Prix Libraires en Seine
Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub protégé est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
  • Non compatible avec un achat hors France métropolitaine
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages242
  • FormatePub
  • ISBN979-10-97417-44-4
  • EAN9791097417444
  • Date de parution29/08/2019
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille379 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurViviane Hamy

Résumé

"Mon roman est un portrait d'artiste mais également un portrait de femme. À travers le personnage d'Ariane Claessens, j'ai travaillé à ma propre définition de la grâce, un mélange paradoxal de force et de fragilité. Ariane en est l'incarnation. Je l'ai voulue la plus humaine possible, c'est-à-dire pleine de contradictions." Alexis Ragougneau Un jour, dans mille ans, un archéologue explorera ton refuge.
Il comprendra que l'ouvrage militaire a été acute; recyclé en ermitage. Et s'il lui vient l'idée de gratter sous la peinture ou la chaux, il exhumera des fresques colorées intitulées La Vie de David Claessens en sept tableaux. Je les connais par cour, ils sont gravés à tout jamais dans ma médiocre mémoire, je peux vous les décrire, si vous voulez faire travailler votre imaginaire : L'enfant prodige choisit sa voie.
Il suscite espoirs et ambitions. Le fils trébuche, s'éloigne, ressasse. Dans son exil, l'enfant devient un homme. Le fils prodigue, tentant de regagner son foyer, s'égare. Blessé, il dépérit dans sa prison de béton. Mais à la différence des tapisseries de New York, ton histoire est en cours ; il nous reste quelques tableaux à écrire, toi et moi, et je ne désespère pas de te faire sortir un jour du bunker.
La clé de ton enclos, de ta cellule 77, c'est moi qui l'ai, David. Moi, Ariane, ta sour.
"Mon roman est un portrait d'artiste mais également un portrait de femme. À travers le personnage d'Ariane Claessens, j'ai travaillé à ma propre définition de la grâce, un mélange paradoxal de force et de fragilité. Ariane en est l'incarnation. Je l'ai voulue la plus humaine possible, c'est-à-dire pleine de contradictions." Alexis Ragougneau Un jour, dans mille ans, un archéologue explorera ton refuge.
Il comprendra que l'ouvrage militaire a été acute; recyclé en ermitage. Et s'il lui vient l'idée de gratter sous la peinture ou la chaux, il exhumera des fresques colorées intitulées La Vie de David Claessens en sept tableaux. Je les connais par cour, ils sont gravés à tout jamais dans ma médiocre mémoire, je peux vous les décrire, si vous voulez faire travailler votre imaginaire : L'enfant prodige choisit sa voie.
Il suscite espoirs et ambitions. Le fils trébuche, s'éloigne, ressasse. Dans son exil, l'enfant devient un homme. Le fils prodigue, tentant de regagner son foyer, s'égare. Blessé, il dépérit dans sa prison de béton. Mais à la différence des tapisseries de New York, ton histoire est en cours ; il nous reste quelques tableaux à écrire, toi et moi, et je ne désespère pas de te faire sortir un jour du bunker.
