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Il y a un demi-siècle, l'abbé Fulbert Youlou, premier Président de la République du Congo, avait été poussé à la démission, puis forcé à s'exiler en Espagne où il mourut. En 1963, il avait été honni et stigmatisé par les " Révolutionnaires " devenus maîtres du pays. Dire son nom ou parler tout simplement de lui en public était un crime de lèse-majesté. Celui qui osait braver l'interdit devenait systématiquement " contre-révolutionnaire " et était réprimé.
En 1990, grâce à la Conférence Nationale Souveraine, l'attitude fut autre ; la liberté d'expression retrouvée délia les langues et délivra la conscience collective du carcan idéologique du passé. Il était maintenant possible d'entreprendre, sans être censuré, toute étude critique sur la présidence de Fulbert Youlou.