Ouest-Est : dynamiques centre-périphérie entre les deux moitiés du continent. Des regards interdisciplinaires
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- Nombre de pages514
- FormatPDF
- ISBN978-2-296-45841-3
- EAN9782296458413
- Date de parution01/04/2011
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille4 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
En 2009, l'Europe célébrait le vingtième anniversaire de la chute du Mur, deux ans après le cinquantenaire du Traité de Rome. Ces commémorations se prêtaient à un retour sur le clivage Est-Ouest, clivage ancien sans doute mais fortement structurant. Au terme de quinze ans de " transition monitorisée " par l'Union Européenne, les deux parties de l'Europe ont heureusement perdu l'importance géostratégique qu'elles avaient au temps de la bipolarité et doivent (s')accommoder aujourd'hui (de) la tentative d'emprise sur le monde d'une hyper-puissance globale, d'un centre qui se trouve ailleurs.
La reformulation du rapport centre-périphérie, si elle prévaut aujourd'hui, n'en appelle pas moins un retour sur le passé. Par exemple, la multipolarité à laquelle aspire/se confronte aujourd'hui l'UE est une donnée de vieille date de l'espace danubien, qui a su articuler centralisation parfois autoritaire, modernisation à l'école des centres d'impulsion occidentaux, délégation fédérale des pouvoirs et liberté de développement des identités culturelles.
De même les États d'Europe centrale, à la marge du modèle dominant, ont été souvent porteurs de modernité, grâce à des élites nombreuses et bien formées qui ont apporté leur contribution à la pensée et aux arts européens. C'est donc sur la pertinence scientifique du couple conceptuel " Centre-Périphérie " que les contributeurs de la présente publication ont été invités à réfléchir : quel fut son usage ? Quelles configurations a-t-il induites selon les réalités traitées ? A-t-il encore quelque utilité dans une ère de polycentrisme ?...
La pluridisciplinarité s'invite naturellement au sein de cette réflexion. La fluidité des allers et retours des idées, la subtilité de la respiration générique qui définit le ' souffle européen s'accommodent mal des paysages cloisonnés et des horizons brisés par l'artificialisme des frontières.
La reformulation du rapport centre-périphérie, si elle prévaut aujourd'hui, n'en appelle pas moins un retour sur le passé. Par exemple, la multipolarité à laquelle aspire/se confronte aujourd'hui l'UE est une donnée de vieille date de l'espace danubien, qui a su articuler centralisation parfois autoritaire, modernisation à l'école des centres d'impulsion occidentaux, délégation fédérale des pouvoirs et liberté de développement des identités culturelles.
De même les États d'Europe centrale, à la marge du modèle dominant, ont été souvent porteurs de modernité, grâce à des élites nombreuses et bien formées qui ont apporté leur contribution à la pensée et aux arts européens. C'est donc sur la pertinence scientifique du couple conceptuel " Centre-Périphérie " que les contributeurs de la présente publication ont été invités à réfléchir : quel fut son usage ? Quelles configurations a-t-il induites selon les réalités traitées ? A-t-il encore quelque utilité dans une ère de polycentrisme ?...
La pluridisciplinarité s'invite naturellement au sein de cette réflexion. La fluidité des allers et retours des idées, la subtilité de la respiration générique qui définit le ' souffle européen s'accommodent mal des paysages cloisonnés et des horizons brisés par l'artificialisme des frontières.
En 2009, l'Europe célébrait le vingtième anniversaire de la chute du Mur, deux ans après le cinquantenaire du Traité de Rome. Ces commémorations se prêtaient à un retour sur le clivage Est-Ouest, clivage ancien sans doute mais fortement structurant. Au terme de quinze ans de " transition monitorisée " par l'Union Européenne, les deux parties de l'Europe ont heureusement perdu l'importance géostratégique qu'elles avaient au temps de la bipolarité et doivent (s')accommoder aujourd'hui (de) la tentative d'emprise sur le monde d'une hyper-puissance globale, d'un centre qui se trouve ailleurs.
La reformulation du rapport centre-périphérie, si elle prévaut aujourd'hui, n'en appelle pas moins un retour sur le passé. Par exemple, la multipolarité à laquelle aspire/se confronte aujourd'hui l'UE est une donnée de vieille date de l'espace danubien, qui a su articuler centralisation parfois autoritaire, modernisation à l'école des centres d'impulsion occidentaux, délégation fédérale des pouvoirs et liberté de développement des identités culturelles.
De même les États d'Europe centrale, à la marge du modèle dominant, ont été souvent porteurs de modernité, grâce à des élites nombreuses et bien formées qui ont apporté leur contribution à la pensée et aux arts européens. C'est donc sur la pertinence scientifique du couple conceptuel " Centre-Périphérie " que les contributeurs de la présente publication ont été invités à réfléchir : quel fut son usage ? Quelles configurations a-t-il induites selon les réalités traitées ? A-t-il encore quelque utilité dans une ère de polycentrisme ?...
La pluridisciplinarité s'invite naturellement au sein de cette réflexion. La fluidité des allers et retours des idées, la subtilité de la respiration générique qui définit le ' souffle européen s'accommodent mal des paysages cloisonnés et des horizons brisés par l'artificialisme des frontières.
La reformulation du rapport centre-périphérie, si elle prévaut aujourd'hui, n'en appelle pas moins un retour sur le passé. Par exemple, la multipolarité à laquelle aspire/se confronte aujourd'hui l'UE est une donnée de vieille date de l'espace danubien, qui a su articuler centralisation parfois autoritaire, modernisation à l'école des centres d'impulsion occidentaux, délégation fédérale des pouvoirs et liberté de développement des identités culturelles.
De même les États d'Europe centrale, à la marge du modèle dominant, ont été souvent porteurs de modernité, grâce à des élites nombreuses et bien formées qui ont apporté leur contribution à la pensée et aux arts européens. C'est donc sur la pertinence scientifique du couple conceptuel " Centre-Périphérie " que les contributeurs de la présente publication ont été invités à réfléchir : quel fut son usage ? Quelles configurations a-t-il induites selon les réalités traitées ? A-t-il encore quelque utilité dans une ère de polycentrisme ?...
La pluridisciplinarité s'invite naturellement au sein de cette réflexion. La fluidité des allers et retours des idées, la subtilité de la respiration générique qui définit le ' souffle européen s'accommodent mal des paysages cloisonnés et des horizons brisés par l'artificialisme des frontières.