions du statut, conceptions qui reposent à leur tour sur une sorte de contrat premier assurant la légitimité monarchique. Entre l'ordre politique et l'ordre social, c'est une cohérence d'ordre intellectuel, pensée, qui est en jeu.