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  • Nombre de pages368
  • FormatePub
  • ISBN978-2-246-84036-7
  • EAN9782246840367
  • Date de parution02/01/2025
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille3 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurGrasset

Résumé

Attendue sur le plateau de La Grande Librairie pour parler de son livre, Le Consentement, l'autrice est appelée par la police pour venir reconnaître le corps sans vie de son père, qu'elle n'a pas revu depuis dix ans. Dans l'appartement de banlieue parisienne où il vivait, et qui fut jadis celui de ses grands-parents, elle est confrontée à la matérialisation de la folie de cet homme toxique, mythomane et misanthrope, devenu pour elle un étranger.
Tandis qu'elle s'interroge, tout en vidant les lieux, sur sa personnalité énigmatique, elle tombe avec effroi sur deux photos de jeunesse de son grand-père paternel, portant les insignes nazis. La version familiale d'un citoyen tchèque enrôlé de force dans l'armée allemande après l'invasion de son pays par le Reich, puis déserteur caché en France par celle qui allait devenir sa femme, et travaillant pour les Américains à la Libération avant de devenir «  réfugié privilégié  » en tant que dissident du régime communiste, serait-elle mensongère  ?C'est le début d'une traque obsessionnelle pour comprendre qui était ce grand-père dont elle porte le nom d'emprunt, quelle était sa véritable identité, et de quelle manière il a pu, ou non, «  consentir  », voire collaborer activement, à la barbarie.
Au fil de recherches qui s'étendront sur deux années, s'appuyant sur les documents familiaux et les archives tchèques, allemandes et françaises, elle part en quête de témoins, qu'elle retrouvera en Moravie, pour recomposer le puzzle d'un itinéraire plausible, auquel il manquera toujours des pièces. Comment en serait-il autrement dans une Tchécoslovaquie qui a changé cinq fois de frontières, de nationalité, de régime, prise en tenaille entre les deux totalitarismes du XXème siècle  ? À travers le parcours accidenté d'un jeune homme pris dans la tourmente de l'Histoire, c'est toute la tragédie du XXème siècle qui ressurgit, au moment où la guerre qui fait rage sur notre continent ravive à la fois la mémoire du passé et la crainte d'un avenir de sauvagerie.
Dans ce texte kaléidoscopique, alternant fiction et analyse, récit de voyage, légendes familiales, versions alternatives et compagnonnage avec Kafka, Gombrowicz, Zweig et Kundera, Vanessa Springora questionne le roman de ses origines, les péripéties de son nom de famille et la mythologie des figures masculines de son enfance, dans une tentative d'élucidation de leurs destins contrariés. Éclairant l'existence de son père, et la sienne, à l'aune de ses découvertes, elle livre une réflexion sur le caractère implacable de la généalogie et la puissance dévastatrice du non-dit.
Attendue sur le plateau de La Grande Librairie pour parler de son livre, Le Consentement, l'autrice est appelée par la police pour venir reconnaître le corps sans vie de son père, qu'elle n'a pas revu depuis dix ans. Dans l'appartement de banlieue parisienne où il vivait, et qui fut jadis celui de ses grands-parents, elle est confrontée à la matérialisation de la folie de cet homme toxique, mythomane et misanthrope, devenu pour elle un étranger.
Tandis qu'elle s'interroge, tout en vidant les lieux, sur sa personnalité énigmatique, elle tombe avec effroi sur deux photos de jeunesse de son grand-père paternel, portant les insignes nazis. La version familiale d'un citoyen tchèque enrôlé de force dans l'armée allemande après l'invasion de son pays par le Reich, puis déserteur caché en France par celle qui allait devenir sa femme, et travaillant pour les Américains à la Libération avant de devenir «  réfugié privilégié  » en tant que dissident du régime communiste, serait-elle mensongère  ?C'est le début d'une traque obsessionnelle pour comprendre qui était ce grand-père dont elle porte le nom d'emprunt, quelle était sa véritable identité, et de quelle manière il a pu, ou non, «  consentir  », voire collaborer activement, à la barbarie.
Au fil de recherches qui s'étendront sur deux années, s'appuyant sur les documents familiaux et les archives tchèques, allemandes et françaises, elle part en quête de témoins, qu'elle retrouvera en Moravie, pour recomposer le puzzle d'un itinéraire plausible, auquel il manquera toujours des pièces. Comment en serait-il autrement dans une Tchécoslovaquie qui a changé cinq fois de frontières, de nationalité, de régime, prise en tenaille entre les deux totalitarismes du XXème siècle  ? À travers le parcours accidenté d'un jeune homme pris dans la tourmente de l'Histoire, c'est toute la tragédie du XXème siècle qui ressurgit, au moment où la guerre qui fait rage sur notre continent ravive à la fois la mémoire du passé et la crainte d'un avenir de sauvagerie.
Dans ce texte kaléidoscopique, alternant fiction et analyse, récit de voyage, légendes familiales, versions alternatives et compagnonnage avec Kafka, Gombrowicz, Zweig et Kundera, Vanessa Springora questionne le roman de ses origines, les péripéties de son nom de famille et la mythologie des figures masculines de son enfance, dans une tentative d'élucidation de leurs destins contrariés. Éclairant l'existence de son père, et la sienne, à l'aune de ses découvertes, elle livre une réflexion sur le caractère implacable de la généalogie et la puissance dévastatrice du non-dit.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Mathilde B. - 9Decitre Chambéry
5/5
Incroyable
C'est un roman remarquable, complexe et passionnant que nous livre Vanessa Springora. Un exercice impeccable d'écriture sur une histoire personnelle et familiale aux rebondissements sans fin. Une femme et une écrivaine admirable!
C'est un roman remarquable, complexe et passionnant que nous livre Vanessa Springora. Un exercice impeccable d'écriture sur une histoire personnelle et familiale aux rebondissements sans fin. Une femme et une écrivaine admirable!

