Pour une histoire du développement. Etats, sociétés, développement
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- Nombre de pages288
- FormatPDF
- ISBN978-2-296-18214-1
- EAN9782296182141
- Date de parution01/10/2007
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille9 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Mais qu'est-ce que le développement ? D'où nous vient cette notion ? Le débat sur le développement n'a-t-il pas, lui aussi, une déjà longue histoire, oubliée ? Ce concept, typiquement occidental, de développement, comment les autres sociétés pouvaient-elles le recevoir et qu'en firent-elles lorsqu'il leur fut imposé comme recette obligée pour rattraper l'Occident ? N'existait-il pas, dans les sociétés non occidentales, une notion plus ou moins comparable à celle de " progrès " et des stratégies en ce sens ?...
Telles sont les questions que soulèvent les communications rassemblées dans cet ouvrage, qui tentent d'apporter des éléments de réponse fondés sur l'analyse des processus historiques de " développement ". Le drame, pour les sociétés " autres ", semble bien avoir été que, même si certaines d'entre elles se sont très tôt engagées dans un effort formidable et intégré de "modernisation" - ainsi en Egypte ou en Amérique latine -, l'Occident brisa un tel effort afin d'assurer sa maîtrise sur le monde.
Aujourd'hui encore, l'abondante réflexion sur le développement, sur l'économie du développement, sur le droit du développement, etc., ne masque-t-elle pas un refus, sinon une incapacité des techniciens " développeurs " à prendre en compte ce qui ne s'insère pas dans les cadres et dans la dynamique établis et reconnus par l'Occident ?
Telles sont les questions que soulèvent les communications rassemblées dans cet ouvrage, qui tentent d'apporter des éléments de réponse fondés sur l'analyse des processus historiques de " développement ". Le drame, pour les sociétés " autres ", semble bien avoir été que, même si certaines d'entre elles se sont très tôt engagées dans un effort formidable et intégré de "modernisation" - ainsi en Egypte ou en Amérique latine -, l'Occident brisa un tel effort afin d'assurer sa maîtrise sur le monde.
Aujourd'hui encore, l'abondante réflexion sur le développement, sur l'économie du développement, sur le droit du développement, etc., ne masque-t-elle pas un refus, sinon une incapacité des techniciens " développeurs " à prendre en compte ce qui ne s'insère pas dans les cadres et dans la dynamique établis et reconnus par l'Occident ?
Mais qu'est-ce que le développement ? D'où nous vient cette notion ? Le débat sur le développement n'a-t-il pas, lui aussi, une déjà longue histoire, oubliée ? Ce concept, typiquement occidental, de développement, comment les autres sociétés pouvaient-elles le recevoir et qu'en firent-elles lorsqu'il leur fut imposé comme recette obligée pour rattraper l'Occident ? N'existait-il pas, dans les sociétés non occidentales, une notion plus ou moins comparable à celle de " progrès " et des stratégies en ce sens ?...
Telles sont les questions que soulèvent les communications rassemblées dans cet ouvrage, qui tentent d'apporter des éléments de réponse fondés sur l'analyse des processus historiques de " développement ". Le drame, pour les sociétés " autres ", semble bien avoir été que, même si certaines d'entre elles se sont très tôt engagées dans un effort formidable et intégré de "modernisation" - ainsi en Egypte ou en Amérique latine -, l'Occident brisa un tel effort afin d'assurer sa maîtrise sur le monde.
Aujourd'hui encore, l'abondante réflexion sur le développement, sur l'économie du développement, sur le droit du développement, etc., ne masque-t-elle pas un refus, sinon une incapacité des techniciens " développeurs " à prendre en compte ce qui ne s'insère pas dans les cadres et dans la dynamique établis et reconnus par l'Occident ?
Telles sont les questions que soulèvent les communications rassemblées dans cet ouvrage, qui tentent d'apporter des éléments de réponse fondés sur l'analyse des processus historiques de " développement ". Le drame, pour les sociétés " autres ", semble bien avoir été que, même si certaines d'entre elles se sont très tôt engagées dans un effort formidable et intégré de "modernisation" - ainsi en Egypte ou en Amérique latine -, l'Occident brisa un tel effort afin d'assurer sa maîtrise sur le monde.
Aujourd'hui encore, l'abondante réflexion sur le développement, sur l'économie du développement, sur le droit du développement, etc., ne masque-t-elle pas un refus, sinon une incapacité des techniciens " développeurs " à prendre en compte ce qui ne s'insère pas dans les cadres et dans la dynamique établis et reconnus par l'Occident ?
