Biographie de Cati Baur
"Je suis née à Genève en 1973.
Après des études d'arts plastiques et une première vie de libraire, je deviens assistante d'édition et me fais connaître en animant un blog BD alors que ce média est à peine émergent.
Aujourd'hui, je vis à Montpellier et j'alterne entre bande dessinée et illustration d'albums jeunesse tels que la série « quatre soeurs » avec Malika Ferdjoukh (2013) et « Vent Mauvais » (2020) chez Rue de Sèvres, ou encore la série « Igor » avec Nicolas Morlet (2019) chez Little Urban.
(Quand je ne suis pas en train d'enseigner ces matières dans un institut d'arts appliqués.)
Grande timide, insatiable observatrice de l'ombre, je pose un regard amusé et tendre sur mes contemporains.
Je scrute les détails et m'applique à retranscrire tous les petits reliefs, qui donnent à la vie sa saveur, et à une fiction une allure d'authenticité :
le mot juste, le ton d'un dialogue, le geste d'une main qui repousse une mèche de cheveux...
tout est matière à raconter, au plus précis, les petites et les grandes histoires, la mesquinerie ou la sororité, les badineries du quotidien comme les espoirs déçus.
En somme, j'aime tellement mettre les gens dans les cases que j'en ai fait mon métier."
On retrouve aujourd'hui Cati autour d'une comédie feel good dans laquelle elle raconte l'aventure de cinq femmes, quarantenaires, en quête de sens, réunies autour d'un projet collectif : ouvrir un bar associatif.
Son nom : Pisse-Mémé !
« Pisse-Mémé » paraît en 2023 chez Dargaud.
"Je suis née à Genève en 1973.
Après des études d'arts plastiques et une première vie de libraire, je deviens assistante d'édition et me fais connaître en animant un blog BD alors que ce média est à peine émergent.
Aujourd'hui, je vis à Montpellier et j'alterne entre bande dessinée et illustration d'albums jeunesse tels que la série « quatre soeurs » avec Malika Ferdjoukh (2013) et « Vent Mauvais » (2020) chez Rue de Sèvres, ou encore la série « Igor » avec Nicolas Morlet (2019) chez Little Urban.
(Quand je ne suis pas en train d'enseigner ces matières dans un institut d'arts appliqués.)
Grande timide, insatiable observatrice de l'ombre, je pose un regard amusé et tendre sur mes contemporains.
Je scrute les détails et m'applique à retranscrire tous les petits reliefs, qui donnent à la vie sa saveur, et à une fiction une allure d'authenticité :
le mot juste, le ton d'un dialogue, le geste d'une main qui repousse une mèche de cheveux...
tout est matière à raconter, au plus précis, les petites et les grandes histoires, la mesquinerie ou la sororité, les badineries du quotidien comme les espoirs déçus.
En somme, j'aime tellement mettre les gens dans les cases que j'en ai fait mon métier."
On retrouve aujourd'hui Cati autour d'une comédie feel good dans laquelle elle raconte l'aventure de cinq femmes, quarantenaires, en quête de sens, réunies autour d'un projet collectif : ouvrir un bar associatif.
Son nom : Pisse-Mémé !
« Pisse-Mémé » paraît en 2023 chez Dargaud.
Quelle bonne idée !
Définition : Le pisse mémé, en langage un peu familier, veut dire tout simplement infusion, tisane, ou thé
Quatre quadras, amies de longue date, contre vents et marées, image même de la sororité, après une remarque faite par le serveur dans un bar, découvrent le nom de pisse mémé. L’une d’elle déclare que si elle gagne au loto, elles ouvriront un bar nommé “Pisse Mémé” !
Un héritage arrive à point nommé et les amies se lancent dans l’investissement participatif pour boucler le budget et découvrent les arcanes de l’économie et du marketing.
Quatre femmes très différentes les unes des autres, même les jumelles, mais toutes bien réelles avec des forces et des faiblesses donc humaines et touchantes !
Globalement j’ai beaucoup aimé même si j’ai trouvé quelques longueurs quand il s’agissait de leur vie personnelle, d’autant plus malaisées à lire par des bulles souvent trop nombreuses pour un tableau.
L’écriture est difficile à lire, type manuscrite, parfois illisible à moins de grossir la page, ce qui est faisable sur ordinateur mais perdant la vue d’ensemble. Cette situation m’a un peu gâchée la lecture car elle demandait beaucoup de changements d’affichage.
Malgré ces quelques petits défauts j’ai apprécié ce roman graphique qui sort des sentiers battus sans donner dans la misandrie. J’aimerais bien un jour croiser la route d’un bar “Pisse-Mémé” avec les valeurs trouvées dans cette histoire.
#PisseMeme #NetGalleyFrance