Politique et Religion. La grande mutation
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- Nombre de pages178
- FormatePub
- ISBN2-226-33939-6
- EAN9782226339393
- Date de parution18/05/2015
- Protection num.Adobe DRM
- Taille301 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurAlbin Michel
Résumé
Le thème du « retour du religieux » tant à l'honneur de nos jours correspond-il vraiment à une résurgence de la foi ? N'est-il pas plutôt à mettre en relation avec l'effondrement des idéologies et du communisme en particulier, et à analyser dans le cadre global d'un mouvement de réarticulation du rapport au sens, dont un discours et une pratique politiques en décalage avec le réel ne parviennent pas à rendre compte ?Pour aborder ce phénomène aussi présent à l'Est qu'en Occident, Patrick Michel inverse la procédure d'analyse habituelle, qui consiste à expliquer le religieux par le politique.
Il montre comment la « crise du politique » aussi bien que le recours au religieux sont les symptômes d'une mutation générale du « croire », qui marque notre entrée dans l'ère du relatif. Les Eglises, investies d'une demande croissante de sens qui s'exprime notamment dans une quête éthique, sont elles-mêmes frappées de plein fouet par un refus général de la pensée normative. Penser le relatif, tel est donc le pari de notre fin de siècle, qui implique de le distinguer du relativisme, caractérisé par l'indifférence à l'autre et la prééminence du moi.
La pensée du relatif, au contraire, ne peut émerger et se définir que comme une pensée de l'échange, de la circulation et du partage. Patrick Michel, chercheur au CNRS, enseigne entre autres à l'EHESS, à VINALCO et au Centre Sèvres de Paris. Il a publié plusieurs ouvrages sur les relations entre politique et religion en Europe de l'Est.
Il montre comment la « crise du politique » aussi bien que le recours au religieux sont les symptômes d'une mutation générale du « croire », qui marque notre entrée dans l'ère du relatif. Les Eglises, investies d'une demande croissante de sens qui s'exprime notamment dans une quête éthique, sont elles-mêmes frappées de plein fouet par un refus général de la pensée normative. Penser le relatif, tel est donc le pari de notre fin de siècle, qui implique de le distinguer du relativisme, caractérisé par l'indifférence à l'autre et la prééminence du moi.
La pensée du relatif, au contraire, ne peut émerger et se définir que comme une pensée de l'échange, de la circulation et du partage. Patrick Michel, chercheur au CNRS, enseigne entre autres à l'EHESS, à VINALCO et au Centre Sèvres de Paris. Il a publié plusieurs ouvrages sur les relations entre politique et religion en Europe de l'Est.
Le thème du « retour du religieux » tant à l'honneur de nos jours correspond-il vraiment à une résurgence de la foi ? N'est-il pas plutôt à mettre en relation avec l'effondrement des idéologies et du communisme en particulier, et à analyser dans le cadre global d'un mouvement de réarticulation du rapport au sens, dont un discours et une pratique politiques en décalage avec le réel ne parviennent pas à rendre compte ?Pour aborder ce phénomène aussi présent à l'Est qu'en Occident, Patrick Michel inverse la procédure d'analyse habituelle, qui consiste à expliquer le religieux par le politique.
Il montre comment la « crise du politique » aussi bien que le recours au religieux sont les symptômes d'une mutation générale du « croire », qui marque notre entrée dans l'ère du relatif. Les Eglises, investies d'une demande croissante de sens qui s'exprime notamment dans une quête éthique, sont elles-mêmes frappées de plein fouet par un refus général de la pensée normative. Penser le relatif, tel est donc le pari de notre fin de siècle, qui implique de le distinguer du relativisme, caractérisé par l'indifférence à l'autre et la prééminence du moi.
La pensée du relatif, au contraire, ne peut émerger et se définir que comme une pensée de l'échange, de la circulation et du partage. Patrick Michel, chercheur au CNRS, enseigne entre autres à l'EHESS, à VINALCO et au Centre Sèvres de Paris. Il a publié plusieurs ouvrages sur les relations entre politique et religion en Europe de l'Est.
Il montre comment la « crise du politique » aussi bien que le recours au religieux sont les symptômes d'une mutation générale du « croire », qui marque notre entrée dans l'ère du relatif. Les Eglises, investies d'une demande croissante de sens qui s'exprime notamment dans une quête éthique, sont elles-mêmes frappées de plein fouet par un refus général de la pensée normative. Penser le relatif, tel est donc le pari de notre fin de siècle, qui implique de le distinguer du relativisme, caractérisé par l'indifférence à l'autre et la prééminence du moi.
La pensée du relatif, au contraire, ne peut émerger et se définir que comme une pensée de l'échange, de la circulation et du partage. Patrick Michel, chercheur au CNRS, enseigne entre autres à l'EHESS, à VINALCO et au Centre Sèvres de Paris. Il a publié plusieurs ouvrages sur les relations entre politique et religion en Europe de l'Est.