Petite psychanalyse de l'argent

Par : Patrick Avrane

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  • Nombre de pages244
  • FormatePub
  • ISBN978-2-13-072978-5
  • EAN9782130729785
  • Date de parution11/03/2015
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille276 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurPUF

Résumé

La monnaie qui circule à l'occasion d'une analyse éclaire sur ce que nous faisons de l'argent et ce qu'il fait de nous (prologue). Tancrède (ch. 1) découvre que celui-ci provoque jalousie ou envie, comme dans L'Argent de Zola. Mais c'est la monnaie qui s'échange ; elle est symbolique, sa valeur repose sur la confiance, à la différence du troc. Notre rapport à l'argent exprime ainsi notre rapport aux autres.
Les harpagons (ch. 2) se défient d'autrui, tel Ugolin soumis à l'avarice de son père ou les enfants de L'Avare, pièce écrite à partir de La Marmite de Plaute. Harpagon est une figure de financier, quand l'avare de Plaute idolâtre l'or. Les flambeurs (ch. 3), Vivien ou Casanova, redoutent le prix de l'argent : ce qui coûte à le gagner. Pour eux, l'argent, pris dans le fantasme d'une satisfaction sans effort, est comme le lait donné par un sein inépuisable.
Nous le lisons dans Le Joueur de Dostoïevski et Vingt-quatre heures de la vie d'une femme de Zweig. La petite Elvire craint l'avidité (ch. 4), sa mère celle des financiers. Avec les « monnaies locales » celle-ci s'en croit préservée, comme s'en protègent le Petit Poucet et le Marchand de Venise. Les prodigues (ch. 5) traitent l'argent à la façon d'un objet transitionnel. Nous les découvrons amants de cour de la Dame aux camélias et de Manon Lescaut.
Être fortuné, cela s'apprend (ch. 6), découvrent Aricie et les gagnants du Loto. L'héroïne de L'Ivresse de la métamorphose de Zweig butte sur ce savoir : il s'agit de mépriser l'argent, telle la reine dans le Cycle Médicis de Rubens. L'argent du psychanalyste (ch. 7) n'est pas celui du Docteur Knock, ni le cadeau anal freudien. Il rémunère un praticien, et permet de comprendre comment la monnaie dans ses multiples formes colore la relation de chacun au monde.
La monnaie qui circule à l'occasion d'une analyse éclaire sur ce que nous faisons de l'argent et ce qu'il fait de nous (prologue). Tancrède (ch. 1) découvre que celui-ci provoque jalousie ou envie, comme dans L'Argent de Zola. Mais c'est la monnaie qui s'échange ; elle est symbolique, sa valeur repose sur la confiance, à la différence du troc. Notre rapport à l'argent exprime ainsi notre rapport aux autres.
Les harpagons (ch. 2) se défient d'autrui, tel Ugolin soumis à l'avarice de son père ou les enfants de L'Avare, pièce écrite à partir de La Marmite de Plaute. Harpagon est une figure de financier, quand l'avare de Plaute idolâtre l'or. Les flambeurs (ch. 3), Vivien ou Casanova, redoutent le prix de l'argent : ce qui coûte à le gagner. Pour eux, l'argent, pris dans le fantasme d'une satisfaction sans effort, est comme le lait donné par un sein inépuisable.
Nous le lisons dans Le Joueur de Dostoïevski et Vingt-quatre heures de la vie d'une femme de Zweig. La petite Elvire craint l'avidité (ch. 4), sa mère celle des financiers. Avec les « monnaies locales » celle-ci s'en croit préservée, comme s'en protègent le Petit Poucet et le Marchand de Venise. Les prodigues (ch. 5) traitent l'argent à la façon d'un objet transitionnel. Nous les découvrons amants de cour de la Dame aux camélias et de Manon Lescaut.
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