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Charles Daivremont, un éminent notable de province, mène une existence paisible aux côtés de sa séduisante épouse, Irma. Cependant, un mal énigmatique le ronge depuis trois ans. Son esprit, bien que toujours vif, est emprisonné dans une enveloppe corporelle qui ne lui obéit plus.
Un jour, une idée effroyable lui est suggérée par Angèle, sa servante dévouée et également sa maîtresse : et si sa maladie n'était pas naturelle ? Et si Irma, sa propre femme, l'empoisonnait lentement, mais sûrement ? Comment pourrait-il échapper à ce piège mortel ?
"Parodie à la mort" est un joyau de la littérature populaire, initialement publié chez Fleuve Noir.
Peter Randa, avec sa plume agile et précise, nous entraîne dans une intrigue palpitante où la vérité pourrait être bien plus tortueuse que ce que Charles pourrait imaginer. Un récit troublant, original et captivant, qui joue habilement avec les non-dits.
Peter Randa est l'auteur prolifique de plus de 400 romans principalement dans les genres du polar, de l'espionnage et de la science-fiction. Sa maîtrise narrative et son imagination fertile font de lui un auteur incontournable.
(Re)découvrir un classique du genre !
Mes Très Chers Vous,
French Pulp Éditions est une maison qui connaît ses classiques, les vrais classiques de la littérature populaire française, et une fois de plus, ils le montrent encore avec ce petit bijou…
Un bouquin paru la première fois en 1960, un livre qui aurait pu être oublié comme tant d’autres, si Nathalie Carpentier ne s’amusait pas à exhumer les chefs d’œuvres de la Pulp française…
Un départ simple, et tellement usité dans les années 50 et 60 en littérature : la triangulaire amoureuse.
Un couple, et un amant ou une maîtresse, l’un est de trop, et chez ces gens-là, on ne divorce pas monsieur, on tue… Quoi que je me demande si c’est vraiment dans la chanson de Brel ?
Charles est marié avec la ravissante Irma, mais Charles est malade, il ne sait pas trop ce qu’il a… Angèle, la femme de ménage, la bonne à tout faire apprécie beaucoup monsieur, plus que madame.
Angèle n’a pas confiance en madame, d’ailleurs elle demande à monsieur les clés du coffre, pour vérifier faire quelques chose, Charles à confiance, il ne comprend pas tout, il est faible…
Puis il se pose des questions aussi : Qu’est-ce que c’est que cette maladie qui le ronge comme ça, l’affaiblit à ce point ? Et si on l’empoisonnait ?
Mais à trop se méfier, il précipite les choses, alors l’empoisonneur va accélérer les choses, il va utiliser un produit qui va plonger Charles dans un état de catalepsie extrême, on va le croire mort, pour le médecin qui le soigne d’ailleurs Charles est décédé. Son cœur a lâché face à la maladie, il signe le permis d’inhumer…
Mais Charles n’est pas mort, il entend tout, et même avant qu’on ne lui ferme enfin les yeux, il voit aussi…
Alors Mes Très Chers Vous, imaginez donc ce que ressent cet homme lorsque la pauvre Angèle qui doute de la mort de monsieur veut qu’une autopsie soit pratiqué…
Peter Randa signe ici un roman d’angoisse ficelé au petit oignons, nulle scène gore, rien que de réveiller cette peur qui sommeille en nous tous, celle d’être enterré vivant… de voir le couvercle du cercueil se refermer sur vous sans que vous ne puissiez crier au secours, je suis encore en vie !
Stanislas Petrosky.
http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2018/06/30/36526662.html