La clé de ton enclos, de ta cellule 77, c'est moi qui l'ai, David. Moi, Ariane, ta sour.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Une frappante réflexion sur la liberté d'expression artistique
Lors de la messe de funérailles du célèbre chef d’orchestre Claessens, sa fille, la narratrice, elle-même pianiste de renommée internationale, entame au piano la très difficile pièce pour violon et orchestre de Chostakovitch : Opus 77. Tous ceux qui comptent dans le monde de la musique classique sont réunis, comme pour un dernier spectacle où chacun s’observe, se jauge, guettant l’éloge ou la critique, prêt à basculer en un instant du sourire au coup de griffe. Tous, sauf David Claessens, le fils, violoniste prodige en son temps, devenu fils et musicien prodigues, en raison, d’une part de dévastateurs secrets de famille, d’autre part, de l’intransigeance de son art et de son indifférence aux conventions du Ghota musical. Pendant qu’elle joue, Ariane Claessens se remémore : son enfance avec son frère David dans cette famille vouée à la musique, l’exigeant apprentissage du piano pour l’une, du violon pour l’autre, leur relation complexe à leur père, la lente destruction de leur mère, chanteuse lyrique peu à peu réduite au silence… Et surtout la griserie et les pièges de la dévorante célébrité, la pression et la peur de faillir, les règles d’un microcosme qui ne tolère aucune déviance à ses normes, une compétition impitoyable et sans fin où le talent ne peut percer et durer qu’avec la reconnaissance de la profession. Tout le récit s’articule autour de cet Opus 77, composé par un Chostakovitch victime du totalitarisme soviétique, œuvre dramatique et dissonante, véritable cri de rébellion contre la censure et l’oppression : « Jamais peut-être musique n'a davantage symbolisé le combat de la lumière face aux forces obscures. » Car c’est précisément à ce combat entre ombre et lumière, qu’après y avoir vu leurs parents s’y brûler les ailes, se retrouvent confrontés le frère et la sœur. Ariane réussit à mener sa carrière, en choisissant la conformité et en murant ses états d’âme au plus profond d’elle-même, devenant « le plus complexe, le plus indéchiffrable, le plus parfait automate jamais créé de main d’homme ». David, dont le talent est tout à fait exceptionnel, mais parce qu’il fait fi des us et des avis de ses alter egos, s’exclut, s’isole et s’immole. A travers cet excellent livre qui sait maintenir l’intérêt du lecteur de bout en bout, résonne toute la question de la liberté individuelle et artistique dans notre société, où les stratégies mercantiles, mais aussi la contrainte croissante du politiquement correct, finissent par lisser et formater la création.
Lors de la messe de funérailles du célèbre chef d’orchestre Claessens, sa fille, la narratrice, elle-même pianiste de renommée internationale, entame au piano la très difficile pièce pour violon et orchestre de Chostakovitch : Opus 77. Tous ceux qui comptent dans le monde de la musique classique sont réunis, comme pour un dernier spectacle où chacun s’observe, se jauge, guettant l’éloge ou la critique, prêt à basculer en un instant du sourire au coup de griffe. Tous, sauf David Claessens, le fils, violoniste prodige en son temps, devenu fils et musicien prodigues, en raison, d’une part de dévastateurs secrets de famille, d’autre part, de l’intransigeance de son art et de son indifférence aux conventions du Ghota musical. Pendant qu’elle joue, Ariane Claessens se remémore : son enfance avec son frère David dans cette famille vouée à la musique, l’exigeant apprentissage du piano pour l’une, du violon pour l’autre, leur relation complexe à leur père, la lente destruction de leur mère, chanteuse lyrique peu à peu réduite au silence… Et surtout la griserie et les pièges de la dévorante célébrité, la pression et la peur de faillir, les règles d’un microcosme qui ne tolère aucune déviance à ses normes, une compétition impitoyable et sans fin où le talent ne peut percer et durer qu’avec la reconnaissance de la profession. Tout le récit s’articule autour de cet Opus 77, composé par un Chostakovitch victime du totalitarisme soviétique, œuvre dramatique et dissonante, véritable cri de rébellion contre la censure et l’oppression : « Jamais peut-être musique n'a davantage symbolisé le combat de la lumière face aux forces obscures. » Car c’est précisément à ce combat entre ombre et lumière, qu’après y avoir vu leurs parents s’y brûler les ailes, se retrouvent confrontés le frère et la sœur. Ariane réussit à mener sa carrière, en choisissant la conformité et en murant ses états d’âme au plus profond d’elle-même, devenant « le plus complexe, le plus indéchiffrable, le plus parfait automate jamais créé de main d’homme ». David, dont le talent est tout à fait exceptionnel, mais parce qu’il fait fi des us et des avis de ses alter egos, s’exclut, s’isole et s’immole. A travers cet excellent livre qui sait maintenir l’intérêt du lecteur de bout en bout, résonne toute la question de la liberté individuelle et artistique dans notre société, où les stratégies mercantiles, mais aussi la contrainte croissante du politiquement correct, finissent par lisser et formater la création.
Opus 77
4/5
Alexis Ragougneau
Poche
8,40 €
Palimpseste
4/5
4.5/5
Alexis Ragougneau
Grand Format
19,90 €
Niels
Alexis Ragougneau
Poche
7,80 €