Personne, communauté et monade chez Husserl. Contributions à l'étude des fondements de la phénoménologie politique

Par : Yves Mayzaud

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format PDF est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages222
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-26123-5
  • EAN9782296261235
  • Date de parution01/05/2010
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille6 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

La présente recherche étudie le surplus de sens que représente la socialité par rapport à la donation de la personne dans la philosophie de E. Husserl. Contrairement à la plupart des commentateurs, ce passage par le fondateur de la phénoménologie refuse son orientation téléologique et théologique pour se concentrer sur une description qui essaie de ne pas sortir de la sphère phénoménologique. Le recours à la monade au sens de Husserl s'impose alors pour appréhender la profondeur d'un phénomène qui compose un tout par accident, et selon des modalités et des niveaux qu'aucune " harmonie préétablie ", " main invisible " ou " Esprit " ne justifie.
L'ontologie grise des sciences de la Cité admet comme allant de soi que toute collectivité est un ensemble d'individus, et que les phénomènes qui s'y manifestent doivent être les conséquences de leurs interactions. Profondément influencée par la physique, tout se résumerait à des mouvements d'atomes. D'emblée, la collectivité se divise en société et en communauté, en relations que F. Tônnies qualifiait soit de mécaniques soit d'organiques.
Mais cette division ne découle-t-elle pas d'une réflexion sur le genre plutôt que sur la chose même ? La personne est-elle un être si simple que l'on puisse réduire la collectivité à deux sortes de relation ? La phénoménologie politique qui se réclame de la tradition de Husserl doit se poser deux séries de questions essentielles. D'un côté : qu'est-ce que la personne ? Quelle sorte de phénomène est-elle ? Comment comprendre son inévitable et contradictoire socialité ? De l'autre : à quels phénomènes donne lieu la rencontre réelle ou virtuelle des sujets personnels ? Ont-ils tous les mêmes structures d'apparition ? Apparaissent-ils d'ailleurs comme le commun des objets ?
La présente recherche étudie le surplus de sens que représente la socialité par rapport à la donation de la personne dans la philosophie de E. Husserl. Contrairement à la plupart des commentateurs, ce passage par le fondateur de la phénoménologie refuse son orientation téléologique et théologique pour se concentrer sur une description qui essaie de ne pas sortir de la sphère phénoménologique. Le recours à la monade au sens de Husserl s'impose alors pour appréhender la profondeur d'un phénomène qui compose un tout par accident, et selon des modalités et des niveaux qu'aucune " harmonie préétablie ", " main invisible " ou " Esprit " ne justifie.
L'ontologie grise des sciences de la Cité admet comme allant de soi que toute collectivité est un ensemble d'individus, et que les phénomènes qui s'y manifestent doivent être les conséquences de leurs interactions. Profondément influencée par la physique, tout se résumerait à des mouvements d'atomes. D'emblée, la collectivité se divise en société et en communauté, en relations que F. Tônnies qualifiait soit de mécaniques soit d'organiques.
Mais cette division ne découle-t-elle pas d'une réflexion sur le genre plutôt que sur la chose même ? La personne est-elle un être si simple que l'on puisse réduire la collectivité à deux sortes de relation ? La phénoménologie politique qui se réclame de la tradition de Husserl doit se poser deux séries de questions essentielles. D'un côté : qu'est-ce que la personne ? Quelle sorte de phénomène est-elle ? Comment comprendre son inévitable et contradictoire socialité ? De l'autre : à quels phénomènes donne lieu la rencontre réelle ou virtuelle des sujets personnels ? Ont-ils tous les mêmes structures d'apparition ? Apparaissent-ils d'ailleurs comme le commun des objets ?
Le langage et ses phénomènes
Yves Mayzaud, Grégori Jean
E-book
17,99 €