Paix et communautés autour de l'abbaye de Cluny (Xe - XVe siècle)
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- Nombre de pages640
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-7297-1111-5
- EAN9782729711115
- Date de parution05/11/2019
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurPresses universitaires de Lyon
Résumé
Cluny, l'abbaye bénédictine la plus puissante du Moyen Âge est au cour d'un paradoxe. Retirés du monde pour se consacrer à la prière, les moines ne cessent d'agir sur le monde. Accumulant les donations des aristocrates soucieux de leur salut, ils deviennent de puissants seigneurs. Versés dans la méditation et la copie des textes anciens, ils pensent le monde et tentent de l'ordonner selon leur schéma idéal.
Cela ne va pas toujours sans heurt. La Paix clunisienne doit se confronter au pouvoir des évêques, des seigneurs laïques et des communautés d'habitants. C'est le cas dans le bourg de Cluny. Défini comme un lieu d'asile, inviolable et soumis à la seule domination de l'abbé, il se développe aux portes du monastère à partir de l'an mil. Là les moines rêvent d'établir une communauté préfigurant la cité céleste, annulant toute attache charnelle au profit d'associations spirituelles dont ils sont les pivots.
Le développement du commerce, la concurrence très forte des agents du roi dans le domaine de la justice et l'organisation des communautés paroissiales introduisent la discorde dans cette sphère voulue parfaite.
Cela ne va pas toujours sans heurt. La Paix clunisienne doit se confronter au pouvoir des évêques, des seigneurs laïques et des communautés d'habitants. C'est le cas dans le bourg de Cluny. Défini comme un lieu d'asile, inviolable et soumis à la seule domination de l'abbé, il se développe aux portes du monastère à partir de l'an mil. Là les moines rêvent d'établir une communauté préfigurant la cité céleste, annulant toute attache charnelle au profit d'associations spirituelles dont ils sont les pivots.
Le développement du commerce, la concurrence très forte des agents du roi dans le domaine de la justice et l'organisation des communautés paroissiales introduisent la discorde dans cette sphère voulue parfaite.
Cluny, l'abbaye bénédictine la plus puissante du Moyen Âge est au cour d'un paradoxe. Retirés du monde pour se consacrer à la prière, les moines ne cessent d'agir sur le monde. Accumulant les donations des aristocrates soucieux de leur salut, ils deviennent de puissants seigneurs. Versés dans la méditation et la copie des textes anciens, ils pensent le monde et tentent de l'ordonner selon leur schéma idéal.
Cela ne va pas toujours sans heurt. La Paix clunisienne doit se confronter au pouvoir des évêques, des seigneurs laïques et des communautés d'habitants. C'est le cas dans le bourg de Cluny. Défini comme un lieu d'asile, inviolable et soumis à la seule domination de l'abbé, il se développe aux portes du monastère à partir de l'an mil. Là les moines rêvent d'établir une communauté préfigurant la cité céleste, annulant toute attache charnelle au profit d'associations spirituelles dont ils sont les pivots.
Le développement du commerce, la concurrence très forte des agents du roi dans le domaine de la justice et l'organisation des communautés paroissiales introduisent la discorde dans cette sphère voulue parfaite.
Cela ne va pas toujours sans heurt. La Paix clunisienne doit se confronter au pouvoir des évêques, des seigneurs laïques et des communautés d'habitants. C'est le cas dans le bourg de Cluny. Défini comme un lieu d'asile, inviolable et soumis à la seule domination de l'abbé, il se développe aux portes du monastère à partir de l'an mil. Là les moines rêvent d'établir une communauté préfigurant la cité céleste, annulant toute attache charnelle au profit d'associations spirituelles dont ils sont les pivots.
Le développement du commerce, la concurrence très forte des agents du roi dans le domaine de la justice et l'organisation des communautés paroissiales introduisent la discorde dans cette sphère voulue parfaite.










