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À découvrir
Gabriel n'est qu'un enfant, il a dix ans et sa seule préoccupation est de jouer avec ses copains de son quartier d'immigrés, au Burundi. Et puis l'Histoire s'en mêle, déchaîne sa violence et le force à grandir.
On retrouve dans le premier roman de Gaël Faye toute la puissance de sa plume de rappeur, une écriture vive et riche. Mais ce qui fait la force du récit, c'est indéniablement la voix de Gabriel, qui permet de raconter l'horreur du génocide rwandais avec un regard d'enfant, d'alterner des passages glaçant avec de brefs instants où l'on retrouve toute la légèreté de la
jeunesse.
Tour à tour drôle et poignant, un roman à mettre entre toutes les mains.
Grâce à un sens de la narration stupéfiant, Gaël Faye raconte l'effacement de l'innocence de l'enfance face à la barbarie.
On évolue dans le récit à travers le regard d'un enfant de 12 ans au Burundi, ce « Petit Pays », dans les années 90.
Une histoire très émouvante, où le drame côtoie habilement l'humour.
A lire de toute urgence, à relire, à offrir!
Gaby n'est pas encore un adolescent. C'est un jeune métis, qui vit dans un coin de paradis, un pays de collines perdu au coeur de l'Afrique des grands lacs. Dans "l'impasse", il vit un quotidien rythmé par les frasques de sa bande de copains: baignade, cueillette des mangues... Imperceptiblement le ciel si bleu va s'obscurcir. De lourds nuages de haine s'accumulent sur les 1000 collines, forçant le jeune Gaby à quitter son petit pays.
Il livre sensible, émouvant et coloré où l'on entend revivre "Petit Pays" et plusieurs autres chansons du premier album de Gael Faye.
Un premier roman d'une force rare, d'une musicalité troublante. Et pour cause, notre auteur est chanteur.
D'habitude, c'est sur des instrus qu'il pose ses mots, ses souvenirs. La voilà désormais, son enfance, fixé sur le papier :
Une belle grosse claque !
Gaël Faye, rappeur de talent, est la révélation de cette année 2016. Il nous offre avec son premier roman Petit Pays un texte magnifique, sensible et pudique.
Il nous raconte l’histoire de Gabriel jeune garçon, fils d’un français et d’une mère Tutsi rwandaise réfugiée au Burundi. Il vit dans un quartier d’expatriés, protégé des troubles et des tensions qui agitent la région. Son quotidien c’est les jeux dans le quartier avec ses copains, voler des mangues dans les jardins des voisins. Mais nous sommes en 1994, le Rwanda va s’enflammer et le Burundi à sa suite. Le temps
de l’innocence est alors bel et bien fini...
Roman d’une grande justesse, Petit Pays est assurément un des plus beaux romans de cette rentrée littéraire 2016, à ne surtout pas manquer.
Amoureux des mots, Gaël Faye s'est déjà fait remarquer comme auteur-compositeur-interprète, notamment dans un album rap très autobiographique Pilipili sur un croisant au beurre
dont le dernier morceau s'intitulait Petit pays
Petit pays est un roman sur l'identité, sur l'exil et la guerre, comme sur la perte de l'enfance. La perte de l'innocence.
Puisque Ce roman se passe pendant le génocide de 94 ou 800 000 hommes femmes et enfants tutsis ont été massacré au rwanda
Gaël Faye s'impose, magnifiquement, avec ce premier roman, largement autobiographique,
Petit pays est un roman puissant
et pénétrant, plein de sensibilité et de tendresse, d'humour et de poésie, de maturité et de finesse, qui adopte toujours avec simplicité le ton juste.
Martine
Le chanteur Gaël Faye, livre un récit plein de grâce sur un épisode sanglant du conflit Hutu-Tutsi au Burundi dans les années 90.
A la manière d'un Petit-Nicolas qui aurait été pris dans le génocide Rwandais, le drame côtoie toujours un humour et une légèreté héritée de l'enfance.
Assurément un des romans fort de la rentrée littéraire de septembre 2016.
J'ai adoré ce livre et je l'offre à mes proches. Il fait l'unanimité. C'est touchant, remuant et bien écrit.
Savoureux roman d'initiation d'un petit métis qui grandit avec la montée de la haine entre hutus et tutsis dans la région africaine des grands lacs dans les années 1990.
Coup de maître de Gael Faye avec en plus une belle déclaration d'amour à la littérature.
Une perle découverte par hasard.
Le Rwanda :la dure réalité de la cruauté des hommes à travers le témoignage de Gaël FAYE.
Et la survie, la vie qui tient bon et la mort,les morts vivants que ces horreurs peuvent générer.La complexité du cerveau humain face à l'insupportable .
A lire pour savoir, ne pas céder, réagir ,s'éveiller ,vivre .
