Philosophie républicaine et colonialisme. Origines, contradictions et échecs sous la troisième République

Par : Stéphanie Couderc-Morandeau

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  • Nombre de pages294
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-21275-6
  • EAN9782296212756
  • Date de parution01/10/2008
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille12 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

La philosophie républicaine a trouvé son expression la plus complète sous la Troisième République et possède des notions politiques aux sources diverses mais complémentaires. Inspirée de l'esprit des Lumières et du positivisme, elle développe des rapports politiques largement déterminés par le rationalisme, c'est-à-dire par le rejet de toute explication religieuse sur le monde et sur l'homme. Laïcité, progrès, justice, ordre, égalité constituent le fondement de sa pensée, attachée avant tout aux principes universels de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789.
Cette volonté de développer une politique sur un système rationnel et juste constitue les principes philosophiques de la politique coloniale en partie poursuivie par Jules Ferry au cours de la première moitié du dix-neuvième siècle. Le colonialisme a engendré le progrès (progrès de la civilisation, progrès matériel, etc.) mais il a aussi développé un système d'assujettissement comprenant la théorie capitaliste de " l'exploitation de l'homme par l'homme ", théorie incompatible avec la doctrine morale de Kant dont les républicains s'inspirent pour mettre en place les bases de l'éducation publique.
Les thèmes de l'esclavagisme et du capitalisme, toujours d'actualité, sont ainsi traités pour comprendre la justification des choix politiques des républicains en matière coloniale. Contradictions, hésitations nourrissent la politique des gouvernements républicains successifs dont l'interrogation porte sur la finalité de la politique républicaine bien sûr, mais, plus précisément, sur celle de l'impérialisme qui a caractérisé cette période tombée dans l'oubli.
La philosophie républicaine a trouvé son expression la plus complète sous la Troisième République et possède des notions politiques aux sources diverses mais complémentaires. Inspirée de l'esprit des Lumières et du positivisme, elle développe des rapports politiques largement déterminés par le rationalisme, c'est-à-dire par le rejet de toute explication religieuse sur le monde et sur l'homme. Laïcité, progrès, justice, ordre, égalité constituent le fondement de sa pensée, attachée avant tout aux principes universels de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789.
Cette volonté de développer une politique sur un système rationnel et juste constitue les principes philosophiques de la politique coloniale en partie poursuivie par Jules Ferry au cours de la première moitié du dix-neuvième siècle. Le colonialisme a engendré le progrès (progrès de la civilisation, progrès matériel, etc.) mais il a aussi développé un système d'assujettissement comprenant la théorie capitaliste de " l'exploitation de l'homme par l'homme ", théorie incompatible avec la doctrine morale de Kant dont les républicains s'inspirent pour mettre en place les bases de l'éducation publique.
Les thèmes de l'esclavagisme et du capitalisme, toujours d'actualité, sont ainsi traités pour comprendre la justification des choix politiques des républicains en matière coloniale. Contradictions, hésitations nourrissent la politique des gouvernements républicains successifs dont l'interrogation porte sur la finalité de la politique républicaine bien sûr, mais, plus précisément, sur celle de l'impérialisme qui a caractérisé cette période tombée dans l'oubli.