Parlons tchouktche. Une langue de Sibérie
Par :Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format PDF est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages244
- FormatPDF
- ISBN978-2-296-24157-2
- EAN9782296241572
- Date de parution01/04/2010
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille4 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Les Tchouktches, 15.000 personnes environ, vivent depuis des millénaires dans le Grand Nord, aux abords du détroit de Béring. " Découverts " au 17e siècle par les cosaques, ils refusent de payer l'impôt en nature, de se convertir à l'orthodoxie et d'adopter des noms russes. La résistance des Tchouktches, acquis à l'idée de troc, mais hostiles à un impôt unilatéral, révèle un peuple fier et combatif.
Leur économie comprend deux volets : élevage du renne et chasse aux mammifères marins. Qu'ils soient éleveurs ou chasseurs, ils se comprennent. Leur unité linguistique tient aux contacts séculaires entre les gens de la toundra et ceux du bord de mer. Elle tient aussi à leur culture spirituelle : l'homme vit en communion avec la nature. Chaque lieu a son esprit qu'il faut honorer. Mais on doit aussi se garder des esprits malins qui cherchent à nuire aux humains.
Il n'a jamais existé chez les Tchouktches de structures étatiques, de lois écrites, de lieux de culte communs. Après 1917, l'alphabétisation est bien acceptée, mais les enfants des éleveurs sont placés en internats, loin des parents qui nomadisent avec leurs rennes. Une langue écrite est créée et le premier abécédaire est publié en 1932. Les années cinquante voient paraître les premières oeuvres en langue tchouktche.
Le tchouktche appartient à la même famille que les langues des confins du Kamtchatka : kerek, koriak, itelmène. Comme bien d'autres idiomes, c'est aujourd'hui une langue en danger.
Leur économie comprend deux volets : élevage du renne et chasse aux mammifères marins. Qu'ils soient éleveurs ou chasseurs, ils se comprennent. Leur unité linguistique tient aux contacts séculaires entre les gens de la toundra et ceux du bord de mer. Elle tient aussi à leur culture spirituelle : l'homme vit en communion avec la nature. Chaque lieu a son esprit qu'il faut honorer. Mais on doit aussi se garder des esprits malins qui cherchent à nuire aux humains.
Il n'a jamais existé chez les Tchouktches de structures étatiques, de lois écrites, de lieux de culte communs. Après 1917, l'alphabétisation est bien acceptée, mais les enfants des éleveurs sont placés en internats, loin des parents qui nomadisent avec leurs rennes. Une langue écrite est créée et le premier abécédaire est publié en 1932. Les années cinquante voient paraître les premières oeuvres en langue tchouktche.
Le tchouktche appartient à la même famille que les langues des confins du Kamtchatka : kerek, koriak, itelmène. Comme bien d'autres idiomes, c'est aujourd'hui une langue en danger.
Les Tchouktches, 15.000 personnes environ, vivent depuis des millénaires dans le Grand Nord, aux abords du détroit de Béring. " Découverts " au 17e siècle par les cosaques, ils refusent de payer l'impôt en nature, de se convertir à l'orthodoxie et d'adopter des noms russes. La résistance des Tchouktches, acquis à l'idée de troc, mais hostiles à un impôt unilatéral, révèle un peuple fier et combatif.
Leur économie comprend deux volets : élevage du renne et chasse aux mammifères marins. Qu'ils soient éleveurs ou chasseurs, ils se comprennent. Leur unité linguistique tient aux contacts séculaires entre les gens de la toundra et ceux du bord de mer. Elle tient aussi à leur culture spirituelle : l'homme vit en communion avec la nature. Chaque lieu a son esprit qu'il faut honorer. Mais on doit aussi se garder des esprits malins qui cherchent à nuire aux humains.
Il n'a jamais existé chez les Tchouktches de structures étatiques, de lois écrites, de lieux de culte communs. Après 1917, l'alphabétisation est bien acceptée, mais les enfants des éleveurs sont placés en internats, loin des parents qui nomadisent avec leurs rennes. Une langue écrite est créée et le premier abécédaire est publié en 1932. Les années cinquante voient paraître les premières oeuvres en langue tchouktche.
Le tchouktche appartient à la même famille que les langues des confins du Kamtchatka : kerek, koriak, itelmène. Comme bien d'autres idiomes, c'est aujourd'hui une langue en danger.
Leur économie comprend deux volets : élevage du renne et chasse aux mammifères marins. Qu'ils soient éleveurs ou chasseurs, ils se comprennent. Leur unité linguistique tient aux contacts séculaires entre les gens de la toundra et ceux du bord de mer. Elle tient aussi à leur culture spirituelle : l'homme vit en communion avec la nature. Chaque lieu a son esprit qu'il faut honorer. Mais on doit aussi se garder des esprits malins qui cherchent à nuire aux humains.
Il n'a jamais existé chez les Tchouktches de structures étatiques, de lois écrites, de lieux de culte communs. Après 1917, l'alphabétisation est bien acceptée, mais les enfants des éleveurs sont placés en internats, loin des parents qui nomadisent avec leurs rennes. Une langue écrite est créée et le premier abécédaire est publié en 1932. Les années cinquante voient paraître les premières oeuvres en langue tchouktche.
Le tchouktche appartient à la même famille que les langues des confins du Kamtchatka : kerek, koriak, itelmène. Comme bien d'autres idiomes, c'est aujourd'hui une langue en danger.