C’est l’histoire d’un gamin, Gabriel, qui occupe ses journées entre l’école (et Laure sa correspondante), sa famille (ses parents et sa sœur) et sa bande de copains (Armand, les jumeaux, Gino). A eux cinq, ils font les quatre cents coups dans l’Impasse, quartier où ils habitent dans la ville de Bujumbura au Burundi.
Jusque là tout va bien, sauf que Gabriel va découvrir que la vie n’est pas que bonheur et que celui-ci peut s’effondrer du jour au lendemain. Le père de Gabriel est français, sa mère rwandaise, plus précisément Tutsie…
Et là, on voit où l’auteur
veut en venir. Comme je l’ai précisé dans l’article précédent, le livre n’est pas une autobiographie, malgré les grandes similitudes entre Gabriel (notre personnage principal) et Gaël FAYE (l’auteur). Ce dernier voulait plus de liberté pour pouvoir écrire sur l’enfance d’un jeune garçon métis d’origine Tutsi vivant au Burundi, au moment où les conflits génocidaires vont éclater au Rwanda et au Burundi.
Pour rappel: les Hutus (ethnie majoritaire au Rwanda) ont décidé d’anéantir la population Tutsie (ethnie minoritaire).
Ce qui est bien dans ce livre, c’est que l’auteur ne rentre pas dans le mélodrame, sans être non plus trop factuel, il a su trouver le juste milieu, sans refaire la leçon d’Histoire. Il utilise Gabriel pour montrer l’absurdité du génocide et comment le monde de milliers d’enfants s’est embrasé en un clin d’œil.
L'histoire commence dans les années 90, Gabriel est un petit garçon d'une dizaine d'années qui vit au Burundi en Afrique aux côtés de sa jeune sœur Ana et de ses parents Michel et Yvonne. Son quotidien est bercé entre les jeux qu'il partage avec ses amis Armand, Gino, et ses voisins (deux frères jumeaux), mais aussi avec une correspondance qu'il entretient avec une petite française de son âge. Jusqu'au jour où tout va basculer, Gaby va se rendre compte qu'une guerre civile commence dans son petit pays, suivi du drame rwandais : le génocide des Tutsis, sans oublier la séparation entre
ses parents. Le narrateur n'est autre que cet enfant de 10 ans, ce petit Gaby si innocent nous transmet son histoire et son point de vue avec force et poésie. Le récit est dense, puissant, ce premier roman de Gaël Faye est en grande partie autobiographique, donc forcément l'auteur nous transmet un tas d'émotions fortes. La suite : http://www.leslecturesdelily.com/2016/12/petit-pays-ecrit-par-gael-faye-editions.html#more
Mon blog → Les lectures de Lily (www.leslecturesdelily.com)
J'ai beaucoup aimé ce récit , simple, bien écrit ,très émouvant , démontrant une grande faculté de résilience après des évènements tragiques, une enfance brisée.
Vous serez conquis par Gaby et ses copains de l'impasse, voleurs de mangues dont l'enfance sera, elle, volée par la guerre.
A lire absolument !!!
Quel choc ! Ce livre est une pépite, un véritable bijou. G. Faye est habitué à manier les mots, d'ordinaire, ces textes sont courts, il les scande sur fond de musique, notre auteur est un rappeur.
Pour son premier roman, il prend la plume et pose un texte simple parsemé d'envolées sublimes. Il nous décrit son pays, ce "petit pays" qu'est la Burundi dans les 1990's. On évolue dans ce récit à travers le regard d'un enfant de 12 ans, et heureusement, il nous permet de traverser les horreurs des guerres ethniques, du racisme et du génocide sans pleurer (ou presque j'avoue !).
A lire,
prêter, offrir, faire tourner !!!
Une pépite qui fait l'unanimité.
Petit Pays c’est le récit d’une réalité douloureuse, insoutenable, mais qu’il est nécessaire de connaître. C’est l’histoire tragique du Burundi et du Rwanda, petites nations d’Afrique de l’est, coincées entre le Congo et la Tanzanie. Ce sont les chroniques d’un génocide, d’une guerre civile, d’un conflit ethnique, d’une spirale de violence et de vengeance. Le tout vu et raconté par un enfant d’une dizaine d’années : Gaby, de père français et de mère rwandaise, vit à Bujumbura, capitale du Burundi. Il sera le témoin de la transformation du pays qu’il aime, de celle des hommes, de la barbarie naissante et qui semble croître sans limites...
Gaël Faye raconte sans prendre parti, avec un talent indéniable et une tendresse remarquable. Les événements gagnent en gravité au même rythme que Gaby, notre jeune narrateur, est arraché au bonheur et à l’innocence de son enfance. Un roman terriblement touchant, non dénué d’humour et de douceur, qu’il est nécessaire de mettre entre toutes les mains.