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Coup de coeur
Après son retentissant premier ouvrage Consentement qui détaillait sa relation sous emprise avec Gabriel Matzneff – elle avait quatorze ans, lui cinquante –, Vanessa Springora poursuit sa trajectoire littéraire avec un nouveau récit tout aussi accompli et magistral sur cette fois l’emprise du passé, au travers du parcours secrètement trouble de son grand-père et des désordres psychologiques qui en ont découlé chez son père. Cela faisait très longtemps que l’auteur n’avait quasiment plus de contact avec son père, mythomane et toxique, lorsque l’annonce subite de son décès en 2010 la contraint à se rendre dans son appartement pour le vider. Dans l’innommable capharnaüm accumulé au fil des ans par cet homme atteint du syndrome de Diogène, elle tombe à son grand effroi sur deux photographies de son grand-père en uniforme nazi. Qui était-donc véritablement cet aïeul qu’elle chérissait et qui passait pour avoir déserté l’armée allemande où, tchèque, il s’était retrouvé enrôlé malgré lui ? Ebranlée, elle écume les archives, se rend en Moravie, là où est né son grand-père, et, entre questionnements et hypothèses qu’elle ne parviendra pas toujours à clore, finit par reconstituer le puzzle d’une histoire individuelle liée à celle des Sudètes, ce territoire qui fut successivement allemand et tchèque. En même temps qu’elle découvre le vrai nom de son grand-père et les raisons qui l’ont poussé à réécrire son histoire, le voile se déchire aussi sur la personnalité et les ressorts psychologiques de son père, rongé jusqu’à la pathologie mentale par le poison du secret et du mensonge, ceci d’autant plus que son homosexualité cachée l’amenait à ajouter de nouvelles couches aux fictions familiales. Ce formidable et passionnant récit où le tumulte de l’Histoire vient percuter à leur insu, de non-dits en mensonges par omission, l’équilibre psychique de plusieurs générations d’une même famille, impressionne par la clarté de ses réflexions, la justesse de ses intuitions psychologiques et la sincérité d’une démarche qui ne cache rien de ses doutes et de ses tâtonnements. Coup de coeur pour cette magnifique analyse de ce qu’un patronyme peut secrètement transmettre de génération en génération.
Après son retentissant premier ouvrage Consentement qui détaillait sa relation sous emprise avec Gabriel Matzneff – elle avait quatorze ans, lui cinquante –, Vanessa Springora poursuit sa trajectoire littéraire avec un nouveau récit tout aussi accompli et magistral sur cette fois l’emprise du passé, au travers du parcours secrètement trouble de son grand-père et des désordres psychologiques qui en ont découlé chez son père. Cela faisait très longtemps que l’auteur n’avait quasiment plus de contact avec son père, mythomane et toxique, lorsque l’annonce subite de son décès en 2010 la contraint à se rendre dans son appartement pour le vider. Dans l’innommable capharnaüm accumulé au fil des ans par cet homme atteint du syndrome de Diogène, elle tombe à son grand effroi sur deux photographies de son grand-père en uniforme nazi. Qui était-donc véritablement cet aïeul qu’elle chérissait et qui passait pour avoir déserté l’armée allemande où, tchèque, il s’était retrouvé enrôlé malgré lui ? Ebranlée, elle écume les archives, se rend en Moravie, là où est né son grand-père, et, entre questionnements et hypothèses qu’elle ne parviendra pas toujours à clore, finit par reconstituer le puzzle d’une histoire individuelle liée à celle des Sudètes, ce territoire qui fut successivement allemand et tchèque. En même temps qu’elle découvre le vrai nom de son grand-père et les raisons qui l’ont poussé à réécrire son histoire, le voile se déchire aussi sur la personnalité et les ressorts psychologiques de son père, rongé jusqu’à la pathologie mentale par le poison du secret et du mensonge, ceci d’autant plus que son homosexualité cachée l’amenait à ajouter de nouvelles couches aux fictions familiales. Ce formidable et passionnant récit où le tumulte de l’Histoire vient percuter à leur insu, de non-dits en mensonges par omission, l’équilibre psychique de plusieurs générations d’une même famille, impressionne par la clarté de ses réflexions, la justesse de ses intuitions psychologiques et la sincérité d’une démarche qui ne cache rien de ses doutes et de ses tâtonnements. Coup de coeur pour cette magnifique analyse de ce qu’un patronyme peut secrètement transmettre de génération en génération.
Le consentement
5/5
3.5/5
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