Je vais commencer par l'univers, parce qu'en fait je suis tombée dans un monde auquel je ne m'attendais pas. Voyant alpha et oméga dans le résumé, j'ai vite pensé qu'il s'agirait de loups-garous. Ce n'est pas du tout le cas. Je n'ai pas déploré ce manque de métamorphes, même si j'ai été un peu déçue. Je n'ai pas eu le temps de déchanter en fait, parce que j'ai été captivée par la création de l'auteure. L'omegaverse est un thème assez particulier, qui ne m'attirait pas vraiment. C'est surprenant, mais tellement bien pensé que je me suis laissée emporter dès le départ. En
effet, l'auteure a inclus de nombreuses choses dans ce nouveau monde. J'ai été impressionnée par tout le système instauré : la politique, les lois juridiques, mais aussi et surtout par les changements scientifiques et anatomiques. Il semble qu'aucun détail n'a été oublié.
Il faut savoir que l'on est dans un monde sans femmes. Les humaines ont disparu de ce monde, mais les femelles existent encore chez les animaux. Pour en revenir aux hommes, la hiérarchie est clairement posée. Et elle permet même de faire un parallèle avec la situation des femmes de nos jours – ou plus avant pour les pays développés. A travers cette fiction insolite (en ce qui me concerne du moins), Leta Blake critique la situation des femmes et défend l'égalité des genres.
J'en viens enfin aux personnages. J'ai souvent un peu de mal avec la différence d'âge, mais ça n'a pas été le cas cette fois. Jason est totalement indifférent à cet écart, il est transi d'amour et ne cherche qu'à plaire et à en apprendre plus sur Vale. Celui-ci est plus circonspect, pas tant par la différence que par le jeune âge de Jason. A 19 ans, on n'est pas totalement mature, on oscille entre l'innocence de la jeunesse et le sérieux de l'adulte. Mais l'imprégnation va ouvrir les yeux de Jason et il comprend qu'il n'a d'autre choix que de prendre les choses en mains. Il se montre déterminé, il le doit en tant qu'alpha. De par son âge, Vale a une expérience de la vie plus étendue. Il est plus réfléchi, trop peut-être. Il y a un moment où il faut se laisser porter par ses sentiments. Et parlons-en justement. Leur relation est essentiellement basée sur leurs émotions. Je ne vais pas mentir, le désir est constamment présent, souvent en surface, mais avec le temps la tension sexuelle devient palpable. Les scènes érotiques sont peu nombreuses, mais voluptueuses. Les sentiments sont toujours au cœur de leurs agissements.
L'écriture est addictive, le style ne révolutionne pas le genre, mais c'est très agréable. En revanche, comme c'est souvent le cas avec les auteurs américains, le vocabulaire sexuel est parfois vulgaire, ça casse un peu le truc. Je n'aime pas non plus la couverture, même si pour une fois je dois reconnaître qu'elle représente parfaitement les protagonistes.
Coup de cœur !
Je vais commencer par l'univers, parce qu'en fait je suis tombée dans un monde auquel je ne m'attendais pas. Voyant alpha et oméga dans le résumé, j'ai vite pensé qu'il s'agirait de loups-garous. Ce n'est pas du tout le cas. Je n'ai pas déploré ce manque de métamorphes, même si j'ai été un peu déçue. Je n'ai pas eu le temps de déchanter en fait, parce que j'ai été captivée par la création de l'auteure. L'omegaverse est un thème assez particulier, qui ne m'attirait pas vraiment. C'est surprenant, mais tellement bien pensé que je me suis laissée emporter dès le départ. En effet, l'auteure a inclus de nombreuses choses dans ce nouveau monde. J'ai été impressionnée par tout le système instauré : la politique, les lois juridiques, mais aussi et surtout par les changements scientifiques et anatomiques. Il semble qu'aucun détail n'a été oublié.
Il faut savoir que l'on est dans un monde sans femmes. Les humaines ont disparu de ce monde, mais les femelles existent encore chez les animaux. Pour en revenir aux hommes, la hiérarchie est clairement posée. Et elle permet même de faire un parallèle avec la situation des femmes de nos jours – ou plus avant pour les pays développés. A travers cette fiction insolite (en ce qui me concerne du moins), Leta Blake critique la situation des femmes et défend l'égalité des genres.
J'en viens enfin aux personnages. J'ai souvent un peu de mal avec la différence d'âge, mais ça n'a pas été le cas cette fois. Jason est totalement indifférent à cet écart, il est transi d'amour et ne cherche qu'à plaire et à en apprendre plus sur Vale. Celui-ci est plus circonspect, pas tant par la différence que par le jeune âge de Jason. A 19 ans, on n'est pas totalement mature, on oscille entre l'innocence de la jeunesse et le sérieux de l'adulte. Mais l'imprégnation va ouvrir les yeux de Jason et il comprend qu'il n'a d'autre choix que de prendre les choses en mains. Il se montre déterminé, il le doit en tant qu'alpha. De par son âge, Vale a une expérience de la vie plus étendue. Il est plus réfléchi, trop peut-être. Il y a un moment où il faut se laisser porter par ses sentiments. Et parlons-en justement. Leur relation est essentiellement basée sur leurs émotions. Je ne vais pas mentir, le désir est constamment présent, souvent en surface, mais avec le temps la tension sexuelle devient palpable. Les scènes érotiques sont peu nombreuses, mais voluptueuses. Les sentiments sont toujours au cœur de leurs agissements.
L'écriture est addictive, le style ne révolutionne pas le genre, mais c'est très agréable. En revanche, comme c'est souvent le cas avec les auteurs américains, le vocabulaire sexuel est parfois vulgaire, ça casse un peu le truc. Je n'aime pas non plus la couverture, même si pour une fois je dois reconnaître qu'elle représente parfaitement les protagonistes.